Haine, désinformation et francophonie minoritaire

La haine en ligne et la désinformation contribuent à la polarisation sociale et à la marginalisation des groupes les plus vulnérables. Ils représentent une menace importante au bon fonctionnement de notre démocratie. Actuellement, aucune recherche n’aborde la haine et la désinformation contre les minorités francophones au Canada. Pourtant au Nouveau-Brunswick, les messages hostiles sur les médias sociaux et la diffusion des fausses nouvelles ont été largement mobilisés afin de marginaliser la minorité francophone. Cette situation précaire pour la minorité francophone nous pousse à réfléchir sur le rôle de la désinformation et de la haine en ligne dans le jeu démocratique. Trois questions seront abordées : 1. Quels sont les griefs véhiculés par les commentaires haineux en ligne et les messages de désinformation associés au bilinguisme officiel de la province? 2. Est-il possible d’établir les profils types des détracteurs? 3. Est-il possible de comprendre le processus d’engagement? Pour répondre à ces questions, nous allons utiliser une méthode mix. D’une part, nous allons avoir accès à plusieurs données de type quantitatives par l’élaboration d’un sondage. De plus, nous allons rencontrer les acteurs et les consommateurs de fausses nouvelles afin d’avoir une vue sur leur expérience. Ainsi, cette étude permettra d’approfondir nos connaissances sur ces phénomènes et de proposer des solutions afin de confronter ces défis.

Intern: 
Gilbert McLaughlin
Superviseur universitaire: 
Michelle Landry
Province: 
New Brunswick
Partner University: 
Discipline: