Chronique de l’enseignement supérieur – Les postdoctorants canadiens ont besoin d’un meilleur salaire, d’avantages sociaux et d’une meilleure formation, selon un rapport

Comme leurs pairs dans le Sud, les étudiants postdoctoraux canadiens font face à un environnement de travail difficile. Les résultats d’un nouveau sondage national publié mercredi indiquent qu’ils ont « un besoin urgent » de plus de salaire, d’avantages sociaux améliorés et d’une meilleure formation professionnelle.

Les deux tiers des postdoctorants canadiens gagnent moins de 44 000 $, bon nombre d’entre eux n’ont pas accès à l’assurance-maladie et à l’assurance-chômage ou aux cotisations de pension, selon l’enquête, qui a attiré les réponses de plus de 1 800 chercheurs en début de carrière. Le sondage a été mené par l’Association canadienne des chercheurs postdoctoraux et Mitacs, un organisme sans but lucratif qui fait la promotion de la recherche et de la formation entre l’industrie et les universités.

Plus de huit étudiants postdoctoraux sur 10 aspirent à faire carrière dans le milieu universitaire, mais il y a peu de possibilités d’emploi, selon le sondage. À ce sombre tableau de l’emploi universitaire, il y a le manque de formation formelle ou informelle dans des compétences spécifiques, telles que la gestion de projet, la propriété intellectuelle et les compétences en rédaction, qui permettraient aux jeunes chercheurs d’obtenir des emplois en dehors des universités.

« Les postdoctorants aimeraient être traités comme des employés et recevoir des avantages sociaux et une rémunération proportionnelles à leur travail et à leur expérience », concluent les auteurs d’un rapport sur l’enquête. Ils ont demandé au gouvernement, à l’industrie et aux universités de soutenir les jeunes chercheurs en leur leur présentant des « possibilités de perfectionnement professionnel appropriées et pertinentes ».

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