Réaffiché avec l’autorisation de l’Université de Lethbridge (en anglais seulement).

Des étudiants de premier cycle des quatre coins du globe ont la possibilité de parfaire leurs connaissances cet été à l’Université de Lethbridge dans le cadre du Programme de stages de recherche Mitacs Globalink.

Mayela Sosa, une étudiante de troisième année en psychologie à l’Université de la Guadalajara, au Mexique, étudie en neuroscience. Elle travaille sur une étude portant sur la préhension dans le laboratoire Brain in Action de Claudia Gonzalez.

« J’ai choisi ce projet à cause du professeur et parce qu’il est davantage lié aux mouvements et à la neuroscience que les autres projets », explique-t-elle. « J’apprends énormément. Bon nombre de mes amis ont essayé d’obtenir un stage au Canada, et je suis vraiment reconnaissante envers Mitacs de m’avoir donné cette occasion. »

« Le programme Mitacs Globalink est sensationnel. Après avoir recensé des étudiants talentueux du premier cycle, qui sont des personnes hautement qualifiées, on les invite à venir au Canada pendant 12 semaines pour acquérir une expérience dans le domaine de la recherche », indique Mme Gonzalez, professeure en éducation physique et en kinésiologie de l’Université de Lethbridge. « À la faculté, le programme me donne l’occasion de pouvoir compter sur deux mains supplémentaires dans le laboratoire et sur une étudiante qui, je l’espère, inspirera ou stimulera la recherche au Canada et à l’Université de Lethbridge. »

Santhosh Polubothu, un étudiant en génie électrique de l’Indian Institute of Technology de Roorkee, près de New Delhi, effectue de la recherche sur la logique réversible sous la supervision de Jackie Rice, professeure en informatique et en mathématiques de l’Université de Lethbridge.

« J’ai fait quelques travaux sur l’électronique numérique lorsque je suis retourné à mon université; c’est pourquoi j’ai pensé que cela me serait plus utile. Ce projet était mon premier choix », avoue-t-il. Le Programmee de stages de recherche Mitacs Globalink est l’un des meilleurs programmes dans le monde. Il est très difficile d’y être accepté, et l’allocation est très intéressante. Mais ce n’est pas tant l’argent que la recherche que nous effectuons qui nous intéresse. »

Neeraj Prakash, qui étudie en génie physique au National Institute of Technology de Calicut, en Inde, travaille sous la supervision d’Adriana Predoi-Cross, professeure en physique de l’Université de Lethbridge.

« C’est pour moi une bonne expérience de travailler dans le laboratoire. Même si je suis étudiant du premier cycle, j’ai la possibilité de travailler comme chercheur, précise-t-il, en ajoutant qu’il apprécie particulièrement le fait de pouvoir apporter une contribution au projet sur lequel il travaille.

Houlin Yu, étudiant de premier cycle en biologie à la Northwest Agriculture and Forestry University de Yangling, en Chine, travaille dans le laboratoire de biologie végétale d’Elizabeth Schultz sur un projet ayant pour but de définir le rôle de la famille de gènes FKD1 à l’aide de feuilles de l’Arabidopsis thaliana ou arabette de Thalius. Pour Yu, il s’agit de sa première visite dans un autre pays, et il cherche à tirer profit le plus possible des nombreuses expériences qui s’offrent à lui.

« Les paysages sont spectaculaires, et les gens sont très accueillants », indique Yu. « J’adore le laboratoire dans lequel je travaille. J’aimerais revenir ici pour faire mes études de maîtrise sous la supervision de madame Schultz ».

Les étudiants ont tout de même réussi à avoir du plaisir entre leurs activités professionnelles. Ils ont visité le centre-ville de Lethbridge et le Parc national des Lacs-Waterton, participé à un jeu d’aventures à l’intérieur, visité le tecconnect [ un incubateur d’entreprises haute technologie de Lethbridge ], et célébré la fête du Canada au lac Henderson.

Légende de la photo : Les étudiants du programme Mitacs Globalink, de gauche à droite, Mohamed Alanquri, Kanika Parashar, Neeraj Prakash, Santhosh Polubothu, Oba Harding, administrateur de Mitacs, Luong Ai My, Mayela Sosa et Houlin Yu. Deux stagiaires ne sont pas dans la photo.