Les universités devraient se concentrer sur ces deux éléments pour appuyer des entrepreneurs et des entreprises en démarrage : Table ronde

10/25/2018

La semaine dernière, la cinquième Journée sur la Colline annuelle de Startup Canada a réuni des entrepreneurs, des investisseurs, des politiciens et des décideurs pour le plus grand événement national portant sur l’entrepreneuriat. Mitacs était fier de participer à l’événement et a commandité une table ronde qui réunissait des étudiants-entrepreneurs, des formateurs et des mentors qui œuvrent activement pour faire croître des entreprises.  

En référence aux thématiques qui sont ressorties d’un document de recherche récemment publié par Mitacs, Jason Daly, catalyseur d’entreprise et défenseur des jeunes, a amené les participants à la table ronde à discuter de leurs idées et de leurs expériences afin de décrire les façons dont les universités travaillent pour appuyer l’entrepreneuriat canadien.       

L’une des thématiques qui s’est vite dégagée de la discussion était le besoin de flexibilité dans les approches d’apprentissage et d’éducation. Ce sentiment a été exprimé par Cameron Ritchie, qui a plus tard été nommé Jeune Entrepreneur de l’Année par Startup Canada en tant que PDG et cofondateur de HomeWurk. Cameron a souligné que grâce à son expérience du lancement d’une entreprise tandis qu’il était toujours élève du secondaire, ainsi qu’à ses études actuelles à l’Université du Nouveau-Brunswick, il connaît déjà des étudiants qui changent de spécialisation ou qui se sentent enlisés parce que les programmes d’études qu’ils ont choisis ne reflètent pas des intérêts et des priorités en constante évolution. Les programmes d’études postsecondaires doivent devenir plus flexibles et réactifs aux besoins de l’étudiant, a-t-il expliqué.

De telles approches à l’éducation sont particulièrement importantes quand on travaille avec des étudiants-entrepreneurs qui ont un ensemble de compétences et d’expériences diverses, et qui poursuivent des objectifs et des priorités variés. Pour cette raison, des programmes et des initiatives qui appuient l’entrepreneuriat doivent adopter ce que Iain Klugman, PDG de Communitech, décrivait comme « la conception axée sur l’entrepreneur ». Avec une telle approche, les entrepreneurs sont dirigés vers les services ou les ressources dont ils ont besoin pendant qu’ils développent des idées ou font croître leurs entreprises, et ont accès, en temps opportun, à des programmes et des services d’un réseau de soutien complet.    

Dans la région de Waterloo, établir un écosystème entrepreneurial axé sur l’entrepreneur implique la coordination des parties prenantes, incluant deux universités locales, des partenaires du secteur des technologies réputé de la région, et des programmes d’entrepreneuriat chefs de file tels que Communitech et le programme Velocity à l’Université de Waterloo. Concevoir et maintenir une telle approche exige l’établissement de relations parmi des partenaires dans la communauté, a expliqué Iain, où chaque partie de l’écosystème est responsable de faire des liens avec les autres.    

« Les écosystèmes sont désordonnés et ils nécessitent du travail et de l’engagement, et il s’agit de relations. Quand tout le monde partage le même objectif, je pense qu’on peut se concentrer sur la question « c’est quoi mon rôle dans tout ceci et [comment puis-je m'assurer de] ne pas empiéter sur les rôles des autres et faire de doubles emplois? Il s'agit vraiment d’un engagement à réaliser un objectif plus important que celui que cherchent à atteindre les universités, les écoles ou la communauté. »

Chinova Bioworks fournit un exemple d’une entreprise en démarrage qui a profité d’une gamme de programmes et de soutiens qui se trouvent dans le cadre de la communauté d’entrepreneuriat dynamique de Fredericton, et qui ont tous contribué à la réussite de l’entreprise. La fondatrice et PDG Natasha Dhayagude a remercié Startup Canada, le Programme d'aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches Canada (CNRC-PARI), le programme Mitacs Accélération et la communauté d’organisations de soutien aux entreprises d’avoir fourni à son entreprise de l’accès au talent et aux ressources, et d’avoir relié l’entreprise à l’infrastructure universitaire, telle que des laboratoires, à des fins de R-D.  « Dans notre région, on n’a pas vraiment accès aux services de laboratoire, donc il est difficile pour les entrepreneurs dans le domaine de la biotechnologie de progresser au-delà de l’étape R-D. Utiliser et capitaliser sur des programmes comme ceux de Mitacs nous a donc beaucoup aidé à édifier notre produit, et cela a été la clé de la réussite de notre entreprise. Cela a été essentiel pour nous. »

À mesure que les entreprises comme Chinova Bioworks songent à percer les marchés internationaux, il peut y avoir de nouvelles occasions pour les universités de jouer un rôle. Sophia Leong, directrice générale du programme MBA pour cadres Telfer à l’Université d’Ottawa, a suggéré que de nouvelles plateformes sont requises pour relier les écosystèmes entrepreneuriaux régionaux du Canada au reste du monde, car « le monde devient si petit et la vitesse de changement est si rapide, la transformation se passe, et en fin de compte ce sont les entrepreneurs qui stimuleront la prospérité économique du Canada. Toutes les parties prenantes clés dans un écosystème doivent créer collectivement cette plateforme coordonnée pour les entrepreneurs. » 

Quand on a demandé aux participants de la table ronde d’offrir une phrase finale pour décrire le campus entrepreneurial de demain, ils envisageaient des universités qui sont bien coordonnées avec d’autres services, programmes et plateformes qui appuient l’entrepreneuriat. L'accent mis sur le renforcement de la coordination dans l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial a consolidé les principales conclusions du document de recherche Mitacs Entrepreneurs sur le campus : soutien universitaire pour les entreprises en démarrage.

Il est clair qu’il y a des raisons d’être optimistes et enthousiastes quant à l’avenir, au fur et à mesure que les universités continuent à développer des façons flexibles et réactives d’appuyer les entrepreneurs. Mitacs remercie les participants à la table ronde d'avoir partagé leurs informations de première main. 

 

 


Contact pour les médias

Jacqueline Mason
Directrice, communications
514-247-0542 | jmason@mitacs.ca
Mitacs
Katharine O’Brien
Spécialiste en communication
438-304-3716 | kobrien@mitacs.ca

Mitacs