Selon le plus récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC), les événements extrêmes tels que les précipitations intenses sont susceptibles d’augmenter en intensité et en fréquence au Canada. Au Québec, cette augmentation aura des impacts considérables sur l’ensemble des secteurs d’activité de la province, tels que l’agriculture, l’énergie et l’aménagement du territoire. La quantification de cette augmentation ainsi que l’étude de ces impacts se font généralement à l’aide des précipitations simulées par les modèles climatiques. Ces modèles comportent toutefois des biais qu’il est nécessaire de corriger avant de pouvoir utiliser les résultats de simulations dans les études d’impact. Les méthodes de post-traitement actuellement utilisées pour corriger ces biais modifient la distribution empirique des précipitations simulées en fonction d’une distribution de référence. La correction n’est cependant pas précise pour les valeurs extrêmes. Le projet proposé a pour but de développer une méthode de correction de biais paramétrique adaptée pour les valeurs extrêmes. Les précipitations simulées servent, entre autres, pour les études d’impacts hydrologiques. L’amélioration du post-traitement des précipitations simulées aura une influence directe sur la qualité des simulations hydrologiques, surtout au niveau de la simulation des événements extrêmes tels que les crues.