Stephen Lucas, Ph. D., a débuté son mandat de PDG de Mitacs en octobre 2024.
Il est un leader accompli en matière de politiques publiques et compte plus de 35 ans d’expérience au service du gouvernement du Canada, dont 10 ans à titre de sous-ministre. Sous-ministre de Santé Canada de 2019 à 2024, il a auparavant occupé le poste de sous-ministre d’Environnement et Changement climatique et de sous-secrétaire de Planification, Consultation et Affaires intergouvernementales pour le Bureau du Conseil privé (BCP). Avant ces mandats, il a été secrétaire adjoint du Cabinet, Politique du développement économique et régional au BCP et sous-ministre adjoint à Minéraux et métaux de Ressources naturelles Canada. M. Lucas a commencé sa carrière comme scientifique en recherche à la Commission géologique du Canada.
Il est titulaire d’un baccalauréat ès sciences avec distinction en génie géologique de l’Université Queen’s et d’un doctorat de l’Université Brown en géologie structurale et en tectonique.
En 2025, M. Lucas a été nommé membre de l’Ordre du Canada et a reçu la Médaille Vanier de l’Institut de l’administration publique du Canada pour ses contributions à la fonction publique et son leadership, notamment durant la pandémie de COVID-19. Décoré de la médaille du couronnement du Roi Charles III ainsi que de la médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II, il a également reçu un prix décerné à l’occasion du 125e anniversaire de l’Université Queen’s (le Queen’s University 125th Award for Engineering Excellence) et une médaille d’or en génie géologique (Gold Medal in Geological Engineering).
Amiee Chan, Ph. D., a plus de 15 ans d’expérience à des postes de direction et de recherche et développement dans l’industrie des télécommunications. Offrant un rare mélange de force technique et d’entreprise, sa vision stratégique a orienté le programme de développement de produits innovants de Norsat et a entraîné une croissance constante des recettes depuis sa nomination au poste de PDG en 2006. Elle a été nommée dans le Top 100 du Women’s Executive Network, s’est classée troisième dans la liste des meilleures femmes entrepreneures de PROFIT et de Chatelaine et a conduit Norsat à remporter un prix d’exportation de la Colombie-Britannique pour l’avancement de la technologie et de l’innovation. Elle est titulaire d’un MBA pour cadres de l’Université Simon Fraser, où elle s’est spécialisée en stratégie et nouvelles entreprises, et d’un doctorat en communications par satellite de l’Université de la Colombie-Britannique. Ingénieure accomplie, elle a été publiée plus d’une dizaine de fois, détient trois brevets américains et a participé à des équipes de recherche de haut niveau telles que le programme ACTS de la NASA. Amiee Chan est membre du conseil consultatif de génie de l’Université de la Colombie-Britannique et siège au conseil consultatif externe de la doyenne de la Beedie School of Business de SFU.
Fort d’une vaste expérience dans les secteurs public, privé et à but non lucratif, David Agnew est devenu le cinquième président de Seneca Polytechnic en juillet 2009.
David Agnew a été secrétaire du Cabinet et responsable de la fonction publique au gouvernement de l’Ontario de 1992 à 1995, après avoir été premier secrétaire du premier ministre. Il a ensuite mené le projet de partenariats publics-privés et a été détaché au Collège Massey à l’Université de Toronto, où il était résident principal.
Auparavant, il a occupé les postes de direction suivants : président et chef de la direction d’UNICEF Canada, directeur principal de la société de conseils Digital 4Sight, vice-président directeur et secrétaire général pour la Credit Union Central of Ontario et ombudsman de l’organisation Ombudsman des services bancaires et d’investissement.
David Agnew a débuté sa carrière au secondaire en tant que reporter de presse à Toronto, avant de poursuivre sa carrière dans le journalisme à St. John’s, Ottawa et Edmonton. Il détient un baccalauréat en sciences politiques de l’Université Memorial de Terre-Neuve et a été stagiaire parlementaire à la Chambre des communes du Canada.
David Agnew est président de ventureLAB, un centre d’innovation. Il est actuellement membre du conseil d’administration du Conference Board of Canada et de Mitacs.
Auparavant, il a occupé le rôle de président des conseils d’administration des organisations suivantes : Agence des médicaments du Canada (CDA-AMC), Sunnybrook Health Sciences Centre, Polytechnics Canada et Collèges Ontario.
On lui a remis la médaille du jubilé de diamant et de platine de la reine Elizabeth II en reconnaissance de ses contributions à la communauté et à la fonction publique. En 2018, il a reçu un prix de distinction de la Public Affairs Association of Canada.
Alice Aiken est la vice-rectrice sortante, Recherche et innovation de l’Université Dalhousie d’Halifax, au Canada. Professeure titulaire à la Faculté de santé, elle se penche dans ses recherches sur la transformation des systèmes de santé et l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes, surtout en matière de santé des militaires et des vétérans. Elle est actuellement membre du conseil d’administration d’Halifax Partnership et des comités consultatifs de plusieurs organismes à but non lucratif et jeunes pousses. Titulaire de la désignation IAS.A de l’Institut des administrateurs de sociétés (IAS), elle a été membre ou présidente de plusieurs conseils d’administration.
Elle était auparavant doyenne de la Faculté de santé de l’Université Dalhousie. Elle a commencé sa carrière universitaire à l’Université Queen’s, où elle a fondé l’Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans (dont elle a été la première directrice scientifique), un consortium unique de plus de 50 universités canadiennes et 15 universités internationales qui se consacre à la recherche sur les besoins de santé du personnel militaire, des vétérans et de leurs familles.
Elle a obtenu sa maîtrise et son doctorat à l’Université Queen’s, son diplôme en physiothérapie à l’Université Dalhousie et un baccalauréat en kinésiologie à l’Université d’Ottawa. Elle a aussi suivi le Programme de perfectionnement des administrateurs élaboré conjointement par l’IAS et la Rotman School de l’Université de Toronto. En outre, elle a fièrement servi au sein des Forces armées canadiennes pendant 14 ans, d’abord comme navigatrice de vaisseau dans la Marine royale canadienne, puis comme physiothérapeute, ce qui lui a valu la Décoration des Forces canadiennes (CD).
En reconnaissance de son leadership en recherche dans le domaine de la santé des militaires et des vétérans, elle a été nommée capitaine de vaisseau honoraire (Marine) pour le Centre des Services de santé des Forces canadiennes (Atlantique) et faite Dame de l’Ordre de Saint-Georges. On lui a décerné le prix Distinguished Alumni de l’Université Queen’s, la Mention élogieuse du ministre des Anciens Combattants, la médaille de diamant du jubilé de la reine Elizabeth II, la médaille du couronnement du roi Charles III et la médaille de bronze de la Légion d’honneur de la Chapelle des quatre chapelains (États-Unis).
