Détermination du potentiel de contamination en radon de l’air intérieur des bâtiments canadiens à partir d’indicateurs radiogéochimiques et d’une approche par apprentissage automatique
Le radon est un gaz radioactif naturellement présent dans la croûte terrestre. Il provient de la désintégration de son élément parent, i.e. l’uranium. Le radon est ubiquitaire à la surface terrestre, c'est-à-dire qu'on le retrouve partout, mais à des niveaux variables d’un endroit à l’autre. On peut également le retrouver dans les eaux souterraines. Là où le bât blesse c'est que ce gaz radioactif peut s’infiltrer dans les bâtiments, principalement par les fondations. En s'accumulant, il peut atteindre des concentrations néfastes pour la santé. Il est ainsi considéré comme étant la seconde cause de cancer des poumons après le tabagisme, et donc, la première cause chez les non-fumeurs (WHO, 2009).
Comme ce gaz est inodore, incolore et sans goût, il est indétectable par les sens. Il est ainsi primordial d'estimer les concentrations potentielles sur les territoires habités afin de connaître l'exposition à laquelle les citoyens font face. L'estimation de ces niveaux de radon sur le territoire canadien constitue l'objectif principal de ce projet de recherche.