See02 Energy, une entreprise de Calgary, espère que sa technologie de pointe aidera à transformer le fléau des émissions de gaz à effet de serre en combustibles et en produits chimiques à haute valeur.
Le Défi
Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) à l'échelle mondiale augmentent en flèche et atteignent des niveaux jamais vus en 800 000 ans.
« Notre but est de transformer le CO2 d’un passif à un actif rentable, tout en réduisant la dépendance mondiale vis-à-vis des carburants fossiles et en diminuant notre empreinte carbone collective, » dit le professeur Paul Addo, un expert en conversion et stockage d’énergie, en matériaux avancés et en systèmes électrochimiques. Le professeur Addo et la cofondatrice Beatriz Molero Sanchez, PhD, ont lancé See02 Energy afin d’attaquer le problème.
La Solution
Working within University of Calgary Professor Viola Birss’s chemistry laboratory as postdoctoral fellows, Addo and Sanchez, at the time both Mitacs Elevate interns, developed technology that captures and converts carbon dioxide into high-value products.
With the help of Innovate Calgary, the postdocs transferred the IP from the university to launch their start-up, SeeO2 Energy. The company’s product is a high-temperature electrolyzer that uses CO2 from waste streams, and converts it into carbon monoxide, hydrogen, syngas and pure oxygen, all of which can be used downstream or sold for profit.
L'impact
Pour chaque tonne de CO2 extraite et réutilisée, trois tonnes d'émissions de CO2 sont éliminées, explique Mme Molero Sanchez. « Si nos utilisateurs finaux, p. ex. des fabricants de produits pétrochimiques ou de plastiques verts, se servaient de nos appareils à l'échelle commerciale, nous pourrions considérablement diminuer les émissions de CO2, ce qui équivaut à retirer 100 millions de voitures de la route ou 700 000 avions à réaction du ciel », a‑t‑elle indiqué.
Un prototype à échelle réduite a été mis au point, et l'entreprise tente maintenant d'obtenir du financement de démarrage afin de mettre au point un appareil d'essais sur le terrain de plus grande envergure, dont les essais doivent commencer en 2020. Les premières entreprises à faire l'essai de cette technologie comprennent notamment un producteur de plastique vert des États‑Unis et ATCO Energy. L'expédition des modèles commerciaux devrait commencer en 2021.