Leader chevronné, Stephen Lucas, Ph. D., possède une vaste expérience dans le secteur public dans le domaine des politiques publiques touchant l’économie, l’innovation, l’énergie, l’environnement et le changement climatique, la santé et les services sociaux, ainsi que dans les relations entre le fédéral, les provinces et les territoires. Il arrive à Mitacs à titre de PDG en octobre 2024 et est déterminé à soutenir la recherche, l’innovation et le talent, ainsi qu’à favoriser des partenariats stratégiques entre le milieu postsecondaire, l’industrie et le gouvernement pour stimuler la croissance économique et la productivité au Canada, et pour aider à relever les défis sociétaux.
M. Lucas a été fonctionnaire au gouvernement du Canada pendant plus de 35 ans, dont 10 ans comme sous-ministre. Il était sous-ministre de Santé Canada depuis 2019, et a auparavant occupé le poste de sous-ministre d’Environnement et Changement climatique et de sous-secrétaire de Planification, Consultation et Affaires intergouvernementales pour le Bureau du Conseil privé (BCP). Avant ces mandats, il a été secrétaire adjoint du Cabinet, Politique du développement économique et régional au BCP et sous-ministre adjoint à Minéraux et métaux de Ressources naturelles Canada. M. Lucas a commencé sa carrière comme scientifique en recherche à la Commission géologique du Canada.
Avec l’Agence de la santé publique du Canada, il a dirigé la vaste réponse du gouvernement fédéral à la pandémie de Covid-19, en collaboration avec des partenaires du gouvernement et des communautés autochtones, des scientifiques, des organisations de santé locales et communautaires et le secteur privé, y compris la plus grande campagne de vaccination de l’histoire du Canada. M. Lucas a dirigé le travail entourant l’élaboration et l’adoption du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques de 2016, le premier plan national sur le climat du Canada avec les provinces et les territoires.
Stephen Lucas est titulaire d’un baccalauréat ès sciences avec distinction en génie géologique de l’Université Queen’s et d’un doctorat de l’Université Brown en géologie structurale et en tectonique. Il est un récipiendaire de la médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II et d’un prix décerné à l’occasion du 125e anniversaire de l’Université Queen’s (le Queen’s University 125th Award for Engineering Excellence) et d’une médaille d’or en génie géologique (Gold Medal in Geological Engineering).
Bruce MacDougall est un entrepreneur fort de plus de 25 ans d’expérience dans le secteur des technologies. Il s’investit dans le monde des affaires au Canada atlantique et porte un intérêt particulier aux entreprises en démarrage, aux stratégies d’entreprise et au leadership technologique. Il est aussi conseiller en stratégie de télécommunications et en développement de services de large bande dans les régions rurales et contribue au secteur des technologies océaniques par l’intermédiaire de COVE (Center for Ocean Ventures and Entrepreneurship). De 2016 à 2019, il a été le vice-président régional, Canada atlantique à Rogers Communications. À ce poste, il a mené les activités commerciales de Rogers auprès des entreprises et il a collaboré étroitement avec des leaders du secteur privé et du gouvernement dans la région. Bruce MacDougall a fondé Internetworking Atlantic Inc. (IAI), un fournisseur de services de télécommunications situé au Canada atlantique qui a été acquis par Rogers en 2015. Au cours d’une période de 15 ans, IAI a agi comme force innovatrice et perturbatrice dans le secteur des télécommunications. Il a été membre et président du conseil d’administration de Digital Nova Scotia, qui représente le secteur des TIC en Nouvelle-Écosse. Originaire du Québec, il est titulaire d’un diplôme en génie de l’Université McGill et d’un MBA de l’Université Queen’s. Installé à Halifax avec sa famille, il est ingénieur agréé dans trois provinces et membre de longue date d’IEEE. |
Bing Cao est fondatrice et PDG de Nanode Battery Technologies Ltd, une entreprise canadienne de premier plan spécialisée dans le développement de matériaux avancés de batterie pour les véhicules électriques, les systèmes de stockage d’énergie et l’électronique. Dans le cadre de ses fonctions, Bing Cao a joué un rôle déterminant dans la croissance de l’entreprise, le lancement d’innovations technologiques et l’adoption de solutions énergétiques propres.
Titulaire d’un doctorat en chimie de l’Université de l’Alberta, elle est spécialisée dans les technologies des énergies renouvelables, notamment les cellules solaires et les batteries. Son leadership au sein de Nanode Battery Technologies reflète son engagement profond à faire progresser la recherche de pointe et l’excellence opérationnelle.
Outre ses réalisations au sein de l’entreprise, Bing Cao défend avec ferveur la promotion de la diversité dans les domaines des STIM. Elle a apporté un soutien actif à la jeunesse, en particulier aux femmes, dans le secteur des sciences et des technologies. Son expérience antérieure en tant que vice-présidente du groupe de nanotechnologie de l’Université de l’Alberta lui a permis d’assurer le financement d’initiatives de sensibilisation et d’ateliers de commercialisation, ce qui témoigne de son dévouement à la promotion de la prochaine génération de talents scientifiques.
Tony Chahine a établi de solides relations politiques à Ottawa et Queen’s Park. Il connaît très bien Mitacs et a accueilli plusieurs stagiaires Accélération, ce qui ne constitue pas un conflit d’intérêts. Au contraire, nous considérons cela comme un avantage, car il s’agit d’un brillant homme d’affaires qui comprend pleinement notre proposition de valeur. En tant qu’immigrant libanais bien intégré au Canada, il apporte également de la diversité au conseil d’administration. Fort de ses expériences à la tête de plusieurs entreprises, il a également été un investisseur, ce qui lui permet d’apporter ses compétences en la matière au CA.
M. Chahine est un entrepreneur animé par la passion de résoudre des problèmes. Sa confiance inébranlable dans l’innovation technologique et son parcours qui l’a amené à bouleverser le statu quo lui ont permis de restructurer de nombreuses entreprises pour atteindre des ventes de plus d’un milliard de dollars et bâtir sa propre chaîne de magasins de vente au détail, qui vaut aujourd’hui plusieurs millions de dollars, partout au Canada.
