Un étudiant de l’Université de la Saskatchewan pourrait améliorer votre prochaine expérience de bière artisanale et aider les agriculteurs canadiens à être concurrentiels à l’échelle internationale
Toutefois, la production d’orge a diminué au cours des 15 dernières années, car les agriculteurs canadiens perdent du terrain par rapport à leurs concurrents internationaux. Les producteurs internationaux de bière ont soif de nouvelles variétés, mais le processus d’adoption du Canada est plus lent que celui des pays concurrents. L’Australie et l’Allemagne mettent sur le marché de nouveaux cépages d’orge d’ici cinq à sept ans. Au Canada, les deux mêmes souches ont dominé le marché au cours des 20 dernières années.
La Saskatchewan Barley Development Commission (SaskBarley) a décidé de s’y prendre de front. Ils se sont approchés de l’Université de la Saskatchewan et ont trouvé le Mitacs Accélération et doctorante Tetiana Zmazhenko. Tetiana a des diplômes d’études supérieures en économie et en gestion, mais se considère comme une scientifique de l’innovation :
« Je n’ai pas d’industrie préférée, mais j’adore le processus de création et de diffusion de l’innovation – chaque étape du processus est unique et fascinante. »
Tetiana a interviewé des chefs de file de l’industrie, comme Molson Coors, pour cerner les lacunes de la chaîne d’approvisionnement canadienne. Elle a également analysé les stratégies de marketing des pays concurrents. En Australie, les nouvelles variétés d’orge ne sont pas commercialisées tant que les utilisateurs finaux n’ont pas mené d’essais à grande échelle pour s’assurer que les souches fonctionneront dans leurs produits. Tout le monde, des producteurs de céréales aux brasseurs, travaille ensemble pour commercialiser les nouvelles variétés. Au Canada, la chaîne d’approvisionnement actuelle ne dispose pas d’un processus officiel pour organiser les essais par les utilisateurs finaux de nouvelles variétés d’orge. Cette lacune, ainsi que l’absence d’un organisme dédié pour faire avancer les efforts de commercialisation de l’orge, crée un fossé de communication entre les producteurs et les brasseurs.
Jill McDonald, directrice générale de SaskBarley, affirme que le rapport de Tetiana leur a fourni un outil précieux. « La recherche est maintenant un élément de discussion clé au sein de notre chaîne de valeur, des producteurs aux utilisateurs finaux. Cela a été un véritable catalyseur pour faire avancer la conversation. Il est dans l’intérêt de tous de maintenir la compétitivité de notre pays sur la scène internationale.
SaskBarley et d’autres partenaires collaborent maintenant à l’élaboration d’une stratégie visant à améliorer l’acceptation de nouvelles variétés dans la chaîne de valeur. Ils espèrent combler l’écart entre le Canada et le reste des producteurs d’orge du monde en ce qui concerne l’adoption de l’innovation. Les conclusions de Tetiana leur fournissent un point de départ pour améliorer les perspectives économiques canadiennes sur la scène mondiale.
Tetiana se réjouit à l’idée de continuer à promouvoir l’innovation sur le marché de l’orge. Elle déclare : « J’ai l’impression qu’il sera plus facile pour moi de trouver un emploi maintenant parce que j’ai rencontré beaucoup de gens dans le cadre de ce projet. Ils savent qui je suis et ont vu mes compétences en action.
Jill McDonald est d’accord. Elle dit que les partenaires de l’industrie espèrent que Tetiana restera dans le domaine agricole. « Nous avons eu des commentaires très positifs. L’expérience globale a été formidable et nous serons certainement à l’affût d’occasions de faire équipe avec Mitacs à l’avenir.
Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Saskatchewan de leur appui à l' Accélération stage de recherche dans cette histoire. Dans l’ensemble du Canada, l' Accélération reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement du Québec et de Research Manitoba.
Avez-vous un défi commercial qui pourrait bénéficier d’une solution de recherche ? Si c’est le cas, communiquez avec Mitacs dès aujourd’hui pour discuter des possibilités de partenariat : BD@mitacs.ca
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Mitacs
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