Une nouvelle voix pour les réfugiés au Canada
Une stagiaire Globalink de l’Université de la Saskatchewan étudie comment les barrières linguistiques ont une incidence sur la sécurité alimentaire des réfugiés.
Une stagiaire Globalink de l’Université de la Saskatchewan étudie comment les barrières linguistiques ont une incidence sur la sécurité alimentaire des réfugiés.
Le Canada a toujours accueilli des réfugiés, mais en raison de la hausse récente du nombre de réfugiés, l’infrastructure a de la difficulté à suivre. Les petites villes manquent souvent de ressources, tandis que les réfugiés ne disposent pas de l’ensemble de compétences nécessaires pour s’intégrer. Sarah Alkholb est partie de l’Arabie saoudite pour se rendre à Saskatoon cet été afin d’aborder un des aspects de ce problème. En collaboration avec le professeur Hassan Vatanparast, elle étudie la crise de la sécurité alimentaire à laquelle sont confrontées les populations de réfugiés nouvellement arrivées. Le projet du professeur Vatanparast est en fait une collaboration entre l’Université Ryerson, l’Université de la Saskatchewan, l’Université de Montréal ainsi que plusieurs organismes partenaires de service.
Titulaire d’un majeur en linguistique, Sarah apporte une perspective unique au projet. « Le projet de Sarah permet de mieux comprendre la manière dont les barrières linguistiques contribuent à l’insécurité alimentaire. Le fait qu’elle vienne de l’étranger signifie qu’elle peut être une observatrice objective du défi auquel nous sommes confrontés, » explique le professeur Vatanparast.
Le projet de Sarah a pour but de déterminer les obstacles qui empêchent les réfugiés de recevoir de l’aide, y compris l’incidence de la langue sur l’accès à la nourriture et la nutrition. L’équipe prévoit présenter les résultats du projet au gouvernement et à d’autres intervenants pour contribuer aux décisions stratégiques et orienter les processus opérationnels.
Après son stage, Sarah a l’intention de publier un article sur son projet. Ce sera une collaboration entre Sarah, sa professeure de l’université d’attache, Dre Rasha Alshaye et le professeur Vatanparast. Sarah aimerait continuer à tisser les liens qu’elle a créés avec le professeur Vatanparast et ses collègues chercheurs.
« C’est incroyable de travailler avec une équipe de recherche aussi passionnée et engagée. Leur volonté de partager leurs connaissances a fait de ce stage une expérience inoubliable et j’en serai éternellement reconnaissante. »
Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Saskatchewan pour leur soutien à l’égard du stage de recherche Globalink dans cet article. À l’échelle du Canada, le programme Stage de recherche Globalink reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île du Prince Édouard, du gouvernement du Québec et de Research Manitoba.
De plus, Mitacs a le plaisir de travailler avec les partenaires internationaux suivants pour soutenir Globalink : Universities Australia; l’Université de São Paulo du Brésil; China Scholarship Council, Campus France, le service d’échange universitaire allemand, le secrétariat d’éducation publique du Mexique et Tecnológico de Monterrey; le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la Tunisie; Mission universitaire de Tunisie en Amérique du Nord et Fondation ukrainienne canadienne de Taras Shevchenko.
Êtes-vous confronté à un défi d’affaires qui pourrait bénéficier d’une solution de recherche? Si tel est le cas, contactez Mitacs aujourd’hui pour discuter des opportunités de partenariat : BD@mitacs.ca
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