Son impact transformateur sur les entreprises provient de son désir de bouleverser les marchés traditionnels en mettant au point de nouveaux produits et de nouvelles stratégies commerciales. En 1992, lorsqu’il a fondé Battery Plus, il était le premier à proposer des batteries innovantes sur le marché nord-américain où l’offre de technologie pour les batteries était insuffisante. Il a proposé une technologie de chargement rapide et une plus grande capacité afin de répondre à la demande en plein essor de l’époque. Considéré comme un expert de la transformation des marchés difficiles grâce à ses idées créatives, il a passé les 12 années suivantes en tant qu’investisseur, consultant et directeur commercial. Durant cette période, il a racheté Cotton Ginny pour restructurer cette chaîne internationale de magasins de vente au détail et concentrer ses activités sur le coton biologique et la durabilité environnementale.
Son entreprise en démarrage la plus récente, Myant, combine sa passion pour les technologies perturbatrices et ses connaissances approfondies de la résolution de problèmes sur le marché de la vente au détail et du marché grand public. Chez Myant, M. Chahine a réuni une équipe d’ingénieurs, de chimistes, de physiciens, de scientifiques et de créateurs de mode afin qu’ils collaborent à la création de solutions technologies portables et intégrées. Demandez-lui de vous parler des thermostats intégrés aux vêtements!
Amiee Chan, Ph. D., a plus de 15 ans d’expérience à des postes de direction et de recherche et développement dans l’industrie des télécommunications. Offrant un rare mélange de force technique et d’entreprise, sa vision stratégique a orienté le programme de développement de produits innovants de Norsat et a entraîné une croissance constante des recettes depuis sa nomination au poste de PDG en 2006. Elle a été nommée dans le Top 100 du Women’s Executive Network, s’est classée troisième dans la liste des meilleures femmes entrepreneures de PROFIT et de Chatelaine et a conduit Norsat à remporter un prix d’exportation de la Colombie-Britannique pour l’avancement de la technologie et de l’innovation. Elle est titulaire d’un MBA pour cadres de l’Université Simon Fraser, où elle s'est spécialisée en stratégie et nouvelles entreprises, et d’un doctorat en communications par satellite de l’Université de la Colombie-Britannique. Ingénieure accomplie, elle a été publiée plus d’une dizaine de fois, détient trois brevets américains et a participé à des équipes de recherche de haut niveau telles que le programme ACTS de la NASA. Amiee Chan est membre du conseil consultatif de génie de l’Université de la Colombie-Britannique et siège au conseil consultatif externe de la doyenne de la Beedie School of Business de SFU.
Len Daniels est le directeur de Daniels Management Consulting (DMC), qui se spécialise dans l’expertise en ressources humaines et en gestion. Il aide les organisations qui cherchent à améliorer leurs résultats commerciaux et à utiliser les talents de leurs plus importantes ressources, soit leur personnel.
La carrière de monsieur Daniels dans le domaine des ressources humaines et de la gestion d’entreprise a débuté dans le secteur privé et s’étend sur presque 15 ans. Il a eu la chance de travailler dans différents secteurs des ressources humaines tels que l’agriculture, les centres d’appel, les assurances, le registre des entreprises, les alcools, les jeux et les services policiers. Ces expériences lui ont permis d’acquérir une connaissance variée dans des environnements uniques et diversifiés.
Il travaille actuellement pour le radiodiffuseur public canadien en tant que directeur intérimaire des ressources humaines — Contenu (divertissement, actualités et sports). Dans le cadre ses fonctions, il est responsable de fournir des services de ressources humaines à un portefeuille de clients qui travaillent au Toronto Broadcast Centre dans les domaines de la commercialisation, de la communication, de la stratégie numérique, de la transformation, de la programmation, du divertissement, des sports, de l’équité, de la diversité et de l’inclusion.
Titulaire d’un diplôme en administration de l’Université de Regina, en partenariat avec l’Université des Premières Nations du Canada, ainsi que du titre de professionnel agréé en ressources humaines (Chartered Professional of Human Resources [CPHR]), Len Daniels est un fier membre de la Première Nation George Gordon.
Alex LaPlante est une cadre chevronnée en technologie, spécialisée dans l’intelligence artificielle, l’innovation et la transformation des entreprises. Elle est actuellement directrice intérimaire de Borealis AI, le laboratoire de recherche et développement de RBC pour l’intelligence artificielle. Avec son équipe, elle élabore et déploie des solutions d’intelligence artificielle de pointe pour résoudre des problèmes commerciaux complexes dans l’ensemble de l’entreprise. Auparavant, elle était directrice principale du développement des affaires et de la gestion des produits, où elle a conçu la vision des produits de Borealis et établi des partenariats stratégiques avec les parties prenantes de RBC.
Avant de se joindre à Borealis, Alex LaPlante était directrice générale de la recherche au Global Risk Institute. À ce titre, elle a dirigé une équipe diversifiée de chercheurs et chercheuses qui étudient les risques émergents pour le secteur financier, de l’intelligence artificielle au changement climatique, et a supervisé un portefeuille de financement de plusieurs millions de dollars comprenant des collaborations avec d’éminents et éminentes universitaires et des partenariats avec des établissements postsecondaires de premier plan. Elle est titulaire d’une maîtrise ès sciences et d’un doctorat en recherche opérationnelle de l’Université de Toronto, et d’un baccalauréat en génie mécanique avec une mineure en mathématiques de l’Université de Windsor.
Tout au long de sa carrière, madame LaPlante a été une leader d’opinion dans les domaines de la finance et de la technologie, avec une attention particulière portée à l’éthique de l’IA et au développement de systèmes robustes d’IA d’entreprise. Elle est intervenue lors de nombreuses conférences de haut niveau, notamment Collision et Sibos, et a publié des éditoriaux dans des publications de premier plan telles que la Harvard Business Review, Risk.net et le Globe and Mail. Alex LaPlante est passionnée par la promotion des femmes dans les STIM et a participé à de nombreuses initiatives visant à encourager les jeunes filles à poursuivre des carrières et des loisirs dans les STIM.