Bing Cao est fondatrice et PDG de Nanode Battery Technologies Ltd, une entreprise canadienne de premier plan spécialisée dans le développement de matériaux avancés de batterie pour les véhicules électriques, les systèmes de stockage d’énergie et l’électronique. Dans le cadre de ses fonctions, Bing Cao a joué un rôle déterminant dans la croissance de l’entreprise, le lancement d’innovations technologiques et l’adoption de solutions énergétiques propres.
Titulaire d’un doctorat en chimie de l’Université de l’Alberta, elle est spécialisée dans les technologies des énergies renouvelables, notamment les cellules solaires et les batteries. Son leadership au sein de Nanode Battery Technologies reflète son engagement profond à faire progresser la recherche de pointe et l’excellence opérationnelle.
Outre ses réalisations au sein de l’entreprise, Bing Cao défend avec ferveur la promotion de la diversité dans les domaines des STIM. Elle a apporté un soutien actif à la jeunesse, en particulier aux femmes, dans le secteur des sciences et des technologies. Son expérience antérieure en tant que vice-présidente du groupe de nanotechnologie de l’Université de l’Alberta lui a permis d’assurer le financement d’initiatives de sensibilisation et d’ateliers de commercialisation, ce qui témoigne de son dévouement à la promotion de la prochaine génération de talents scientifiques.
Len Daniels est le directeur de Daniels Management Consulting (DMC), qui se spécialise dans l’expertise en ressources humaines et en gestion. Il aide les organisations qui cherchent à améliorer leurs résultats commerciaux et à utiliser les talents de leurs plus importantes ressources, soit leur personnel.
La carrière de M. Daniels dans le domaine des ressources humaines et de la gestion d’entreprise a débuté dans le secteur privé et s’étend sur presque 15 ans. Il a eu la chance de travailler dans différents secteurs des ressources humaines tels que l’agriculture, les centres d’appel, les assurances, le registre des entreprises, les alcools, les jeux et les services policiers, les sports et le divertissement, ainsi que pour CBC. Ces expériences lui ont permis d’acquérir une connaissance variée dans des environnements uniques et diversifiés.
M. Daniels travaille actuellement pour la Law Society of Saskatchewan (le Barreau) en tant que directeur des ressources humaines. Dans le cadre de cette fonction, il est chargé de fournir des services de ressources humaines et de conseils à l’équipe de la haute direction, le personnel professionnel et l’équipe de soutien de la Law Society.
Titulaire d’un diplôme en administration de l’Université de Regina, en partenariat avec l’Université des Premières Nations du Canada, ainsi que du titre de professionnel agréé en ressources humaines (Chartered Professional of Human Resources [CPHR]), Len Daniels est un fier membre de la Première Nation George Gordon.
En tant que vice-présidente, Gestion de la technologie de trésorerie au Canada, Alex LaPlante est responsable de la stratégie, de la mise en œuvre et du soutien des technologies des canaux commerciaux numériques et des solutions de gestion de trésorerie pour le marché canadien. Avant d’occuper ce poste, elle était vice-présidente de la transformation et directrice de l’exploitation, Technologie et opérations, et avait pour mandat de définir et d’opérationnaliser la stratégie de RBC en matière de technologie et d’encourager le changement transformateur. Auparavant, Alex LaPlante a dirigé Borealis AI, le laboratoire de recherche et développement de RBC pour l’intelligence artificielle. Avec son équipe, elle élaborait et déployait des solutions d’intelligence artificielle de pointe pour résoudre des problèmes commerciaux complexes dans l’ensemble de l’entreprise. Avant de commencer à RBC, madame LaPlante a occupé plusieurs rôles de direction à l’intersection des secteurs de la technologie, de l’innovation et des finances. Elle est titulaire d’un doctorat en recherche opérationnelle de l’Université de Toronto. Tout au long de sa carrière, Alex LaPlante a été une leader d’opinion dans les domaines de la finance et de la technologie, et s’est particulièrement intéressée à l’éthique de l’IA et au développement de systèmes robustes d’IA d’entreprise. Elle est actuellement membre du Groupe de travail sur la stratégie en matière d’intelligence artificielle mis en plage par le gouvernement canadien pour soutenir l’évolution de la stratégie du Canada en la matière.
Elle a pris la parole lors de conférences de haut niveau, notamment Sibos et Collision, et a publié des éditoriaux dans des publications de premier plan telles que la Harvard Business Review, Risk.net et le Globe and Mail. Alex LaPlante est passionnée par la promotion des femmes dans les STIM et continue de participer à de nombreuses initiatives visant à encourager les jeunes filles à poursuivre des carrières et des loisirs dans les STIM.
Arrivée à Halifax Partnership en tant que présidente et cheffe de la direction en juin 2019, Wendy Luther dirige l’organisation vers ses objectifs ambitieux du Plan de croissance économique d’Halifax : atteindre une population de 550 000 personnes et un PIB de 30 milliards de dollars d’ici 2031. Fervente défenseuse d’Halifax, elle tire parti de son expérience de leadership dans les secteurs public et privé pour représenter la Nouvelle-Écosse et sa capitale à l’échelle nationale et internationale. Wendy Luther adore établir de profondes relations de collaboration avec le monde des affaires, nos investisseurs et d’autres parties prenantes afin de contribuer au grand talent d’Halifax Partnership : jouer un rôle de premier plan pour placer Halifax en tant que ville de l’avenir, où les entreprises et les personnes prospèrent. Ce qui la passionne le plus à propos d’Halifax, c’est que la ville attire les jeunes et se veut un catalyseur pour entreprises dynamiques.
Michael McNair est président et chef de la direction d’Arctic Economic Development Corporation, le fournisseur de services logistiques et d’infrastructures du Canada en Arctique.
Auparavant, il était directeur général international à l’Institut Tony Blair, où il a doublé la présence opérationnelle de l’organisation à l’échelle mondiale, soit plus de 125 projets, principalement axés sur la prestation, dans 45 pays avancés et en voie de développement.
Il a été consultant en stratégie indépendant, ainsi qu’à McKinsey & Company et à Deloitte. Il a commencé sa carrière dans la finance d’entreprise au sein de la filiale Marchés mondiaux de CIBC. Michael McNair a travaillé plus de 10 ans au Parlement et au gouvernement du Canada, dont plusieurs années en tant que directeur des politiques du premier ministre du Canada.
