Carte postale du Vietnam : favoriser la pêche durable avec le SIG
Le mercure indiquait 46 degrés pratiquement les deux premières semaines entières et je suis convaincue d’avoir perdu 10 livres pendant cette période. Heureusement, Hanoï est une des capitales du monde pour tout amateur de cuisine de rue délicieuse. On peut y manger un bol délicieux de Bún chả, un mets reconnu dans cette ville, servi avec de la viande grillée pour 1 $ ou 2 $ et reprendre le poids perdu au cours de la saison estivale.
J’œuvre sur un projet intitulé « Establishing a sustainable pangasius supply chain in Vietnam » (SUPA) sous la supervision du professeur Tan, à l’Université Waterloo, et du professeur Nhan, à la Hanoi University for Science and Technology.
Depuis la dernière année, mon équipe collabore avec des écloseries, des producteurs de pêche et des installations de production de pangasius dans la région du Mékong dans le sud du Vietnam. Nos objectifs communs visent à aider les compagnies à obtenir un permis international et à développer des produits de poisson de haute qualité tout en accroissant la pérennité et l’efficacité de cette industrie nécessitant énormément de ressources.
Le projet est encore embryonnaire, mais l’équipe et moi travaillons pour trouver les centaines de sites dans le delta du Mékong où l’aquaculture du pangasius est pratiquée. Mon rôle est de fournir mon appui au système d’information géographique (SIG) servant à gérer et à analyser les données géographiques et spatiales.
Le projet se fait de concert avec les chercheurs de l’University of Cần Thơ qui étudient les moyens les plus efficaces de cultiver le pangasius. Ces méthodes seront transmises aux éleveurs de poissons pour améliorer la productivité et diminuer le risque de maladie.
Notre recherche permettra d’approfondir l’analyse des répercussions à la fois environnementales et sociales de l’industrie piscicole vietnamienne. Premièrement, les résultats de la recherche fourniront à l’équipe et aux organismes partenaires les renseignements spatiaux de centaines de fermes piscicoles, d’écloseries et d’établissements de production. Deuxièmement, le SUPA communiquera le site de réalisation du projet comme moyen d’attirer davantage de participants à ce projet.
Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement de l'Ontario de leur soutien à l’égard du programme de Bourses de recherche Globalink dans cet article. À l’échelle du Canada, le programme Globalink reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Île du Prince Édouard, du gouvernement du Québec, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.
De plus, Mitacs est fier de collaborer avec des partenaires internationaux pour appuyer ce programme, notamment Campus France et Inria de la France, le ministère du Développement des ressources humaines (MHRD) de l’Inde et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de la Tunisie, Japan Society for the Promotion of Science ainsi que la Mission Universitaire de Tunisie en Amérique du Nord.
Êtes-vous confronté à un défi d’affaires qui pourrait bénéficier d’une solution de recherche? Si tel est le cas, contactez Mitacs aujourd’hui pour discuter des opportunités de partenariat : BD@mitacs.ca