Arrivée à Halifax Partnership en tant que présidente et cheffe de la direction en juin 2019, Wendy Luther dirige l’organisation vers ses objectifs ambitieux du Plan de croissance économique d’Halifax : atteindre une population de 550 000 personnes et un PIB de 30 milliards de dollars d’ici 2031. Fervente défenseuse d’Halifax, elle tire parti de son expérience de leadership dans les secteurs public et privé pour représenter la Nouvelle-Écosse et sa capitale à l’échelle nationale et internationale. Wendy Luther adore établir de profondes relations de collaboration avec le monde des affaires, nos investisseurs et d’autres parties prenantes afin de contribuer au grand talent d’Halifax Partnership : jouer un rôle de premier plan pour placer Halifax en tant que ville de l’avenir, où les entreprises et les personnes prospèrent. Ce qui la passionne le plus à propos d’Halifax, c’est que la ville attire les jeunes et se veut un catalyseur pour entreprises dynamiques.
De 2003 à 2014, John Milloy a été député à l’Assemblée législative de l’Ontario pour la circonscription de Kitchener–Centre. Au cours de cette période, il a assumé la responsabilité d’un certain nombre de portefeuilles du Cabinet : ministre de la Formation et des Collèges et Universités; de la Recherche et de l'Innovation; des Services sociaux et communautaires; des Services gouvernementaux et Leader parlementaire du gouvernement. Auparavant, M. Milloy a été directeur des affaires publiques pour le Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale (CIGI), un groupe de réflexion de Waterloo. Avant de se joindre au CIGI, il a travaillé sur la Colline du Parlement, pour plusieurs ministres influents, dont cinq ans dans le bureau du premier ministre Jean Chrétien.
Lorsqu’il a quitté la politique, M. Milloy est retourné dans la sphère universitaire. Il occupe actuellement le poste de codirecteur du centre d’éthique publique et de professeur agrégé d’éthique publique au Waterloo Lutheran Seminary et est le premier praticien en résidence du département de sciences politiques de l’Université Wilfrid-Laurier. Il est aussi chargé de cours au programme de maîtrise en service public à l’Université de Waterloo. Outre ses fonctions au sein de Mitacs, M. Milloy siège à d’autres conseils, notamment celui du Research Institute for Aging. Il siège également au conseil consultatif de l’entreprise ApplyBoard de Kitchener.
M. Milloy est titulaire d’un baccalauréat ès arts avec spécialisation de l’Université Carleton, d’une maîtrise de la London School of Economics, et d’un doctorat en histoire moderne de l’Université d’Oxford, où il a été boursier du Commonwealth Scholarship Commission. Il est l’époux de la physicienne Sara Pendergast et a deux jeunes garçons.
Nabila Mohammed est cadre en finance et possède une grande expertise dans les domaines de la finance, des opérations et de la technologie. En tant que cheffe de la direction financière de Fibrose kystique Canada, madame Mohammed est responsable de l’élaboration des décisions stratégiques, de l’efficacité organisationnelle et des initiatives de transformation. Nabila Mohammed excelle dans l’optimisation des processus, l’apport de connaissances stratégiques et la direction de projets complexes qui s’harmonisent avec les objectifs de Fibrose kystique Canada et les font progresser.
Elle a progressivement gravi les échelons en occupant des postes de direction dans le domaine de la réglementation des soins de santé et à l’hôpital pour enfants malades (Hospital for Sick Children). Dans ces fonctions, elle a mené avec succès des initiatives de transformation dans les domaines de la finance et de la technologie, ce qui a permis d’améliorer l’efficacité opérationnelle et la modernisation stratégique.
Nabila Mohammed est titulaire d’un MBA de l’Université Wilfrid Laurier et est comptable professionnelle agréée (CPA).
Mario Pinto, Ph. D., s’est joint à l’équipe de direction de l’Université du Manitoba en qualité de vice-recteur à la recherche et aux affaires internationales en octobre 2022, après avoir occupé les postes de vice-chancelier adjoint à la recherche à l’Université Griffith et de directeur du Gold Coast Health & Knowledge Precinct dans le Queensland, en Australie (2020-2022). Auparavant, il a été président du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, président du Conseil mondial de la recherche, coprésident du Comité mixte de coopération scientifique et technologique Inde-Canada et vice-recteur à la recherche de l’Université Simon Fraser, au Canada, où il était également titulaire de la chaire de chimie.
Depuis l’obtention de son diplôme de premier cycle et de son doctorat de l’Université Queen’s, en Ontario, M. Pinto a publié plus de 250 articles dans le domaine de la biologique chimique. Sa vision de la recherche est simple, mais solide. « Ce qui compte, c’est la reconnaissance de l’incidence des travaux de recherche. Tout s’articule autour de la qualité des publications et de l’innovation, dit-il. Les chercheurs et chercheuses doivent oser prendre des risques et s’efforcer d’exercer une plus grande influence dans leurs domaines d’intérêt respectifs. »
M. Pinto est membre de la Société royale du Canada. Il a établi des partenariats entre plusieurs disciplines universitaires, et avec de nombreux chefs de file du secteur et leaders commerciaux, dont la Bourse de Bombay et la Indian Oil Corporation. Il a également partagé des pratiques exemplaires avec la Fondation nationale des sciences du Sri Lanka. En tant que membre fondateur du Centre for Drug Research and Development, de Zone Start-Ups India, de VentureLabs® et de Venture Connection, M. Pinto possède une vaste expérience de la commercialisation de la recherche.
M. Pinto se fait le champion de la connectivité mondiale en vue d’accroître la visibilité des travaux en adoptant différents points de vue. Il est aussi un champion de l’équité, de la diversité et de l’inclusion en recherche et en innovation. Il a par ailleurs présidé le 11e Gender Summit, qui portait sur le pluralisme comme moyen de contrer les modes de pensée restrictifs.
Depuis octobre 2022, M. Pinto est vice-recteur à la recherche et aux affaires internationales. Fort de ses réalisations en tant que vice-chancelier adjoint à la recherche à l’Université Griffith et de directeur du Gold Coast Health & Knowledge Precinct, où il a travaillé en collaboration avec le Gold Coast University Hospital, le Gold Coast Private Hospital, le Gold Coast City Council et le gouvernement de l’État du Queensland, il attire de nouveaux développeurs et de nouveaux domaines d’activité dans son secteur, en plus de faire le pont entre les chercheurs et chercheuses universitaires et en milieu hospitalier et les partenaires commerciaux.
