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Juil 2017

La recherche se met à l’écoute des émotions

Coup d'oeil
La stagiaire

Karina Grunewald Zola de l’Université de Sydney

Accueillie par

Dr Alexandre Lehmann du Département d’oto-rhino-laryngologie de l’Université McGill

La recherche

Mesurer comment les cerveaux répondent à divers sons musicaux et vocaux

Karina Grunewald Zola a voyagé de l’Australie jusqu’à la ville de Montréal cet été pour un projet de recherche qui vise à déterminer comment le cerveau traite les sons musicaux et vocaux.

Travaillant sous la direction du professeur Alexandre Lehmann, l’Australienne ayant une concentration en psychologie utilise l’électroencéphalographie (EEG) pour mesurer les cerveaux de 20 bénévoles pour voir comment ils réagissent à différentes sortes de sons.Karina

« Nous avons trouvé qu’il y a certaines sortes de sons que les humains traitent plus rapidement que la parole. Par exemple, les personnes ont tendance à traiter le son d’un cri, dans le cas de mon étude, le crissement d’un violon, plus rapidement qu’ils traitent quelqu’un qui dit “J’ai peur”, » cite Karina. Elle espère déterminer si un « éclat » musical, comme un instrument qui imite un cri, un rire ou un pleur est traité plus rapidement comparativement à des enregistrements de mélodies heureuse et triste.

La recherche de Karina fournira des renseignements sur la façon dont les humains traitent la musique comparativement à comment ils traitent la parole et si les émotions primaires telles que la peur, la tristesse et la joie sont traitées préférentiellement par le cerveau. Selon ses résultats, la prochaine étape de la recherche inclura des participants sourds pour comparer comment ils pourraient traiter les émotions dans les sons différemment.

Après son stage, Karina prévoit continuer ses études dans le fonctionnement du cerveau humain. Elle espère devenir psychologue clinicienne, un domaine qui la passionne après avoir vu des amis et de la famille vivre avec la maladie mentale.


Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec pour leur soutien à l’égard du programme de stages de recherche Globalink dans cet article. À l’échelle du Canada, le programme de stages de recherche Globalink reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île du Prince Édouard, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.

De plus, Mitacs a le plaisir de travailler avec les partenaires internationaux suivants pour soutenir le programme Globalink : Universities Australia; China Scholarship Council, Campus France,le service d’échange universitaire allemand, le secrétariat d’éducation publique du Mexique, Tecnológico de Monterrey et l’Université nationale autonome du Mexique et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la Tunisie et Mission universitaire de Tunisie en Amérique du Nord.


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