Il est actuellement chercheur affilié et chargé de cours à temps partiel en politiques publiques à l’Université de Cambridge. Aux cycles supérieurs, il a étudié l’analyse économique et politique avancée à l’Université Columbia et l’histoire économique mondiale à la London School of Economics, après des études de premier cycle en histoire à l’Université Queen’s, au Canada.
Nabila Mohammed est cadre en finance et possède une grande expertise dans les domaines de la finance, des opérations et de la technologie. En tant que cheffe de la direction financière de Fibrose kystique Canada, elle a pour mandat d’orienter les décisions stratégiques, de stimuler l’efficacité organisationnelle et de mener des initiatives de transformation. Mme Mohammed excelle dans l’optimisation des processus, l’apport de connaissances stratégiques et la direction de projets complexes qui s’harmonisent avec les objectifs de Fibrose kystique Canada et les font progresser.
Elle a progressivement gravi les échelons en occupant des postes de direction dans le domaine de la réglementation des soins de santé et à l’hôpital pour enfants malades (Hospital for Sick Children). Dans ces fonctions, elle a mené avec succès des initiatives de transformation dans les domaines de la finance et de la technologie, ce qui a permis d’améliorer l’efficacité opérationnelle et la modernisation stratégique.
Nabila Mohammed est titulaire d’un MBA de l’Université Wilfrid Laurier et est comptable professionnelle agréée (CPA).
Thomas Park est chef des investissements à InBC Investment Corp., un fonds d’investissement stratégique de 500 millions de dollars créé par la Colombie-Britannique. Il dirige la stratégie d’investissement d’InBC en vue d’épauler les fondateurs, fondatrices et gestionnaires de fonds les plus prometteurs, et ainsi contribuer à la création d’entreprises compétitives sur la scène mondiale et à la création de la valeur à long terme pour la Colombie-Britannique
M. Park a auparavant passé huit ans à BDC Capital, où il a lancé plusieurs fonds nationaux et dirigé le fonds BDC Deep Tech Fund. Il a également été membre du conseil d’administration de Venture for Canada et du comité d’investissement de Boann Social Capital.
Plus tôt dans sa carrière, il a occupé des postes à responsabilité à McKinsey & Company et à la Fondation Bill & Melinda Gates. Il y travaillait sur les systèmes de santé, l’innovation et le développement économique entre l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient. Il a conseillé des dirigeantes et des dirigeants internationaux dans le cadre du G7 et de la Banque mondiale, entre autres, et a siégé à des conseils d’administration tels que ceux de la Canadian Venture Capital and Private Equity Association, Venture for Canada, le Fonds Boann Social Impact et le Forum de Banff.
Parlant couramment anglais et français, Thomas Park apporte une expérience intersectorielle et une approche collaborative au renforcement de l’écosystème de l’innovation du Canada. Sa nomination au conseil d’administration de Mitacs témoigne de sa volonté constante de créer des ponts entre la recherche, le talent et l’économie.
Il est titulaire de diplômes de la Faculté de droit de McGill, de la Harvard Kennedy School et de la Tuck School of Business de Dartmouth.
Mario Pinto, Ph. D., s’est joint à l’équipe de direction de l’Université du Manitoba en qualité de vice-recteur à la recherche et aux affaires internationales en octobre 2022, après avoir occupé les postes de vice-chancelier adjoint à la recherche à l’Université Griffith et de directeur du Gold Coast Health & Knowledge Precinct dans le Queensland, en Australie (2020-2022). Auparavant, il a été président du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, président du Conseil mondial de la recherche, coprésident du Comité mixte de coopération scientifique et technologique Inde-Canada et vice-recteur à la recherche de l’Université Simon Fraser, au Canada, où il était également titulaire de la chaire de chimie.
Depuis l’obtention de son diplôme de premier cycle et de son doctorat de l’Université Queen’s, en Ontario, M. Pinto a publié plus de 250 articles dans le domaine de la biologique chimique. Sa vision de la recherche est simple, mais solide. « Ce qui compte, c’est la reconnaissance de l’incidence des travaux de recherche. Tout s’articule autour de la qualité des publications et de l’innovation, dit-il. Les chercheurs et chercheuses doivent oser prendre des risques et s’efforcer d’exercer une plus grande influence dans leurs domaines d’intérêt respectifs. »
M. Pinto est membre de la Société royale du Canada. Il a établi des partenariats entre plusieurs disciplines universitaires, et avec de nombreux chefs de file du secteur et leaders commerciaux, dont la Bourse de Bombay et la Indian Oil Corporation. Il a également partagé des pratiques exemplaires avec la Fondation nationale des sciences du Sri Lanka. En tant que membre fondateur du Centre for Drug Research and Development, de Zone Start-Ups India, de VentureLabs® et de Venture Connection, M. Pinto possède une vaste expérience de la commercialisation de la recherche.
M. Pinto se fait le champion de la connectivité mondiale en vue d’accroître la visibilité des travaux en adoptant différents points de vue. Il est aussi un champion de l’équité, de la diversité et de l’inclusion en recherche et en innovation. Il a par ailleurs présidé le 11e Gender Summit, qui portait sur le pluralisme comme moyen de contrer les modes de pensée restrictifs.
Depuis octobre 2022, M. Pinto est vice-recteur à la recherche et aux affaires internationales. Fort de ses réalisations en tant que vice-chancelier adjoint à la recherche à l’Université Griffith et de directeur du Gold Coast Health & Knowledge Precinct, où il a travaillé en collaboration avec le Gold Coast University Hospital, le Gold Coast Private Hospital, le Gold Coast City Council et le gouvernement de l’État du Queensland, il attire de nouveaux développeurs et de nouveaux domaines d’activité dans son secteur, en plus de faire le pont entre les chercheurs et chercheuses universitaires et en milieu hospitalier et les partenaires commerciaux.
Karen Shaw est une avocate expérimentée en droit des sociétés et en droit commercial dans les services financiers, spécialisée dans la gouvernance d’entreprise, les investissements, la technologie financière, l’assurance, la gestion de la propriété intellectuelle et les services bancaires. Avec une expérience de secrétaire de l’organisation dans plus de 45 conseils d’administration, de directrice du conseil d’administration d’un fonds d’investissement et de membre de plusieurs comités de conseil d’administration, elle possède une solide expérience en matière de gouvernance des conseils d’administration.