Karen Shaw est une avocate expérimentée en droit des sociétés et en droit commercial dans les services financiers, spécialisée dans la gouvernance d’entreprise, les investissements, la technologie financière, l’assurance, la gestion de la propriété intellectuelle et les services bancaires. Avec une expérience de secrétaire de l’organisation dans plus de 45 conseils d’administration, de directrice du conseil d’administration d’un fonds d’investissement et de membre de plusieurs comités de conseil d’administration, elle possède une solide expérience en matière de gouvernance des conseils d’administration.
Karen Shaw est actuellement directrice des affaires juridiques de la Financière Fairstone inc., un prêteur subsidiaire et une filiale de la Banque Fairstone du Canada, où elle s’occupe des quatre secteurs d’activité de l’entreprise : le prêt direct, le financement des points de vente au détail, le financement automobile et les cartes de crédit. Auparavant, elle a été la première avocate générale de Nesto Inc. Membre de l’équipe de direction, elle a soutenu la direction pendant la croissance rapide de la technologie financière et la création de nouveaux secteurs d’activité en tant que prêteur et administrateur de prêts hypothécaires. À Standard Life Investments, puis à Gestion de placements Manuvie, madame Shaw a occupé le poste de conseillère juridique des filiales d’investissement de ces compagnies d’assurance. Avant de travailler en interne, Karen Shaw était collaboratrice principale à Osler, Hoskin et Harcourt s.r.l., où elle s’occupait principalement des financements, des fusions et acquisitions, des licences, de la propriété intellectuelle, de la gouvernance et des mandats de valeurs mobilières.
Avant d’être avocate, madame Shaw a travaillé dans le milieu universitaire en tant que chercheuse scientifique, et elle est titulaire d’un doctorat en médecine expérimentale de l’Université McGill. Elle a occupé deux postes de chercheuse postdoctorale, le premier à la Harvard Medical School et dans ses établissements connexes (Dana Farber Cancer Institute, Center for Blood Research), où ses recherches visaient à déterminer les actions moléculaires de la réponse immunitaire dans le cancer. Le deuxième était au National Institute of Aging des NIH, où elle a créé un modèle de barrière hématoencéphalique du VIH afin d’élucider la manière dont les médicaments thérapeutiques peuvent arriver à traiter un cerveau malade. Elle a été membre de la section Drug Design & Development et a travaillé sur un nouveau médicament contre la maladie d’Alzheimer et sur une nouvelle action neurothérapeutique d’un médicament contre le diabète. Karen Shaw a publié 16 articles scientifiques et détient 9 brevets américains.
Paul Smith a obtenu un doctorat en chimie à l’université de Bath, en Angleterre, en 1991, et un MBA à la Rotman School of Management, à l’Université de Toronto, en 2001. De 1992 à 1995, il a été chercheur postdoctoral au laboratoire Guillet de l’Université de Toronto.
De 2011 à 2021, Paul Smith a été membre de l’équipe de direction de Xerox et vice-président et directeur du Centre de recherche Xerox du Canada, le laboratoire mondial de recherche sur les matériaux de Xerox, responsable des dispositifs pour l’IdO, les technologies propres et les matériaux 3D.
En partenariat avec le Conseil national de recherches du Canada, M. Smith a contribué à la création du Campus canadien de fabrication de matériaux de pointe, un partenariat entre le gouvernement et le secteur privé pour la recherche et développement de classe mondiale axée sur la commercialisation de technologies essentielles.
À l’automne 2021, M. Smith s’est joint à l’Institut Périmètre à titre de directeur général et chef de l’exploitation.
De 2019 à 2020, il a été président de l’Institut de chimie du Canada et de 2020 à 2021, pendant la pandémie de COVID, il a assumé le rôle de directeur général par intérim.
Paul Smith a été le premier président d’IntelliFLEX et de la Canadian Printed Electronics Industry Association, a été directeur du conseil d’administration de NGen Canada et président du Council for Innovation and Commercialization du Conference Board du Canada. En 2009, il a siégé au premier conseil d’administration du Centre canadien de la politique scientifique. De 2014 à 2018, il a siégé au Comité des partenariats de recherche du CRSNG. Paul Smith a reçu en 2023 la médaille du Canada de la Society of Chemical Industry (SCI). Il est l’inventeur désigné de 78 brevets américains et a été publié 15 fois.
Ridha Ben Mrad, ing., est chef de la recherche et directeur scientifique de Mitacs, directeur du Groupe mécatronique et microsystèmes et professeur au Département de génie mécanique et industriel de l’Université de Toronto. Il s’est joint à l’Université de Toronto en 1997, après avoir occupé des postes au Conseil national de recherches du Canada et au Laboratoire de recherche Ford. Il s’est joint à Mitacs en 2016 et est actuellement président du Conseil de la recherche et de l’innovation de Mitacs. Il est également président et chef de la technologie de Sheba Microsystems Inc., un fabricant torontois de caméras pour les industries des téléphones intelligents et de l’automobile.
Ses recherches portent sur les microactionneurs et les capteurs, les microsystèmes électromécaniques, la microfabrication et le développement de dispositifs à base de matériaux intelligents. Il a dirigé un grand nombre de collaborations avec des entreprises partenaires dans tout le Canada, travaillant au développement d’un certain nombre de nouvelles technologies. Ses travaux de recherche ont donné lieu à plus de 30 brevets aux États-Unis, au Canada, en Europe et en Chine, et à plus de 250 publications de recherche évaluées par des pairs. Il a supervisé les travaux de plus de 22 étudiantes et étudiants au doctorat, de 45 étudiantes et étudiants à la maîtrise, de 23 chercheuses et chercheurs, de 3 chercheuses et chercheurs au postdoctorat, et plus de 100 finissantes et finissants du premier cycle.
