Une application novatrice permet de rendre les édifices accessibles
L’application identifie, photographie et cartographie les espaces problématiques et consulte la communauté pour les résoudre
L’application identifie, photographie et cartographie les espaces problématiques et consulte la communauté pour les résoudre
Ishita Saraswat, une finissante de premier cycle de Dayalbagh Educational Institute Dayalbagh, Agra en Inde et son pair tunisien, Aymen Brahim de l’École Nationale d’Électronique et des Télécommunications (ENET’COM) de l’Université de Sfax sont des stagiaires Mitacs Globalink qui ont découvert que la meilleure approche est d’identifier le problème et de mettre en œuvre la solution en même temps à l’aide d’une application en ligne.
Avec le professeur Christo El Morr à l’Université York, ils passent l’été à développer une application Androïde qui identifie et enregistre les problèmes d’accessibilité dans les endroits publics et les édifices à l’aide d’une plateforme qui entre en contact avec les usagers. Ces enregistrements peuvent par la suite être portés à l’attention de l’administration de l’édifice pour être rapidement résolus.
Visualisation et emplacements précis
Malheureusement, un manque d’inventaire d’édifices avec des barrières à l’accessibilité empêche les règlements de la LAPHO d’avoir l’impact prévu.
L’application est la première en son genre à enregistrer les problèmes et à consulter la communauté en parallèle afin de développer des solutions potentielles. Aucune autre application n’a été développée afin d’assurer l’application des règlements de la LAPHO.
L’agilité d’un téléphone intelligent signifie que les problèmes peuvent être identifiés et enregistrés en temps réel. L’application fournit non seulement une liste, elle est gardée à jour par les efforts collaboratifs des usagers. Elle permet à l’utilisateur de photographier un problème et d’utiliser un outil de visualisation à l’aide d’une carte qui identifie rapidement et avec précision les endroits.
Axé sur la communauté
Le professeur El Morr dit, « l’idée a émergé au cours d’une discussion que j’avais avec ma partenaire dans ce projet, la professeure Nancy Davis Halifax à la fin d’une réunion du programme d’incapacité critique à l’École de politique et d’administration de la santé. Nancy était enthousiaste à l’idée d’aider les étudiants de l’Université York à rapporter les déficiences sur le campus.
« Elle a suggéré d’utiliser les technologies de l’information pour aborder ce problème, et plus précisément, une application. J’ai suggéré de concevoir une application qui mènerait à une plateforme virtuelle communautaire qui permet aux membres de la communauté en ligne de collaborer activement afin de rapporter des problèmes d’accessibilité et de demander leur résolution.
« Ainsi, l’application garde un inventaire des problèmes d’accessibilité qui peut être utilisé par les personnes responsables de fournir des solutions d’accessibilité afin d’aborder ces demandes. L’espoir est que l’application pourra être un catalyseur pour la mobilisation et la collaboration; elle pourrait aussi engendrer un esprit communautaire. La nature interdisciplinaire de l’École de politique et d’administration de la santé et notre participation dans le domaine des incapacités ont stimulé la première « étincelle » du projet. »
La percée
Cette recherche façonnera les processus en place pour que tous les édifices publics soient conformes aux règlements de la LAPHO. Ishita a trouvé qu’en travaillant dans une université étrangère, la culture du travail est inclusive et ouverte envers les nouvelles idées.
Elle dit, « j’ai appris l’importance du travail d’équipe et comment il est important de communiquer de façon égale avec chaque membre de l’équipe. Travailler dans une équipe est merveilleux puisque l’on peut apprendre beaucoup de nos collègues. »
Pour Aymen, de travailler au Canada signifie d’inclure des valeurs dans le travail, « la diversité des personnes et des idées qu’elles génèrent reflètent les valeurs au cœur de ce pays. Elles incluent de traiter toutes les personnes avec respect, dignité et justice, et la participation et l’inclusion sont les éléments constitutifs d’un milieu de travail sain. »
Ishita améliore aussi ses compétences techniques, et elle affirme « notre recherche de la base de données parfaite pour cette application nous a mené dans plusieurs directions. Nous avons finalement convenu que MySQL serait le choix optimal comme base de données. »
Mais la collégialité a été la plus grande compétence qu’elle a développée.
« L’avantage principal de travailler au Canada est que je sens que mes pairs et mes superviseurs sont très encourageants. Ils encouragent les nouvelles idées et offrent un environnement de travail flexible pour que je puisse donner mon cent pour cent. »
Le travail des étudiants a été bien accueilli.
Le professeur El Morr affirme, « ce projet précis fournit une façon d’explorer les communautés virtuelles dans le domaine de l’activisme. Des problèmes techniques surgissent souvent pendant la conception d’une application; toutefois, les deux étudiants, Ishita Saraswat et Aymen Brahim ont fait preuve de beaucoup de curiosité intellectuelle, de détermination et de travail ardu pour les résoudre.
« Je crois que cette application est la preuve que le travail de recherche interdisciplinaire est innovateur et peut mener à un impact positif. Le concept est polyvalent et peut être étendu à d’autres domaines où la collaboration électronique est nécessaire. »
Mitacs tient à remercier le gouvernement du Canada ainsi que le gouvernement de l’Alberta, le gouvernement de la Colombie-Britannique, le gouvernement du Manitoba et le gouvernement du Québec pour leur soutien au programme Stage de recherche Globalink. De plus, Mitacs a le plaisir de travailler avec les partenaires internationaux suivants pour soutenir Globalink : Universities Australia; Universidade de São Paulo du Brésil; China Scholarship Council; Campus France; Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD); le gouvernement de l’État de Guanajuato, EDUCAFIN et Tecnológico de Monterrey du Mexique; Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, des Technologies de l’Information et de la Communication de la Tunisie et Mission universitaire de Tunisie en Amérique du Nord; et Fondation ukrainienne canadienne de Taras Shevchenko.
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