L’exode des cerveaux vous décourage? Essayez la rétention des cerveaux
La Banque Royale du Canada et Mitacs ont peut-être une solution pour contrer la migration des talents canadiens
La Banque Royale du Canada et Mitacs ont peut-être une solution pour contrer la migration des talents canadiens
Depuis la création de l’entreprise en 2015, Borealis AI s’est associée à Mitacs pour soutenir le désir d’innovation de RBC par la collaboration universitaire. En plus de trouver des solutions aux problèmes spécifiques associés à l’apprentissage machine, Borealis AI est peut-être tombée sur la solution à une des plus grandes difficultés dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) au Canada — la rétention des meilleurs talents.
Borealis AI a ouvert ses premiers bureaux à Toronto et à Edmonton puis a embauché des stagiaires de Mitacs dans le cadre de projets de recherche réalisés avec l’Université de Toronto et l’Université de l’Alberta. Borealis AI a immédiatement pu constater la valeur des stagiaires, et accéder à de jeunes chercheurs talentueux dans le domaine de l’IA. Grâce à un accès aux membres du corps professoral spécialisés et aux laboratoires, les stagiaires se sont avérés essentiels à la réussite de l’entreprise. Depuis, Borealis AI a élargi sa collaboration avec les stagiaires de Mitacs et les universités d’un océan à l’autre. À l’aide du financement de Mitacs, Borealis AI peut offrir des salaires plus concurrentiels.
Le partenariat Borealis AI–Mitacs a une incidence positive sur différents intervenants. Les étudiants acquièrent de l’expérience en entreprise ainsi que des compétences techniques, s’appuyant sur ce qu’ils ont appris en classe et en laboratoire. Borealis AI a accès à des talents potentiels qui amorcent leur carrière en recherche. L’entreprise développe et forme les meilleurs talents dans le domaine de l’IA. Deux anciens stagiaires de Mitacs travaillent actuellement à temps plein au sein de l’entreprise.
Le partenariat profite également à la société puisqu’en ce moment, il n’y a pas suffisamment de talents locaux pour pourvoir tous les postes disponibles au Canada dans le domaine de l’IA. La migration des talents est particulièrement élevée dans des programmes de STIM axés sur la technologie, comme en informatique, où jusqu’à 30 % des diplômés décident de quitter le Canada pour trouver du travail ailleurs, comparativement à 25 % de l’ensemble des diplômés en STIM.
Borealis AI expose les stagiaires de recherche aux difficultés du monde réel et les munit d’ensembles de données afin qu’ils puissent poursuivre leur apprentissage dans le domaine et mettre leurs compétences professionnelles au profit de leurs études.
En formant des personnes qualifiées dans le domaine de l’IA et en créant des perspectives d’emploi pour les diplômés canadiens, ce partenariat peut empêcher les meilleurs chercheurs du Canada de chercher du travail dans le domaine de l’IA à l’étranger.
Comme l’explique Eirene Seiradaki, directrice des Partenariats de recherche à Borealis AI, « Nous tentons d’empêcher les talents de déserter à l’étranger. Avec l’aide de Mitacs, Borealis AI donne aux chercheurs une occasion de rester au Canada et de travailler dans leur domaine. »
Harris Chan est un de ces chercheurs. M. Chan est un ancien stagiaire de Mitacs et un étudiant au doctorat au laboratoire de la professeure Sanja Fidler de l’Université de Toronto. Il mentionne : « Le stage de Mitacs à Borealis AI m’a donné l’occasion de travailler avec des spécialistes du domaine de l’apprentissage machine sur un problème important qui était aussi pertinent à mes intérêts en recherche. Le stage a aussi fait la lumière sur les parcours de carrière disponibles en tant que chercheur au sein de l’entreprise, ce qui m’a beaucoup aidé à élargir mes options après l’obtention de mon diplôme à l’extérieur du milieu universitaire. »
Des partenariats comme celui-ci créent ces meilleures perspectives d’emploi au Canada que les diplômés en STIM choisissaient auparavant à l’étranger. Créer davantage d’incitatifs et rendre les emplois canadiens plus attirants constituent une solution au problème de l’« exode des cerveaux » et favorise donc la « rétention des cerveaux ».
*Pour en savoir davantage sur l’exode des cerveaux en STIM au Canada, veuillez consulter cette étude (en anglais) récente.
Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement de l’Ontario de leur soutien à l’égard du stage de recherche Accélération dans cet article. À l’échelle du Canada, le programme Accélération reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Île du Prince Édouard, du gouvernement du Québec, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.
Êtes-vous confronté à un défi d’affaires qui pourrait bénéficier d’une solution de recherche? Si tel est le cas, contactez Mitacs aujourd’hui pour discuter des opportunités de partenariat : BD@mitacs.ca
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