Il a reçu le prix d’enseignement en début de carrière de la faculté et le prix De l’innovation Connaught et siège à plusieurs comités, y compris le comité directeur de l’IEEE Journal on Micro Electro Mechanical Systems et le comité de publication IEEE IES. Il a également été rédacteur en chef de diverses publications, notamment le Journal of Mechatronics et les transactions IEEE / ASME sur la mécatronique. Il a été le directeur fondateur de l’Institut de robotique et de mécatronique de l’Université de Toronto et a été président associé de la recherche de son département
Jean-François Bousquet s’est joint au Département de génie électrique et informatique de l’Université Dalhousie en juillet 2013. Il est diplômé de Polytechnique Montréal où il a obtenu un baccalauréat en génie électrique en 2001. Le chercheur est également titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en génie informatique de l’Université de Calgary, respectivement obtenus en 2007 et 2011. Là-bas, il s’est penché sur la mise en œuvre de circuits intégrés à faible puissance appliqués aux communications sans fil. Entre 2009 et 2011, il a travaillé chez Ciena en tant que concepteur de circuits intégrés analogiques à grande vitesse pour le développement de réseaux de communication cohérents par fibre optique. Depuis que Jean-François Bousquet s’est joint à l’Université Dalhousie, il a créé un programme de recherche sur les communications et les technologies sous-marines. Son intérêt se porte tout particulièrement sur la mise en œuvre de réseaux sous-marins à l’aide de systèmes électroniques à faible puissance. Sa passion est d’utiliser des circuits hautement intégrés pour créer des systèmes de communication reconfigurables. Depuis 2019, il est le directeur du Département de génie électrique et informatique. Il est actuellement rédacteur adjoint au Journal canadien de génie électrique et informatique.
Michelle Chrétien est vice-présidente adjointe à la recherche au Collège Conestoga. Elle était auparavant la directrice du Centre for Advanced Manufacturing and Design Technologies du Collège Sheridan. Avant de se joindre au Collège Sheridan, Michelle Chrétien a passé 12 ans au Centre de recherche Xerox du Canada, où elle a occupé divers postes, notamment ceux de gestionnaire de programme mondial (matériaux électroniques), de gestionnaire principale de la recherche et développement (science des matériaux) et de gestionnaire de programme (partenariats stratégiques). Elle se concentre sur la direction et la facilitation de la recherche appliquée dans le domaine de la fabrication de pointe, y compris l’impression 3D, l’automatisation, la robotique, la conception assistée par ordinateur et l’électronique imprimée et flexible.
Elle est passionnée par la commercialisation de l’innovation, la mobilisation du public en science, et l’équité et la diversité dans le domaine de la recherche. Elle a une grande expérience de la collaboration avec les entrepreneur·es et les entreprises pour les aider à atteindre leurs objectifs commerciaux et technologiques. Elle a relevé des défis tels que le développement de nouveaux matériaux et processus pour l’impression 3D et l’électronique portable, ainsi que la mise en place de nouvelles capacités et infrastructures pour soutenir l’innovation dans le domaine de la fabrication de pointe.
Michelle Chrétien est titulaire d’un baccalauréat en chimie de l’Université Dalhousie et d’un doctorat en chimie physique de l’Université d’Ottawa. Sa thèse de doctorat a été mise en nomination pour la médaille du Gouverneur général et a reçu le prix de l’IUPAC pour les jeunes chimistes. Elle a été chercheuse postdoctorale du CRSNG au Centre des applications biologiques de la spectrométrie de masse à Montréal. Elle a publié 23 articles scientifiques dans des revues à comité de lecture et détient 82 brevets aux États-Unis sur de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies de fabrication. Elle a reçu de nombreux prix, dont le certificat d’excellence Xerox et le Prix d’innovation Femmes en STIM d’intelliFLEX.
Elle siège au conseil d’administration du Réseau canadien du CRSNG sur l’électronique imprimée verte (GreEN), du Centre de commercialisation de l’innovation en recherche (RIC), de l’IntelliFLEX Innovation Alliance et de l’Association de hockey mineur d’Erindale. Elle est également conseillère et mentore pour le Centre RIC et EDGE, le carrefour de l’entrepreneuriat du Collège Sheridan.
Ian D. Gates, ingénieur, Ph. D., FACG, est professeur au département de génie chimique et pétrolier de l’Université de Calgary. Avant d’entrer au service de l’Université en 2004, il a travaillé pendant sept ans dans le secteur privé. Professeur Ian Gates est titulaire d’un baccalauréat ès sciences de l’Université de Calgary, d’une maîtrise ès sciences de l’Université de la Colombie-Britannique, ainsi que d’un doctorat de l’Université du Minnesota, tous en génie chimique. Depuis 2016, il est le directeur du programme Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada de l’Université de Calgary, l’initiative de recherche mondiale sur les ressources non classiques durables à faibles émissions de carbone dotée d’un budget de 75 millions de dollars, dont il dirige la recherche sur l’énergie (plus de 80 projets de recherche financés, auxquels participent plus de 200 membres du corps professoral de l’université ainsi que plus de 500 étudiantes et étudiants des cycles supérieurs).
Les recherches du professeur portent sur le pétrole lourd et la technologie des sables bitumineux, l’hydrogène (gazéification in situ du pétrole lourd et pyrolyse du méthane), les émissions de méthane et la science des matériaux des systèmes énergétiques. Depuis son arrivée à l’Université, il a supervisé 37 personnes doctorantes, 35 étudiantes et étudiants à la maîtrise en sciences et 8 personnes étudiant à la maîtrise en génie (avec thèse), 29 étudiantes et étudiants de premier cycle effectuant un stage de recherche d’été, ainsi que 32 ingénieurs chercheurs et ingénieures chercheuses, associé·es de recherche et chercheurs et chercheuses au postdoctorat dans son groupe de recherche. Ses recherches ont donné lieu à la publication de plus de 230 articles évalués par des pairs et à 65 brevets (33 accordés, 24 en attente et 8 abandonnés), dont plusieurs ont été brevetés dans plus de 10 pays. Entrepreneur accompli, Ian Gates a cofondé plusieurs entreprises, dont Gushor (vendue à Schlumberger en 2013), Proton Technologies (qui produit de l’hydrogène à partir de pétrole lourd), Solideum (qui transforme du bitume solide), Molten Alloy Technologies, TOSSA, ainsi que plusieurs cabinets-conseils.
Professeur Gates a reçu plusieurs prix depuis son arrivée à l’Université de Calgary, notamment 12 prix d’enseignement, un Prix Killam de l’innovation pédagogique (2016), un prix ASTECH (Innovation in Oil Sands Research, 2016), un Prix Killam d’enseignement (2018) et un Prix Frank Spragins Summit Award de l’APEGA (2019).
