Des chercheurs du Manitoba cherchent le lien entre le diabète et la démence
Un étudiant Globalink du Mexique fait partie d’une équipe qui étudie des mécanismes du cerveau afin de soutenir des traitements précoces
Un étudiant Globalink du Mexique fait partie d’une équipe qui étudie des mécanismes du cerveau afin de soutenir des traitements précoces
Supervisé par le professeur adjoint Eftekhar Eftekharpour, Jesua fait partie d’une équipe de recherche qui étudie un lien biologique possible entre le diabète et la démence. Alors que de récentes études démographiques pointent vers une corrélation entre le diabète et un risque accru de développer la démence, les chercheurs ne savent pas encore quels sont les mécanismes biologiques qui l’expliquent. Jesua passe l’été à étudier une réponse possible.
Pour les patients atteints de démence, des cellules du cerveau sont mortes ou ont cessé de fonctionner correctement. Ceci cause un déclin de la fonction cognitive. Les chercheurs savent que ceci arrive lorsque les cellules réagissent à un « traumatisme » en libérant des protéines nocives qui causent leur propre mort ou du dommage. Puisque les personnes souffrant de diabète ont tendance à avoir de hautes concentrations de sucre (glucose) dans le sang, Jesua teste pour voir si les cellules réagissent au glucose comme s’il est un traumatisme, et si c’est le cas, comment. Si tel est le cas, les cellules s’endommageront ou mourront, ce qui explique le lien entre le diabète et la démence. Le professeur Eftekharpour et Jesua espèrent que cette recherche puisse contribuer au développement de médicaments ou de thérapies qui ciblent la démence dès les stades les plus précoces.
Jesua dit qu’il est passionné à propos de ce domaine de recherche : « J’ai toujours été intrigué par le lien entre comment le cerveau fonctionne et comment cela se révèle dans notre biologie. Les médecins n’ont pas toujours besoin de traduire ce que nous savons à propos du cerveau en des outils que nous pouvons utiliser pour évaluer, diagnostiquer et traiter des patients dans leurs cliniques. Je veux donc développer des solutions qui peuvent nous donner une meilleure chance d’aider des personnes avec des maladies mentales ainsi que des troubles cognitifs tels que la démence. »
Lorsqu’il n’est pas au laboratoire pour contribuer directement à cette recherche importante, Jesua a trouvé une expérience riche à Winnipeg, « Cette ville est tellement diversifiée, c’est extraordinaire de rencontrer des personnes de diverses cultures et de m’éloigner de ce qui m’est familier.
“J’adorerais revenir et continuer de faire de la recherche au Manitoba. Ce stage est une expérience incroyable pour moi; je suis tellement content d’être venu.”
Mitacs remercie le gouvernement du Canada et Research Manitoba de leur soutien à l’égard du programme de stages de recherche Globalink dans cet article. À l’échelle du Canada, le programme de stages de recherche Globalink reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île du Prince Édouard, du gouvernement du Québec et du gouvernement de la Saskatchewan.
De plus, Mitacs a le plaisir de travailler avec les partenaires internationaux suivants pour soutenir le programme Globalink : Universities Australia; China Scholarship Council, Campus France,le service d’échange universitaire allemand, le secrétariat d’éducation publique du Mexique, Tecnológico de Monterrey et l’Université nationale autonome du Mexique et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la Tunisie et Mission universitaire de Tunisie en Amérique du Nord.
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