Karen Shaw est actuellement directrice des affaires juridiques de la Financière Fairstone inc., un prêteur subsidiaire et une filiale de la Banque Fairstone du Canada, où elle s’occupe des quatre secteurs d’activité de l’entreprise : le prêt direct, le financement des points de vente au détail, le financement automobile et les cartes de crédit. Auparavant, elle a été la première avocate générale de Nesto Inc. Membre de l’équipe de direction, elle a soutenu la direction pendant la croissance rapide de la technologie financière et la création de nouveaux secteurs d’activité en tant que prêteur et administrateur de prêts hypothécaires. À Standard Life Investments, puis à Gestion de placements Manuvie, madame Shaw a occupé le poste de conseillère juridique des filiales d’investissement de ces compagnies d’assurance. Avant de travailler en interne, Karen Shaw était collaboratrice principale à Osler, Hoskin et Harcourt s.r.l., où elle s’occupait principalement des financements, des fusions et acquisitions, des licences, de la propriété intellectuelle, de la gouvernance et des mandats de valeurs mobilières.
Avant d’être avocate, madame Shaw a travaillé dans le milieu universitaire en tant que chercheuse scientifique, et elle est titulaire d’un doctorat en médecine expérimentale de l’Université McGill. Elle a occupé deux postes de chercheuse postdoctorale, le premier à la Harvard Medical School et dans ses établissements connexes (Dana Farber Cancer Institute, Center for Blood Research), où ses recherches visaient à déterminer les actions moléculaires de la réponse immunitaire dans le cancer. Le deuxième était au National Institute of Aging des NIH, où elle a créé un modèle de barrière hématoencéphalique du VIH afin d’élucider la manière dont les médicaments thérapeutiques peuvent arriver à traiter un cerveau malade. Elle a été membre de la section Drug Design & Development et a travaillé sur un nouveau médicament contre la maladie d’Alzheimer et sur une nouvelle action neurothérapeutique d’un médicament contre le diabète. Karen Shaw a publié 16 articles scientifiques et détient 9 brevets américains.
Paul Smith a obtenu un doctorat en chimie à l’université de Bath, en Angleterre, en 1991, et un MBA à la Rotman School of Management, à l’Université de Toronto, en 2001. De 1992 à 1995, il a été chercheur postdoctoral au laboratoire Guillet de l’Université de Toronto.
De 2011 à 2021, Paul Smith a été membre de l’équipe de direction de Xerox et vice-président et directeur du Centre de recherche Xerox du Canada, le laboratoire mondial de recherche sur les matériaux de Xerox, responsable des dispositifs pour l’IdO, les technologies propres et les matériaux 3D.
En partenariat avec le Conseil national de recherches du Canada, M. Smith a contribué à la création du Campus canadien de fabrication de matériaux de pointe, un partenariat entre le gouvernement et le secteur privé pour la recherche et développement de classe mondiale axée sur la commercialisation de technologies essentielles.
À l’automne 2021, Paul Smith est entré au service de l’Institut Périmètre en tant que directeur général et chef des opérations.
De 2019 à 2020, il a été président de l’Institut de chimie du Canada et de 2020 à 2021, pendant la pandémie de COVID-19, il a assumé le rôle de directeur général par intérim.
Paul Smith a été le premier président d’IntelliFLEX et de la Canadian Printed Electronics Industry Association, a été directeur du conseil d’administration de NGen Canada et président du Council for Innovation and Commercialization du Conference Board du Canada. En 2009, il a siégé au premier conseil d’administration du Centre canadien de la politique scientifique. De 2014 à 2018, il a siégé au Comité des partenariats de recherche du CRSNG. Paul Smith a reçu en 2023 la médaille du Canada de la Society of Chemical Industry (SCI). Il est l’inventeur désigné de 78 brevets américains et a été publié 15 fois.
Ridha Ben Mrad, ing., est chef de la recherche et directeur scientifique de Mitacs, directeur du Groupe mécatronique et microsystèmes et professeur au Département de génie mécanique et industriel de l’Université de Toronto. Il s’est joint à l’Université de Toronto en 1997, après avoir occupé des postes au Conseil national de recherches du Canada et au Laboratoire de recherche Ford. Il s’est joint à Mitacs en 2016 et est actuellement président du Conseil de la recherche et de l’innovation de Mitacs. Il est également président et chef de la technologie de Sheba Microsystems Inc., un fabricant torontois de caméras pour les industries des téléphones intelligents et de l’automobile.
Ses recherches portent sur les microactionneurs et les capteurs, les microsystèmes électromécaniques, la microfabrication et le développement de dispositifs à base de matériaux intelligents. Il a dirigé un grand nombre de collaborations avec des entreprises partenaires dans tout le Canada, travaillant au développement d’un certain nombre de nouvelles technologies. Ses travaux de recherche ont donné lieu à plus de 30 brevets aux États-Unis, au Canada, en Europe et en Chine, et à plus de 250 publications de recherche évaluées par des pairs. Il a supervisé les travaux de plus de 22 étudiantes et étudiants au doctorat, de 45 étudiantes et étudiants à la maîtrise, de 23 chercheuses et chercheurs, de 3 chercheuses et chercheurs au postdoctorat, et plus de 100 finissantes et finissants du premier cycle.
Récipiendaire du Prix d’enseignement en début de carrière et du Prix d’innovation de Connaught, il siège à plusieurs comités, dont le comité directeur du IEEE Journal on Micro Electromechanical Systems et le comité de publication de la IEEE IES. Il a également été rédacteur en chef de diverses publications, notamment le journal de Mechatronics et IEEE/ASME Transactions on Mechatronics. Il a été le directeur fondateur de l’Institut de robotique et de mécatronique de l’Université de Toronto et a été président associé à la recherche de son département.
Jean-François Bousquet s’est joint au Département de génie électrique et informatique de l’Université Dalhousie en juillet 2013. Il est diplômé de Polytechnique Montréal où il a obtenu un baccalauréat en génie électrique en 2001. Le chercheur est également titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en génie informatique de l’Université de Calgary, respectivement obtenus en 2007 et 2011. Là-bas, il s’est penché sur la mise en œuvre de circuits intégrés à faible puissance appliqués aux communications sans fil. Entre 2009 et 2011, il a travaillé chez Ciena en tant que concepteur de circuits intégrés analogiques à grande vitesse pour le développement de réseaux de communication cohérents par fibre optique. Depuis que Jean-François Bousquet s’est joint à l’Université Dalhousie, il a créé un programme de recherche sur les communications et les technologies sous-marines. Son intérêt se porte tout particulièrement sur la mise en œuvre de réseaux sous-marins à l’aide de systèmes électroniques à faible puissance. Sa passion est d’utiliser des circuits hautement intégrés pour créer des systèmes de communication reconfigurables. Depuis 2019, il est le directeur du Département de génie électrique et informatique. Il est actuellement rédacteur adjoint au Journal canadien de génie électrique et informatique.