Randy Herrmann est directeur du programme d’accès au génie (Engineering Access Program ou ENGAP) à l’Université du Manitoba. Ce programme de soutien vise à aider les étudiantes et les étudiants métis, inuits et des Premières Nations qui souhaitent obtenir un diplôme en génie. En 1988, il a obtenu un baccalauréat ès sciences en géologie appliquée à l’Université du Manitoba. Pendant 10 ans, il a travaillé en tant qu’ingénieur en géotechnique, conseiller des services techniques et gestionnaire de projets avant d’occuper ses fonctions actuelles. Au fil des années, en travaillant auprès des communautés autochtones canadiennes et dans le milieu du génie, Randy Herrmann a pu constater le manque d’ingénieures et ingénieurs issus des Premières Nations et des communautés métisses et inuites. Il a aussi remarqué les obstacles rencontrés par ces étudiantes et ces étudiants pour obtenir un diplôme. Sa volonté de contribuer à changer les choses et à faciliter l’accès aux études en génie pour la communauté étudiante autochtone l’a mené à son poste de directeur de l’ENGAP, poste qu’il occupe depuis 1998. Il est membre d’Ingénieurs Canada et de l’Académie canadienne du génie. Il est également membre de Engineers Geoscientists Manitoba et de la communauté métisse du Manitoba.
La Dre Nada Jabado est professeure de pédiatrie à l’Université McGill et neuro-oncologue pédiatrique à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Elle a effectué sa résidence en pédiatrie avec une spécialisation en hémato-oncologie. Elle a également obtenu un doctorat en immunologie à Paris, en France, ainsi qu’une bourse postdoctorale en biochimie à l’Université McGill. Elle a commencé sa carrière en tant que chercheuse indépendante à McGill en 2003, en lançant un programme de recherche sur les tumeurs cérébrales pédiatriques qui est aujourd’hui inégalé. Son groupe a découvert que les astrocytomes pédiatriques de haut grade sont moléculairement et génétiquement distincts des tumeurs adultes. Plus important encore, le groupe a identifié un nouveau mécanisme moléculaire à l’origine de l’astrocytome pédiatrique de haut grade, à savoir des mutations somatiques récurrentes dans la queue des variants de l’histone 3 (H3.3 et H3.1).
Les travaux novateurs de la Dre Jabado ont été à l’origine d’un changement de paradigme en cancérologie grâce à l’identification des mutations des histones dans les maladies humaines. Cette découverte a révolutionné le domaine, car l’épigénome était une marque d’oncogenèse jusqu’alors insoupçonnée. Elle a ainsi établi un lien entre le développement et ce que nous appelons aujourd’hui les cancers causés par des modifications épigénétiques. Elle a à son actif plus de 190 publications révisées par des pairs, dont un nombre impressionnant de publications à fort effet dans des revues de premier plan telles que Nature Genetics, Nature, Science et Cancer Cell, pour n’en citer que quelques-unes. Elle a plus de 23 000 citations et un indice h de 78, et nombre de ses publications sont considérées comme des articles de référence. C’est une leader internationale dans le domaine de la neuro-oncologie et du cancer. Elle est invitée comme oratrice principale dans des symposiums et des universités de premier plan.
La Dre Jabado a reçu de nombreuses distinctions nationales et internationales et a obtenu de prestigieuses bourses d’appui salarial tout au long de sa carrière. Elle est l’une des chercheuses les mieux financées au Canada, avec des subventions des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), de Génome Canada, de Génome Québec, du National Institutes of Health (NIH) ainsi que d’organisations philanthropiques. Elle a été intronisée membre de la Société royale du Canada et nommée membre du conseil d’administration des IRSC ainsi que de l’Académie canadienne des sciences de la santé (ACSS). Elle a récemment reçu le prix de Leadership académique en pédiatrie – clinicienne chercheuse des directeurs de pédiatrie du Canada et s’est vu attribuer une chaire de recherche du Canada en oncologie pédiatrique.
Di Jiang est cheffe d’équipe et chercheuse principale au Centre de recherche sur les dispositifs médicaux du Conseil national de recherches du Canada (CNRC). De 2020 à 2022, elle a occupé le rôle de conseillère scientifique du président et de secrétaire du Comité consultatif du président sur l’excellence en recherche (CCPER), dans le cadre duquel elle a collaboré avec les hauts fonctionnaires du CNRC et les communautés de la recherche pour promouvoir l’excellence en recherche. Di Jiang est entrée au service de la division des sciences de la vie du CNRC en 2008. Elle mène actuellement les efforts de recherche et développement pour les soins virtuels, notamment sur le suivi à distance permanent de la patientèle à l’aide de capteurs médicaux et d’évaluations sans contact de la santé physiologique et cognitive. Au cours de sa carrière, elle a dirigé plusieurs projets de grande envergure en étroite collaboration avec le milieu postsecondaire et des clinicien·nes du secteur privé, comme des simulations en temps réel sur les applications médicales et sur les soins interactifs à distance augmentés par l’IA et l’apprentissage machine. Elle a travaillé en tant qu’experte-conseil pour plusieurs organisations. Titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en informatique de l’Université de Montréal, elle détient également un baccalauréat en économie.
Elicia Maine est professeure W.J. VanDusen d’innovation et d’entrepreneuriat à la Beedie School of Business, directrice pédagogique du programme Invention to Innovation (i2I) et conseillère spéciale sur l’innovation auprès de la vice-présidence, Recherche et international de l’Université Simon Fraser. Au sein du bureau de la vice-présidence, Recherche et international de SFU, elle supervise la stratégie SFU Innovates, y compris le bureau des licences de technologie. Ses recherches portent sur l’innovation scientifique, l’entrepreneuriat dans le domaine des sciences et la concrétisation des inventions des laboratoires de recherche universitaires. Elle est fondatrice et directrice pédagogique du programme de formation axée sur les compétences i2I de Mitacs, un programme national qui développe l’esprit entrepreneurial et les compétences en innovation des chercheuses et chercheurs au doctorat en sciences et en génie.
