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Septembre 2020

Recherche sur les algorithmes qui « échouent » à l’Université d’Hawai’i à Mānoa

Coup d'oeil
La stagiaire

Taylor Markham, baccalauréat ès sciences, Université de Calgary.

Accueillie par

Annie Carter, professeure adjointe par intérim, Département de mathématiques et de la statistique, Université d’Hawaiʻi à Mānoa, É.-U.

La recherche

Une étude des concepts théoriques sous-jacents d’algorithmes de factorisation largement utilisés avec les systèmes de chiffrement. Comprendre les conditions dans lesquelles l’algorithme échoue pourrait avoir des conséquences pour les communications numériques sécurisées.

Alors que les systèmes cryptographiques sont de plus en plus populaires, une étudiante de l’Université de Calgary lance une collaboration internationale pour découvrir si des algorithmes reconnus échouent avec des catégories particulières de nombres.

Pendant ses études de premier cycle à l’Université de Calgary, Taylor Markham a découvert sa passion pour les mathématiques et la façon dont la cryptographie démontre l’utilisation de concepts mathématiques dans des applications quotidiennes.

En 2019, elle a été la première étudiante du Département des sciences de l’Université de Calgary à postuler à Bourse de recherche Mitacs Globalink. Dans le cadre de ce programme, Taylor Markham a passé son dernier été en tant qu’étudiante de premier cycle à effectuer des recherches à l’Université d’Hawaï’i à Mānoa, où elle était supervisée par la professeure adjointe Annie Carter du Département de mathématiques et de la statistique.

Taylor Markham affirme que « l’expérience de Bourse de recherche Mitacs Globalink a fini par être l’un des meilleurs moments de mes études de premier cycle et je l’ai trouvée extrêmement utile. »

À l’Université d’Hawaï’i, Taylor Markham a réalisé des recherches sur la factorisation d’entiers — ce qui fait partie d’un domaine des mathématiques qui s’appelle la théorie des nombres — et son rapport avec des systèmes de chiffrement largement utilisés.

L’objectif du projet était d’apprendre les concepts théoriques sous-jacents d’algorithmes de factorisation spécifiques considérés comme étant les plus efficaces pour travailler avec les grands entiers. Son travail a consisté à chercher les conditions nécessaires ou suffisantes pour faire échouer l’algorithme.

Développement de compétences partagées : de la traduction de connaissances au mentorat

Dans un domaine dominé historiquement par les hommes, Taylor Markham a accueilli avec plaisir l’occasion de réaliser ses recherches aux côtés de la professeure Carter. Selon la professeure, Taylor Markham a développé de nombreuses compétences qui sont très importantes chez un chercheur ou une chercheuse en mathématiques.

En plus de formuler des questions de recherche, développer des propositions de projet et effectuer des recherches de base appropriées, Taylor Markham a également développé ses compétences en communication des résultats de ses recherches, ce qui n'est pas toujours facile dans le domaine des mathématiques avancées.

Pendant son stage, Taylor Markham a fait des présentations devant des publics initiés et non-initiés dans le cadre de séminaires départementaux et du symposium sur la recherche de premier cycle de l’université. « J’ai eu l’opportunité de présenter mon projet de recherche à plusieurs reprises, ce qui m’a donné plus d'expérience et de confiance face à des auditoires variés, » a dit Taylor.

La professeure Carter a apprécié l’opportunité de travailler avec une stagiaire de recherche Globalink sur la planification et la mise en œuvre du projet de recherche et recommande vivement le programme Mitacs à d’autres chercheurs. Le mentorat d’une stagiaire lui a permis d’explorer de nouveaux domaines de recherche en fonction des intérêts de la stagiaire sur le sujet.

« C’était passionnant de voir la façon dont ses intérêts pouvaient étendre l’envergure de mon propre travail dans le domaine, » la professeure Carter a affirmé. « Mon expérience à travailler avec elle m'aidera à être une meilleure mentore pour de futurs étudiants. »

Explorer les possibilités d’une communauté mathématique diversifiée

Taylor Markham est très reconnaissante du mentorat de la professeure Carter ainsi que de Mark Bauer, son superviseur à son université d’attache, et de la contribution à son développement professionnel que ce projet lui a fourni. Elle a obtenu une nouvelle perspective sur les mathématiques, et a pu découvrir la différence entre effectuer des recherches et suivre des cours.

En effet, cette expérience a réaffirmé sa volonté de continuer son éducation en poursuivant ses études des cycles supérieurs en mathématiques et statistiques au Département des sciences de l’Université de Calgary sous la supervision de Mark Bauer.

« Il existe beaucoup de belles occasions et expériences dans le domaine des mathématiques, » Taylor a dit. « J'espère qu’en vivant des expériences comme celles-ci, d’autres filles et femmes verront qu’il existe une communauté mathématique diversifiée. J'espère que cela les aidera à se sentir bienvenues et les encouragera à poursuivre leur intérêt dans le domaine. »


Note de rédaction : ce voyage a eu lieu avant la pandémie de COVID-19. Le programme Bourse de recherche Globalink se poursuit, mais les voyages ont été suspendus jusqu’à ce qu’il soit à nouveau possible de se déplacer de manière sécuritaire.


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