Michelle Chrétien est vice-présidente adjointe à la recherche au Collège Conestoga. Elle était auparavant la directrice du Centre for Advanced Manufacturing and Design Technologies du Collège Sheridan. Avant de se joindre au Collège Sheridan, Michelle Chrétien a passé 12 ans au Centre de recherche Xerox du Canada, où elle a occupé divers postes, notamment ceux de gestionnaire de programme mondial (matériaux électroniques), de gestionnaire principale de la recherche et développement (science des matériaux) et de gestionnaire de programme (partenariats stratégiques). Elle se concentre sur la direction et la facilitation de la recherche appliquée dans le domaine de la fabrication de pointe, y compris l’impression 3D, l’automatisation, la robotique, la conception assistée par ordinateur et l’électronique imprimée et flexible.
Elle est passionnée par la commercialisation de l’innovation, la mobilisation du public en science, et l’équité et la diversité dans le domaine de la recherche. Elle a une grande expérience de la collaboration avec les entrepreneur·es et les entreprises pour les aider à atteindre leurs objectifs commerciaux et technologiques. Elle a relevé des défis tels que le développement de nouveaux matériaux et processus pour l’impression 3D et l’électronique portable, ainsi que la mise en place de nouvelles capacités et infrastructures pour soutenir l’innovation dans le domaine de la fabrication de pointe.
Michelle Chrétien est titulaire d’un baccalauréat en chimie de l’Université Dalhousie et d’un doctorat en chimie physique de l’Université d’Ottawa. Sa thèse de doctorat a été mise en nomination pour la médaille du Gouverneur général et a reçu le prix de l’IUPAC pour les jeunes chimistes. Elle a été chercheuse postdoctorale du CRSNG au Centre des applications biologiques de la spectrométrie de masse à Montréal. Elle a publié 23 articles scientifiques dans des revues à comité de lecture et détient 82 brevets aux États-Unis sur de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies de fabrication. Elle a reçu de nombreux prix, dont le certificat d’excellence Xerox et le Prix d’innovation Femmes en STIM d’intelliFLEX.
Elle siège au conseil d’administration du Réseau canadien du CRSNG sur l’électronique imprimée verte (GreEN), du Centre de commercialisation de l’innovation en recherche (RIC), de l’IntelliFLEX Innovation Alliance et de l’Association de hockey mineur d’Erindale. Elle est également conseillère et mentore pour le Centre RIC et EDGE, le carrefour de l’entrepreneuriat du Collège Sheridan.
Ian D. Gates, ingénieur, Ph. D., FACG, est professeur au département de génie chimique et pétrolier de l’Université de Calgary. Avant d’entrer au service de l’Université en 2004, il a travaillé pendant sept ans dans le secteur privé. Professeur Ian Gates est titulaire d’un baccalauréat ès sciences de l’Université de Calgary, d’une maîtrise ès sciences de l’Université de la Colombie-Britannique, ainsi que d’un doctorat de l’Université du Minnesota, tous en génie chimique. Depuis 2016, il est le directeur du programme Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada de l’Université de Calgary, l’initiative de recherche mondiale sur les ressources non classiques durables à faibles émissions de carbone dotée d’un budget de 75 millions de dollars, dont il dirige la recherche sur l’énergie (plus de 80 projets de recherche financés, auxquels participent plus de 200 membres du corps professoral de l’université ainsi que plus de 500 étudiantes et étudiants des cycles supérieurs).
Les recherches du professeur portent sur le pétrole lourd et la technologie des sables bitumineux, l’hydrogène (gazéification in situ du pétrole lourd et pyrolyse du méthane), les émissions de méthane et la science des matériaux des systèmes énergétiques. Depuis son arrivée à l’Université, il a supervisé 37 personnes doctorantes, 35 étudiantes et étudiants à la maîtrise en sciences et 8 personnes étudiant à la maîtrise en génie (avec thèse), 29 étudiantes et étudiants de premier cycle effectuant un stage de recherche d’été, ainsi que 32 ingénieurs chercheurs et ingénieures chercheuses, associé·es de recherche et chercheurs et chercheuses au postdoctorat dans son groupe de recherche. Ses recherches ont donné lieu à la publication de plus de 230 articles évalués par des pairs et à 65 brevets (33 accordés, 24 en attente et 8 abandonnés), dont plusieurs ont été brevetés dans plus de 10 pays. Entrepreneur accompli, Ian Gates a cofondé plusieurs entreprises, dont Gushor (vendue à Schlumberger en 2013), Proton Technologies (qui produit de l’hydrogène à partir de pétrole lourd), Solideum (qui transforme du bitume solide), Molten Alloy Technologies, TOSSA, ainsi que plusieurs cabinets-conseils.
Professeur Gates a reçu plusieurs prix depuis son arrivée à l’Université de Calgary, notamment 12 prix d’enseignement, un Prix Killam de l’innovation pédagogique (2016), un prix ASTECH (Innovation in Oil Sands Research, 2016), un Prix Killam d’enseignement (2018) et un Prix Frank Spragins Summit Award de l’APEGA (2019).
Randy Herrmann est directeur du programme d’accès au génie (Engineering Access Program ou ENGAP) à l’Université du Manitoba. Ce programme de soutien vise à aider les étudiantes et les étudiants métis, inuits et des Premières Nations qui souhaitent obtenir un diplôme en génie. En 1988, il a obtenu un baccalauréat ès sciences en géologie appliquée à l’Université du Manitoba. Pendant 10 ans, il a travaillé en tant qu’ingénieur en géotechnique, conseiller des services techniques et gestionnaire de projets avant d’occuper ses fonctions actuelles. Au fil des années, en travaillant auprès des communautés autochtones canadiennes et dans le milieu du génie, Randy Herrmann a pu constater le manque d’ingénieures et ingénieurs issus des Premières Nations et des communautés métisses et inuites. Il a aussi remarqué les obstacles rencontrés par ces étudiantes et ces étudiants pour obtenir un diplôme. Sa volonté de contribuer à changer les choses et à faciliter l’accès aux études en génie pour la communauté étudiante autochtone l’a mené à son poste de directeur de l’ENGAP, poste qu’il occupe depuis 1998. Il est membre d’Ingénieurs Canada et de l’Académie canadienne du génie. Il est également membre de Engineers Geoscientists Manitoba et de la communauté métisse du Manitoba.