Fondatrice et coordinatrice pédagogique de New Ventures BC, Elicia Maine a reçu en 2017 le prix TD Canada Trust Distinguished Teaching Award, elle a été reconnue en 2018 comme l’une des femmes les plus influentes de Colombie-Britannique 2018 (STEM Stars) et elle a été récompensée à titre de meilleure éducatrice dans le domaine des technologies propres aux BC Cleantech Awards de 2021. Elle fait partie du conseil d’administration d’Innovate BC, de l’accélérateur de technologies propres Foresight, du Composites Knowledge Network et du Digital Health Circle. Elle participe par ailleurs activement à des initiatives dans le domaine de l’innovation et à des programmes de mentorat à la croisée de la science et de l’entrepreneuriat.
Elicia Maine est conseillère scientifique pour le volet climat de Creative Destruction Lab (CDL), où elle mène des recherches interdisciplinaires sur l’innovation climatique et biomédicale. Elle fait également partie du comité consultatif scientifique de 4POINTO, du conseil consultatif sur l'innovation dans la recherche du décanat de l’Université de Princeton ainsi que du jury du Défi des femmes en tech propres. Experte interdisciplinaire et éducatrice engagée, elle est titulaire d’un doctorat en gestion de la technologie et en génie des matériaux de l’Université de Cambridge, d’une maîtrise en technologie et politiques et en génie des matériaux du Massachusetts Institute of Technology et d’un baccalauréat en génie des matériaux de l’Université Queen’s. Elle a publié des articles sur ses recherches sur la gestion de l’innovation dans Research Policy, R&D Management, Journal of Cleaner Production, Technovation, Nature Nanotechnology et Nature Materials.
Chargé du développement de l’écosystème du centre d’innovation chez MaRS, Cory Mulvihill contribue à positionner le Centre MaRS et les futurs sites en tant que générateurs d’impacts socioéconomiques positifs reconnus dans le monde entier. Il dirige par ailleurs les relations de MaRS avec les plus hautes instances nationales et internationales de l’innovation. Il dirigeait auparavant les politiques et affaires publiques chez MaRS : il coordonnait les relations avec les parties prenantes des gouvernements et veillait à ce que l’organisation et son réseau soient alignés sur les politiques gouvernementales. Son engagement constant au sein de MaRS témoigne de sa passion pour le domaine des sciences de la vie et la mise en œuvre de politiques d’innovation solides à travers le Canada.
Avant de se joindre à MaRS, Cory Mulvihill était chef de cabinet du ministre de la Recherche, de l’Innovation et des Sciences de l’Ontario. Ses rôles précédents au sein du gouvernement incluent celui de chef de cabinet du ministre de la Formation et des Collèges et Universités ainsi que conseiller principal en matière de politiques pour les ministres du Développement économique et de l’Innovation. Il a obtenu son doctorat en biochimie axé sur la fibrose kystique à l’hôpital pour enfants SickKids et l’Université de Toronto. Il est également analyste financier agréé et détient un baccalauréat en chimie.
Claudiane Ouellet-Plamondon est professeure au département de génie de la construction de l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal, membre du réseau de l’Université du Québec, depuis 2014. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les matériaux de construction multifonctionnels durables. Elle a obtenu un baccalauréat en génie biologique de l’Université Dalhousie, une maîtrise en sciences biologiques de l’Université de Montréal et un doctorat en génie de l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni. Elle a été boursière postdoctorale à l’ETH de Zurich, en Suisse, et chercheuse invitée à l’Université de Californie, à Berkeley, pendant son congé sabbatique.
Claudiane Ouellet-Plamondon est passionnée par ses recherches sur les matériaux fonctionnels, l’impression 3D robotisée de mortiers à faible teneur en carbone, les matériaux d’origine biologique, la construction en bois et en terre, la valorisation des sous-produits industriels dans le ciment, le béton et d’autres matériaux à valeur ajoutée, les matériaux durables pour une économie circulaire, et la modélisation des matériaux à l’aide de l’intelligence artificielle. Elle aime la recherche interdisciplinaire sur la durabilité des bâtiments et des villes, les matériaux et les arts, l’adaptation et l’atténuation du changement climatique, et la transition écologique. Son équipe comprend des étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat, des assistants et assistantes de recherche et des chercheurs et chercheuses au postdoctorat.
Claudiane Ouellet-Plamondon préside le rapport sur l’impression 3D avec des matériaux cimentaires du comité 564 de l’American Concrete Institute (ACI). Elle est membre de l’Annexe 89 de l’EBC de l’International Energy Agency, intitulée «Ways to implement net-zero whole life buildings» (Comment construire des bâtiments carboneutres sur l’ensemble du cycle de vie). Elle est membre de comités techniques du RILEM et membre d’autres associations.
Michel Pioro-Ladrière est directeur, Partenariats et stratégie à Nord Quantique, une entreprise d’informatique quantique issue de son laboratoire au sein de l’écosystème d’innovation qu’il a contribué à mettre en place à Sherbrooke, au Québec. Auparavant, il a occupé le poste de professeur à l’Université de Sherbrooke. L’une de ses réalisations en matière de recherche a été sélectionnée parmi les 10 meilleures découvertes de l’année par le magazine Québec Science en 2020. Il a également été codirecteur scientifique de l’Institut quantique de l’Université de Sherbrooke, titulaire de la chaire sur le déploiement des technologies quantiques, directeur scientifique de la zone d’innovation quantique DistriQ à Sherbrooke – l’une des premières zones d’innovation reconnues par le gouvernement du Québec – et directeur fondateur du programme de baccalauréat en sciences de l’information quantique de l’Université de Sherbrooke. Avec une formation en physique, il a obtenu un doctorat en collaboration avec le Conseil national de la recherche du Canada et a effectué un stage postdoctoral dans les laboratoires de recherche fondamentale de la NTT au Japon.
Annett Rozek, directrice scientifique de Terramera, est une scientifique doctorante accomplie et une dirigeante visionnaire qui se passionne pour la création de technologies au service d’un monde plus sain, de l’alimentation jusqu’à l’environnement. Aux côtés du fondateur et PDG, elle a mis au point la technologie révolutionnaire Actigate Targeted PerformanceMC de Terramera et a lancé les premiers produits Proof et Cirkil de l’entreprise, tout en dirigeant le développement technologique et en instaurant un environnement d’équipe interdisciplinaire dynamique et solidaire.
