Chez Hydrogen in Motion, nous travaillons en partenariat avec Mitacs, un organisme sans but lucratif qui soutient les stages pour les étudiants de toutes les disciplines. Nos stages nous permettent de répondre à nos besoins en matière d’innovation et d’avoir accès à des travailleurs hautement qualifiés et motivés, par l’entremise d’établissements d’enseignement postsecondaire ici en Colombie-Britannique.

Un récent document de travail du gouvernement du Canada sollicite des commentaires sur la nature changeante du travail et sur la façon dont nous pouvons faire en sorte que le Canada puisse soutenir la concurrence dans une économie numérique en évolution rapide. L'« ère de la perturbation » consiste à réécrire les rôles et à refaire les lieux de travail.

Il est prudent d’évaluer les compétences nécessaires à une économie moderne. Pourtant, c’est aussi difficile. Nous savons que les organisations de tous types auront besoin de travailleurs ayant les compétences numériques pour naviguer dans le nouveau monde. Mais ils auront également besoin de solides compétences « douces » ou humaines.

Comme l’a révélé un sondage mené en 2016 par le Conseil canadien des affaires, parmi les 90 grandes entreprises canadiennes sondées, les trois compétences les plus importantes pour les embauches de niveau intermédiaire étaient non techniques : leadership, personnes/relations, et collaboration/travail d’équipe. L’un des plus grands défis pour les entreprises en ce moment est de trouver la bonne combinaison d’attributs chez un employé, et ce problème ne fera que s’aggraver à l’avenir.

Comme les entreprises qui réussissent le savent, l’innovation exige de la flexibilité et, dans une certaine mesure, une acceptation de l’inconnu. Nous pouvons établir une feuille de route pour les prochaines années. Mais il est difficile de prédire à quoi ressemblera toute industrie dans 10 ou 20 ans. Un récent rapport de RBC affirme qu’au cours de la prochaine décennie, 25 % des emplois seront perturbés par la technologie et que la moitié des emplois canadiens nécessiteront un ajustement important des compétences requises.

Dans un tel état d’incertitude, admettre que nous ne savons tout simplement pas quelles compétences exactes nous aurons besoin à l’avenir peut être l’étape la plus importante. Dans une entreprise de technologie comme Hydrogen in Motion, nous savons qu’une chose dont nous aurons besoin est un haut degré d’adaptabilité : la capacité de naviguer dans de nouveaux territoires et de croître en conséquence. Pour soutenir ce type de main-d’œuvre, nous devons nous concentrer autant sur la façon dont les travailleurs émergents se développent que sur ce qu’on leur enseigne. Nous avons besoin de stratégies de développement suffisamment larges et souples pour répondre aux besoins d’un avenir inconnu.

Par exemple, les programmes coopératifs, les stages ou l’expérience sur le terrain – généralement connue sous le nom d’apprentissage intégré au travail – sont de plus en plus importants pour l’économie numérique et pour toute entreprise qui cherche à innover. Une entreprise comme la nôtre peut soutenir les priorités de l’entreprise tout en développant les étudiants en tant qu’employés potentiels.

Chez Hydrogen in Motion, nous travaillons en partenariat avec Mitacs, un organisme sans but lucratif qui soutient les stages pour les étudiants de toutes les disciplines. Nos stages nous permettent de répondre à nos besoins en matière d’innovation et d’avoir accès à des travailleurs hautement qualifiés et motivés, par l’entremise d’établissements d’enseignement postsecondaire ici en Colombie-Britannique.

Ce modèle d’apprentissage intégré au travail fournit un pont vers la recherche à un stade précoce et permet aux entreprises de toute taille de trouver de nouveaux diplômés qui leur donnent l’avantage dont ils ont besoin pour faire un travail innovant. De plus, les établissements d’enseignement postsecondaire offrent généralement un bassin mondial de candidats, les étudiants locaux et internationaux étant déjà à la porte de l’employeur. De telles opportunités sont extrêmement précieuses pour les entreprises travaillant sur un marché mondial.

Pour les stagiaires, l’expérience de travail les aide à développer les compétences dont ils ont besoin au travail. Ils apprennent à collaborer dans un cadre d’entreprise. Ils en apprennent davantage sur l’entreprise, de ses objectifs stratégiques à sa culture d’entreprise. Ils apprennent à adapter leurs compétences techniques au problème à portée de main, qui peut être très différent de leur expérience dans une salle de classe. Ils apprennent à utiliser les outils numériques et de recherche du milieu de travail, dont beaucoup sont entièrement nouveaux pour les stagiaires. De plus, ils s’adaptent au travail dans des environnements diversifiés, multidisciplinaires et multiculturels.

L’apprentissage intégré au travail favorise une transition vers le marché du travail qui est essentielle pour une génération qui aura besoin de flexibilité et de réflexion rapide pour s’adapter à l’avenir. Il aide également les étudiants à bâtir leurs réseaux professionnels et à améliorer leur employabilité à long terme.

Comme son nom l’indique, la valeur de « l’apprentissage intégré au travail » réside à la fois dans le « travail » et dans l'« apprentissage ». Les meilleurs stages sont ceux qui tirent parti et étendent les compétences techniques du stagiaire non seulement pour aider les entreprises à relever leurs défis et à développer de nouvelles technologies, de nouveaux processus et de nouveaux services, mais aussi pour développer de nouvelles compétences qu’ils ne peuvent acquérir qu’en cours d’emploi.

Pour réussir dans un avenir numérique, les entreprises canadiennes n’ont pas besoin de jeunes travailleurs pour arriver pleinement formés. Ce dont nous avons besoin, ce sont des travailleurs flexibles dont la combinaison de compétences concrètes et non techniques fournit la base dont ils auront besoin pour suivre le rythme des défis auxquels ils sont confrontés.

Grace Quan est pdg d’Hydrogen in Motion et dirige la prochaine génération de stockage d’énergie portable.