La Dre Nada Jabado est professeure de pédiatrie à l’Université McGill et neuro-oncologue pédiatrique à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Elle a effectué sa résidence en pédiatrie avec une spécialisation en hémato-oncologie. Elle a également obtenu un doctorat en immunologie à Paris, en France, ainsi qu’une bourse postdoctorale en biochimie à l’Université McGill. Elle a commencé sa carrière en tant que chercheuse indépendante à McGill en 2003, en lançant un programme de recherche sur les tumeurs cérébrales pédiatriques qui est aujourd’hui inégalé. Son groupe a découvert que les astrocytomes pédiatriques de haut grade sont moléculairement et génétiquement distincts des tumeurs adultes. Plus important encore, le groupe a identifié un nouveau mécanisme moléculaire à l’origine de l’astrocytome pédiatrique de haut grade, à savoir des mutations somatiques récurrentes dans la queue des variants de l’histone 3 (H3.3 et H3.1).
Les travaux novateurs de la Dre Jabado ont été à l’origine d’un changement de paradigme en cancérologie grâce à l’identification des mutations des histones dans les maladies humaines. Cette découverte a révolutionné le domaine, car l’épigénome était une marque d’oncogenèse jusqu’alors insoupçonnée. Elle a ainsi établi un lien entre le développement et ce que nous appelons aujourd’hui les cancers causés par des modifications épigénétiques. Elle a à son actif plus de 190 publications révisées par des pairs, dont un nombre impressionnant de publications à fort effet dans des revues de premier plan telles que Nature Genetics, Nature, Science et Cancer Cell, pour n’en citer que quelques-unes. Elle a plus de 23 000 citations et un indice h de 78, et nombre de ses publications sont considérées comme des articles de référence. C’est une leader internationale dans le domaine de la neuro-oncologie et du cancer. Elle est invitée comme oratrice principale dans des symposiums et des universités de premier plan.
La Dre Jabado a reçu de nombreuses distinctions nationales et internationales et a obtenu de prestigieuses bourses d’appui salarial tout au long de sa carrière. Elle est l’une des chercheuses les mieux financées au Canada, avec des subventions des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), de Génome Canada, de Génome Québec, du National Institutes of Health (NIH) ainsi que d’organisations philanthropiques. Elle a été intronisée membre de la Société royale du Canada et nommée membre du conseil d’administration des IRSC ainsi que de l’Académie canadienne des sciences de la santé (ACSS). Elle a récemment reçu le prix de Leadership académique en pédiatrie – clinicienne chercheuse des directeurs de pédiatrie du Canada et s’est vu attribuer une chaire de recherche du Canada en oncologie pédiatrique.
Di Jiang est cheffe d’équipe et chercheuse principale au Centre de recherche sur les dispositifs médicaux du Conseil national de recherches du Canada (CNRC). De 2020 à 2022, elle a occupé le rôle de conseillère scientifique du président et de secrétaire du Comité consultatif du président sur l’excellence en recherche (CCPER), dans le cadre duquel elle a collaboré avec les hauts fonctionnaires du CNRC et les communautés de la recherche pour promouvoir l’excellence en recherche. Di Jiang est entrée au service de la division des sciences de la vie du CNRC en 2008. Elle mène actuellement les efforts de recherche et développement pour les soins virtuels, notamment sur le suivi à distance permanent de la patientèle à l’aide de capteurs médicaux et d’évaluations sans contact de la santé physiologique et cognitive. Au cours de sa carrière, elle a dirigé plusieurs projets de grande envergure en étroite collaboration avec le milieu postsecondaire et des clinicien·nes du secteur privé, comme des simulations en temps réel sur les applications médicales et sur les soins interactifs à distance augmentés par l’IA et l’apprentissage machine. Elle a travaillé en tant qu’experte-conseil pour plusieurs organisations. Titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en informatique de l’Université de Montréal, elle détient également un baccalauréat en économie.
Elicia Maine, Ph. D., est vice-rectrice adjointe, Mobilisation des connaissances et Innovation, de l’Université Simon Fraser, professeure W.J. VanDusen en innovation et entrepreneuriat, et directrice de l’Institut de recherche et d’innovation i2I. Ses intérêts de recherche portent sur l’innovation scientifique, l’entrepreneuriat scientifique et la transformation d’inventions provenant de laboratoires universitaires. Elle a fondé le programme primé Invention to Innovation (i2I) afin de développer l’esprit entrepreneurial et les compétences en innovation chez les scientifiques et ingénieur·es titulaires d’un doctorat à travers le Canada, tout en orientant l’innovation scientifique. Après 10 ans d’activité, ce réseau s’étend à travers le Canada et fait équipe avec le CRSNG, Mitacs et plus de 70 partenaires postsecondaires et du secteur privé. Mme Maine tient profondément à l’impact que les inventions universitaires peuvent avoir pour résoudre d’importants défis sociétaux, comme la lutte contre les changements climatiques et le traitement ou la prévention des maladies.
En tant que première vice-rectrice adjointe de la mobilisation des connaissances et de l’innovation à l’Université Simon Fraser, Elicia Maine supervise et soutient des initiatives et des unités de l’Université comme SFU Innovates, le Technology Licensing Office (bureau responsable de la propriété intellectuelle), SFU VentureLabs, le Knowledge Mobilization Hub et l’initiative de recherche communautaire Community Engaged Research Initiative. Elle siège à plusieurs conseils d’administration et conseils consultatifs, notamment Innovate BC, le conseil de recherche et d'innovation de Mitacs, le programme germano-canadien d'accélération des matériaux et le Comité d’experts du CAC sur la science, la technologie et l’innovation. Experte interdisciplinaire et pédagogue engagée, Mme Maine est titulaire d’un doctorat en gestion de la technologie et en génie des matériaux de l’Université de Cambridge et d’une maîtrise en technologie et politique publique et en génie des matériaux du Massachusetts Institute of Technology.
Elle a publié des articles sur ses recherches sur la gestion de l’innovation dans <i>Research Policy</i>, <i>R&D Management</i>, <i>Journal of Cleaner Production</i>, <i>Technovation</i>, <i>Nature Nanotechnology</i> et <i>Nature Materials</i>. Elle a également reçu le prix Innovation Policy Trailblazer 2022 du Centre canadien de politiques scientifiques (CCPS) et le prix BC’s 2021 Top Cleantech Educator. Ses efforts ont permis à l’Université Simon Fraser de se classer au premier rang des universités canadiennes en matière d’innovation, au premier rang mondial pour l’esprit d’entreprise et au premier rang canadien pour les applications industrielles dans le classement mondial World University Rankings for Innovation.
Claudiane Ouellet-Plamondon est professeure au département de génie de la construction de l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal, membre du réseau de l’Université du Québec, depuis 2014. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les matériaux de construction multifonctionnels durables. Elle a obtenu un baccalauréat en génie biologique de l’Université Dalhousie, une maîtrise en sciences biologiques de l’Université de Montréal et un doctorat en génie de l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni. Elle a été boursière postdoctorale à l’ETH de Zurich, en Suisse, et chercheuse invitée à l’Université de Californie, à Berkeley, pendant son congé sabbatique.