Terramera s’attaque à des objectifs audacieux : réduire de 80 % les charges mondiales de pesticides synthétiques, augmenter de 20 % la productivité agricole mondiale et accroître de 100 % le carbone organique des sols d’ici à 2030, afin de protéger la santé des plantes et des humains et de garantir une terre qui est prospère et qui subvient aux besoins de tout le monde. Le leader mondial de l’agriculture de pointe fusionne la science, la nature et l’intelligence artificielle pour transformer la façon dont les aliments sont cultivés et l’économie de l’agriculture au cours de la prochaine décennie.
L’expérience d’Annett Rozek dans son rôle précédent de scientifique principale à Inimex Pharmaceuticals (2003 à 2011) comprend la découverte et le développement d’un premier régulateur de défense innée IMX942 (Dusquetide), un médicament anti-inflammatoire actuellement en phase III de développement clinique par Soligenix. Elle est l’autrice de 28 publications et l’inventrice de 18 demandes de brevets uniques et de brevets accordés. Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences du Département de chimie de l’Université Humboldt et d’un doctorat du Département de chimie et de l’Institute of Molecular Biology and Biochemistry de l’Université Simon Fraser.
Solmaz Shahalizadeh est une dirigeante, investisseuse et conseillère dans le domaine des technologies et des données. Elle est l’une des associées qui ont fondé Backbone Angels, un collectif d’investisseurs providentiels dont l’objectif est de financer des entreprises plus diversifiées et fondées par des femmes qui apportent des changements. Plus récemment, en tant que vice-présidente et cheffe de l’équipe des données de Shopify, elle a construit l’ensemble du portefeuille de données et d’apprentissage automatique de l’entreprise, en supervisant une équipe de plus de 500 scientifiques de données, ingénieures et ingénieurs et gestionnaires de produits qui aident à exploiter les données pour s’assurer que les commerçants de Shopify tirent le meilleur parti de l’échelle de l’entreprise. Dans le cadre de ses fonctions chez Shopify, elle a créé l’entrepôt de données financières de l’entreprise, a joué un rôle essentiel dans la réussite de son introduction en bourse, a mis en œuvre et mis à l’échelle les produits d’apprentissage automatique de l’entreprise, et a dirigé plusieurs équipes interfonctionnelles. Elle est la lauréate d’un prix Report on Business Best Executive du Globe and Mail, qui reconnaît son leadership et son travail dans le domaine de la technologie. En 2021, elle a également reçu le prix « Forty Under 40 » décerné par l’Ottawa Business Journal. Avant son passage chez Shopify, Solmaz Shahalizadeh a eu une longue carrière de scientifique des données, travaillant comme analyste chez Morgan Stanley ainsi qu’à l’Université McGill, où elle a contribué à la recherche sur le cancer en utilisant des méthodes d’IA pour créer des prédicteurs de résultats pour le cancer du sein.
Le professeur Christopher Yip a commencé son mandat de doyen de la Faculté des sciences appliquées et de génie le 2 juillet 2019 après avoir été vice-président associé, Partenariats internationaux pendant deux ans au Bureau universitaire du vice-président, International.
Le doyen Yip est un éminent chercheur dans le domaine de la biophysique unimoléculaire ainsi qu’un membre du corps professoral au Département de génie chimique et de chimie appliquée, au Département de biochimie et à l’Institut des biomatériaux et du génie biomédical. Il est chercheur principal au Centre de recherche cellulaire et biomoléculaire Donnelly à l’Université de Toronto.
En tant qu’ancien directeur de l’Institut des biomatériaux et de l’ingénierie biomédicale (IBBME), il a dirigé plus de 100 ingénieurs chercheurs et ingénieures chercheuses et scientifiques impliqués dans la découverte et le développement de produits dans les domaines des neurosciences et de la stimulation sensorielle, des biomatériaux et de l’ingénierie des tissus, de la biologie des systèmes moléculaires et de la nanotechnologie, ainsi que de la conception des dispositifs médicaux et des systèmes d’administration de médicaments.
Il a été un ardent défenseur et créateur d’occasions de recherche internationale pour la communauté étudiante et de la recherche. Grâce aux bourses Wildcat Voyager, IBBME encourage ses doctorants et doctorantes en fournissant des fonds pour des partenariats de recherche internationale. Le professeur Yip et IBBME ont également joué des rôles importants dans le développement et la mise en œuvre du fonds de recherche collaborative Lyon Sachs. Le fonds élargit les collaborations de recherche de façon rapide en permettant des colloques et des ateliers conjoints, en finançant les déplacements des étudiantes et des étudiants et des membres du corps professoral entre Haïfa et Toronto, et en permettant des séjours sabbatiques et des échanges à court terme pour la communauté étudiante des cycles supérieurs. Le fonds a suscité de la recherche de fine pointe et a permis un flux bidirectionnel de grands talents entre l’Institut Technion de technologie et l’Université de Toronto.
Le doyen Yip siège au Conseil consultatif de l’Institut de la génétique des IRSC et a siégé dans des groupes de subvention au CRSNG, aux IRSC et aux NIH. Il a été le premier lauréat du prix « Outstanding Young Biological Scanning Probe Microscopy Investigator of the Year » de Molecular Imaging et depuis ce temps il a reçu le prix d’excellence en recherche du premier ministre (1999), un prix d’excellence en enseignement (2000) et un prix « Graduate Faculty Teaching for Sustained Contribution to Excellence in Graduate Teaching » (2008). Il a été nommé chercheur de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (2009), membre de l’Institut canadien des ingénieurs (2014) et a été titulaire de la chaire de recherche du Canada de niveau 2 en imagerie moléculaire (2000 à 2010).
Le doyen Yip a obtenu son baccalauréat ès sciences en génie chimique et chimie appliquée de l’Université de Toronto en 1988 et son doctorat en génie chimique de l’Université du Minnesota en 1996. Il s’est joint au Département de génie chimique et de chimie appliquée en 1997 et a été promu au poste de professeur associé en 2002 et de professeur titulaire en 2007.