Des chercheurs de l’Université de Moncton aident à détourner les cartons de lait des sites d’enfouissement
Les consommateurs peuvent ne pas être au courant de ce qui est recyclable dans leurs communautés, et les articles courants comme les cartons de lait peuvent se retrouver dans les sites d’enfouissement. En fait, une partie du recyclage est enfouie indépendamment de sa « recyclabilité », et la taille relative et la similitude des cartons de lait signifient qu’ils peuvent à eux seuls occuper une quantité importante d’espace dans un site d’enfouissement.
Aujourd’hui, des chercheurs de l’Université de Moncton se sont associés à Thermopak, une entreprise régionale d’emballage, pour trouver une solution créative afin de garder les conteneurs hors des sites d’enfouissement. Rahma Zayoud, étudiante au doctorat en génie électrique, intègre la technologie d’identification par radiofréquence (RFID). Le terme peut sembler familier car il est utilisé dans les applications commerciales et de consommation, telles que les passeports et les licences, l’expédition et la logistique, et l’identification des animaux de ferme et des animaux de compagnie.
Stagiaire Rahma Zayoud
En attachant une étiquette RFID à un carton de lait, Rahma permettra aux services de recyclage de détecter plus facilement la présence de cartons de lait, de mieux ajuster leurs itinéraires et leurs horaires, et de s’assurer que les cartons se rendent à la destination de recyclage appropriée. Pour les cartons équipés d’IRF qui se retrouvent accidentellement dans une décharge de toute façon, la récupération est tout aussi efficace.
Mais le processus n’est pas aussi simple que de fixer un capteur RFID aux cartons : Rahma avait besoin de déterminer le meilleur type de technologie RFID à utiliser, et comment obtenir les données des RFIDs pour communiquer avec les installations de recyclage et les employés sur la route.
Le superviseur de Rahma, le Dr Habib Hamam, a expliqué que les signaux wifi courants ne peuvent pas être utilisés pour des applications spécialisées comme celle-ci : « Nous utilisons un langage sans fil appelé ZigBee qui convient aux applications plus petites comme celle-ci. Il transmet une petite quantité de données et n’interfère avec aucun autre réseau à proximité. À l’avenir, l’équipe établira et mettra à l’essai un réseau sans fil entre les contenants, l’installation de recyclage et son parc de véhicules.
Bien que le projet soit toujours en cours, l’équipe a vu des résultats prometteurs. « Nous avons déjà publié des articles sur notre travail, et il y en a d’autres à venir », s’enthousiasme le Dr Hamam. « Et nous présentons la recherche lors d’une prochaine conférence. » Rahma est tout aussi heureuse : « Travailler avec un partenaire de l’industrie par l’entremise de Mitacs Accélération m’a donné la chance d’acquérir de l’expérience professionnelle et d’apprendre comment la recherche est commercialisée.
Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement du Nouveau-Brunswick de leur appui à l' Accélération stage de recherche dans cette histoire. Dans l’ensemble du Canada, l' Accélération reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement du Québec, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.
Avez-vous un défi commercial qui pourrait bénéficier d’une solution de recherche ? Si c’est le cas, communiquez avec Mitacs dès aujourd’hui pour discuter des possibilités de partenariat : BD@mitacs.ca
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