Claudiane Ouellet-Plamondon est passionnée par ses recherches sur les matériaux fonctionnels, l’impression 3D robotisée de mortiers à faible teneur en carbone, les matériaux d’origine biologique, la construction en bois et en terre, la valorisation des sous-produits industriels dans le ciment, le béton et d’autres matériaux à valeur ajoutée, les matériaux durables pour une économie circulaire, et la modélisation des matériaux à l’aide de l’intelligence artificielle. Elle aime la recherche interdisciplinaire sur la durabilité des bâtiments et des villes, les matériaux et les arts, l’adaptation et l’atténuation du changement climatique, et la transition écologique. Son équipe comprend des étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat, des assistants et assistantes de recherche et des chercheurs et chercheuses au postdoctorat.
Claudiane Ouellet-Plamondon préside le rapport sur l’impression 3D avec des matériaux cimentaires du comité 564 de l’American Concrete Institute (ACI). Elle est membre de l’Annexe 89 de l’EBC de l’International Energy Agency, intitulée «Ways to implement net-zero whole life buildings» (Comment construire des bâtiments carboneutres sur l’ensemble du cycle de vie). Elle est membre de comités techniques du RILEM et membre d’autres associations.
Michel Pioro-Ladrière est directeur, Partenariats et stratégie à Nord Quantique, une entreprise d’informatique quantique issue de son laboratoire au sein de l’écosystème d’innovation qu’il a contribué à mettre en place à Sherbrooke, au Québec. Auparavant, il a occupé le poste de professeur à l’Université de Sherbrooke. L’une de ses réalisations en matière de recherche a été sélectionnée parmi les 10 meilleures découvertes de l’année par le magazine Québec Science en 2020. Il a également été codirecteur scientifique de l’Institut quantique de l’Université de Sherbrooke, titulaire de la chaire sur le déploiement des technologies quantiques, directeur scientifique de la zone d’innovation quantique DistriQ à Sherbrooke – l’une des premières zones d’innovation reconnues par le gouvernement du Québec – et directeur fondateur du programme de baccalauréat en sciences de l’information quantique de l’Université de Sherbrooke. Avec une formation en physique, il a obtenu un doctorat en collaboration avec le Conseil national de la recherche du Canada et a effectué un stage postdoctoral dans les laboratoires de recherche fondamentale de la NTT au Japon.
Annett Rozek, directrice scientifique de Terramera, est une scientifique doctorante accomplie et une dirigeante visionnaire qui se passionne pour la création de technologies au service d’un monde plus sain, de l’alimentation jusqu’à l’environnement. Aux côtés du fondateur et PDG, elle a mis au point la technologie révolutionnaire Actigate Targeted PerformanceMC de Terramera et a lancé les premiers produits Proof et Cirkil de l’entreprise, tout en dirigeant le développement technologique et en instaurant un environnement d’équipe interdisciplinaire dynamique et solidaire.
Terramera s’attaque à des objectifs audacieux : réduire de 80 % les charges mondiales de pesticides synthétiques, augmenter de 20 % la productivité agricole mondiale et accroître de 100 % le carbone organique des sols d’ici à 2030, afin de protéger la santé des plantes et des humains et de garantir une terre qui est prospère et qui subvient aux besoins de tout le monde. Le leader mondial de l’agriculture de pointe fusionne la science, la nature et l’intelligence artificielle pour transformer la façon dont les aliments sont cultivés et l’économie de l’agriculture au cours de la prochaine décennie.
L’expérience d’Annett Rozek dans son rôle précédent de scientifique principale à Inimex Pharmaceuticals (2003 à 2011) comprend la découverte et le développement d’un premier régulateur de défense innée IMX942 (Dusquetide), un médicament anti-inflammatoire actuellement en phase III de développement clinique par Soligenix. Elle est l’autrice de 28 publications et l’inventrice de 18 demandes de brevets uniques et de brevets accordés. Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences du Département de chimie de l’Université Humboldt et d’un doctorat du Département de chimie et de l’Institute of Molecular Biology and Biochemistry de l’Université Simon Fraser.
Le professeur Christopher Yip a commencé son mandat de doyen de la Faculté des sciences appliquées et de génie le 2 juillet 2019 après avoir été vice-président associé, Partenariats internationaux pendant deux ans au Bureau universitaire du vice-président, International.
Le doyen Yip est un éminent chercheur dans le domaine de la biophysique unimoléculaire ainsi qu’un membre du corps professoral au Département de génie chimique et de chimie appliquée, au Département de biochimie et à l’Institut des biomatériaux et du génie biomédical. Il est chercheur principal au Centre de recherche cellulaire et biomoléculaire Donnelly à l’Université de Toronto.
En tant qu’ancien directeur de l’Institut des biomatériaux et de l’ingénierie biomédicale (IBBME), il a dirigé plus de 100 ingénieurs chercheurs et ingénieures chercheuses et scientifiques impliqués dans la découverte et le développement de produits dans les domaines des neurosciences et de la stimulation sensorielle, des biomatériaux et de l’ingénierie des tissus, de la biologie des systèmes moléculaires et de la nanotechnologie, ainsi que de la conception des dispositifs médicaux et des systèmes d’administration de médicaments.
Il a été un ardent défenseur et créateur d’occasions de recherche internationale pour la communauté étudiante et de la recherche. Grâce aux bourses Wildcat Voyager, IBBME encourage ses doctorants et doctorantes en fournissant des fonds pour des partenariats de recherche internationale. Le professeur Yip et IBBME ont également joué des rôles importants dans le développement et la mise en œuvre du fonds de recherche collaborative Lyon Sachs. Le fonds élargit les collaborations de recherche de façon rapide en permettant des colloques et des ateliers conjoints, en finançant les déplacements des étudiantes et des étudiants et des membres du corps professoral entre Haïfa et Toronto, et en permettant des séjours sabbatiques et des échanges à court terme pour la communauté étudiante des cycles supérieurs. Le fonds a suscité de la recherche de fine pointe et a permis un flux bidirectionnel de grands talents entre l’Institut Technion de technologie et l’Université de Toronto.
