Pour Pragyan Hazarika, jouer à ce type de jeu signifie également mettre à profit ses aptitudes en génie. Au cours d’une activité annuelle organisée par Pragyan et un groupe d’amis à l’Institut national indien de technologie (IIT) de Surathkal,  ils ont conçu et fabriqué leurs propres pistolets laser et veste avec capteurs de laser. Fort des connaissances qu’il a acquises dans les applications pratiques des techniques de communication et du génie électrique au cours de cette activité, Pragyan  a entrepris cet été un stage à l’École de technologie supérieure, à Montréal.

Fils d’un professeur devenu ministre du gouvernement indien, Pragyan a toujours été encouragé à poursuivre ses rêves d’études universitaires au plus haut niveau. Lorsqu’une occasion de participer à un stage d’été du programme Mitacs Globalink s’est présentée, il savait qu’il devait saisir cette occasion afin d’approfondir ses connaissances dans une université réputée du Canada. Son ami Smarjeet avait déjà travaillé à un projet avec le D^r Nicolas Constantin à Montréal l’année précédente et lui avait montré des photos du Canada et parlé de son expérience . Il lui avait aussi parlé des occasions extraordinaires qui lui avaient été données, en recherche. L’idée de pouvoir lui aussi travailler avec le D^r Constantin et poursuivre le travail que son ami avait entamé sur les amplificateurs de hautes fréquences semblables à ceux utilisés dans les téléphones cellulaires, a été déterminante pour Pragyan, quand est venu le temps d’accepter de faire son stage au Canada.

Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il connaissait du Canada avant qu’il remplisse sa demande de stage, Pragyan  a admis qu’il n’avait, jusque-là, pas envisagé d’étudier dans une  université canadienne avant de se demander où il voulait poursuivre ses études supérieures. Cependant, dit-il en riant, « [Le programme Mitacs Globalink] m’a offert une occasion d’aller étudier dans une université de calibre international, et j’en connais aujourd’hui davantage sur les universités canadiennes que sur les universités américaines ! » Il ajoute que ses collègues et les Montréalais en général se sont montrés très gentils avec lui. Ils l’ont bien accueilli parmi eux tandis qu’il poursuivait ses recherches. Peut-être auront‑ils l’occasion de jouer une ou deux parties de « laser tag » avant la fin de son stage !

Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec de leur soutien à l’égard du stage de recherche Globalink dans cet article. À l’échelle du Canada, le programme Globalink reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île du Prince Édouard, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.

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