Le besoin de la province d’être prête est encore plus urgent. Un tremblement de terre a un effet domino sur les infrastructures et les services. Il peut interrompre l’électricité et endommager les voies ferroviaires et les ponts. Il perturbe les services essentiels dont les hôpitaux et le personnel d’urgence ont besoin pour accomplir leurs tâches. Bien qu’en moyenne, 3 000 séismes aient lieu chaque année en C.-B., l’état de préparation de la province n’a pas été mis à l’épreuve récemment par un événement majeur. Mais ça pourrait arriver n’importe quand.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), l’organisme responsable de veiller à la santé et au bien-être des Canadiens et des animaux et à la protection des végétaux de notre pays, reconnaît que les scientifiques font un bien meilleur travail à déterminer et à composer avec les risques biologiques en joignant leurs forces.
Reconnaissant ce défi, EcoPlan International a entrepris de mettre au point des outils de communication destinés à aider les chefs des Premières Nations à prendre leurs grandes décisions de planification. Après avoir fait appel à Mitacs-Accélération pour trouver un stagiaire, l’organisme s’est associé à Juliet Van Vliet, étudiante en maîtrise de l’École de géonémie de l’Université de la Colombie-Britannique, à qui elle a demandé de créer une base de données cartographique de système d’information géographique (SIG) pour plusieurs collectivités métisses de l’Alberta.
Des organismes sans but lucratif de l’est du centre-ville de Vancouver – le Downtown Eastside - offrent des services aux plus vulnérables au pays et face à la hausse des valeurs immobilières dans ce quartier, ces organismes subissent une pression énorme pour acquérir des espaces afin de continuer d'offrir leurs services là où leur clientèle se trouve. C’est cette situation qui a forcé Watari, un organisme proposant soutien et services-conseils aux personnes le plus à risque de Vancouver, à devoir envisager l'achat d’un hôtel pour reloger ses bureaux.