Le doyen Yip siège au Conseil consultatif de l’Institut de la génétique des IRSC et a siégé dans des groupes de subvention au CRSNG, aux IRSC et aux NIH. Il a été le premier lauréat du prix « Outstanding Young Biological Scanning Probe Microscopy Investigator of the Year » de Molecular Imaging et depuis ce temps il a reçu le prix d’excellence en recherche du premier ministre (1999), un prix d’excellence en enseignement (2000) et un prix « Graduate Faculty Teaching for Sustained Contribution to Excellence in Graduate Teaching » (2008). Il a été nommé chercheur de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (2009), membre de l’Institut canadien des ingénieurs (2014) et a été titulaire de la chaire de recherche du Canada de niveau 2 en imagerie moléculaire (2000 à 2010).
Le doyen Yip a obtenu son baccalauréat ès sciences en génie chimique et chimie appliquée de l’Université de Toronto en 1988 et son doctorat en génie chimique de l’Université du Minnesota en 1996. Il s’est joint au Département de génie chimique et de chimie appliquée en 1997 et a été promu au poste de professeur associé en 2002 et de professeur titulaire en 2007.
Hanan Lutfiyya, Ph. D., est professeure d’informatique à l’Université Western Ontario. Elle a été présidente du département des sciences informatiques. Elle a mis au point un programme d’IA collaboratif approuvé par l’Institut Vecteur offert conjointement avec le département de génie électrique et informatique, duquel elle a été la codirectrice, et elle a reçu un UWO Faculty Scholar Award en 2006. Dans le cadre de ses recherches, elle s’intéresse notamment à l’Internet des objets, au génie logiciel, aux systèmes autoadaptatifs et autonomes, à l’informatique autonome, à la surveillance et aux diagnostics, aux systèmes mobiles, aux politiques et à l’infonuagique. Son groupe de recherche, en collaboration avec des partenaires gouvernementaux et du secteur privé, étudie différents aspects de logiciels et de systèmes fiables. Elle a mis au point des approches novatrices à base de règles pour les systèmes autonomes. Éditrice en chef de la publication IEEE Transactions Network and Systems Management, elle a également reçu du financement de l’Ontario Research Fund (ORF), du CRSNG, d’IBM, de Samsung, de Fujitsu et du Centre de recherche sur les communications Canada (CRC). Elle a récemment été membre du comité directeur de la conférence Ontario Celebration of Women in Computing, qu’elle a animée à London. Elle a aussi été membre de comités de programme pour de nombreuses conférences et ateliers, du comité éditorial d’éditions invitées de journaux et de livres et a été présidente de la séance de plusieurs conférences.
Professeure Lutfiyya a été membre du comité de subventions à la découverte du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), du comité de réseau stratégique du CRSNG et membre et présidente d’un comité de subventions stratégiques du CRSNG. Elle a également été membre du Computer Science Accreditation Council (CSAC), directrice générale du programme Ontario Consortium for Graduate Education in Software Engineering (CONGESE) et est actuellement codirectrice d’un programme d’IA collaboratif approuvé par l’Institut Vecteur offert conjointement avec le département de génie électrique et informatique. Elle a également été membre du Computer Science Accreditation Council (CSAC) ainsi que directrice générale du programme Ontario Consortium for Graduate Education in Software Engineering (CONGESE).
Monsieur Vikramaditya Yadav est professeur titulaire au département de génie chimique et biologique et de la School of Biomedical Engineering de l’Université de la Colombie-Britannique. Il est également le directeur fondateur du programme de maîtrise en leadership en génie des processus durables.
Il est à la tête d’un des programmes de recherche les plus prestigieux du Canada en biologie synthétique et en biotechnologie. Il a apporté des contributions significatives aux domaines de génie de l’environnement, de la fabrication propre et de l’avancement de l’économie circulaire. Il est aussi considéré comme un leader d’opinion mondial en matière de génie de contrôle métabolique, une discipline qui peut améliorer de manière drastique la productivité et réduire l’empreinte environnementale des processus de biofabrication. La nouveauté et l’impact de sa recherche lui ont valu de nombreuses distinctions, y compris le 2024 Killam Accelerator Research Prize for research and innovation de l’Université de la Colombie-Britannique, le Canadian Society for Chemical Engineering’s Emerging Leader Award et une mention dans la liste 50 Most Influential People in Drug Development and Manufacturing du Medicine Maker Magazine.
Les travaux du professeur Yadav donnent la priorité à la transposition technologique, en mettant l’accent sur les applications pratiques par le développement de brevets, les partenariats stratégiques avec le secteur privé et la commercialisation de technologies novatrices. Son approche comble le fossé entre les découvertes en laboratoire et les solutions concrètes. Leader d’opinion dans les domaines de l’adaptation des technologies climatiques et profondes et entrepreneur accompli, il a fondé Metabolik Technologies, qui a mis au point une technologie révolutionnaire de dépollution des eaux pour les sables bitumineux et qui a été acquise par Allonnia en 2020. Il a ensuite fondé et dirigé Tersa Earth Innovations qui a créé un processus primé d’extraction des métaux des eaux de mine. Il occupe actuellement le poste de directeur scientifique de Tydra Labs, une entreprise de biomatériaux qui s’efforce de décarboniser les secteurs des produits cosmétiques et textiles. Il occupe aussi le poste de technologue principal du climat à MAKS Global Repairs dans le cadre duquel il supervise les projets d’infrastructure durable en Amérique du Nord et en Asie tout en offrant des conseils pour l’investissement dans des entreprises de technologies propres innovantes.
Le professeur Yadav a reçu des honneurs de la Top 40 Under 40 du Canada et de la Top 40 Leaders Under 40 de Business in Vancouver. Il est également un pédagogue reconnu et a remporté le Killam Teaching Prize de l’Université de la Colombie-Britannique en 2023 et un prix Climate Tech Educator of the Year de Foresight Canada en 2024. Ses contributions à la modernisation de l’enseignement du génie chimique, notamment l’intégration de l’informatique et de l’apprentissage machine dans le programme, ont été reconnues avec un prix Computer Aides in Chemical Engineering (CACHE) en 2019.
Au-delà du milieu postsecondaire, le professeur Yadav joue un rôle actif dans l’élaboration de la réglementation mondiale et de l’établissement de normes en biologie synthétique. Il a été le seul représentant du Canada dans le groupe de travail de spécialistes du Engineering Biology Research Consortium à avoirrédigé les normes métriques et techniques pour la bioéconomie mondiale en 2023. Il est actuellement rédacteur adjoint de Frontiers of Synthetic Biology et est membre du comité de rédaction de Catalysis in Green Chemistry & Engineering. De 2017 à 2024, il a été président de la division de biotechnologie de l’Institut de chimie du Canada. Il a aussi été rédacteur adjoint du Canadian Journal of Chemical Engineering de 2020 à 2023 et conseiller scientifique adjoint pour Science Translational Medicine de 2019 à 2020.