La Stratégie en matière d’éducation internationale, une feuille de route pour l’avenir de la Colombie-Britannique

 

NANAIMO – La Colombie-Britannique a une nouvelle stratégie en matière d’éducation internationale qui appuie le flux bidirectionnelle d’étudiants, en donnant aux étudiants locaux de nouvelles possibilités d’étudier à l’étranger et en accueillant ceux qui arrivent de l’étranger.

Dans le cadre de la stratégie, la ministre de l’Enseignement supérieur, Naomi Yamamoto, a annoncé l’attribution de 5 millions de dollars à des bourses d’études et à des stages de recherche pour aider les étudiants à entreprendre une expérience d’éducation internationale.

L’éducation internationale est l’un des secteurs clés de « Le Canada commence ici : le plan pour l’emploi de la Colombie-Britannique ». Le Plan pour l’emploi reconnaît les avantages sociaux, culturels et économiques importants qui découlent pour la province de l’échange mondial d’étudiants, d’éducateurs et d’idées.

La Stratégie en matière d’éducation internationale énonce les mesures à prendre pour atteindre l’objectif de la Colombie-Britannique d’accroître l’éducation internationale en Colombie-Britannique et, ce faisant, célèbre les expériences des étudiants internationaux et locaux.

Dans la stratégie, vous pouvez lire des histoires de :

  • Étudiants de la Colombie-Britannique dont l’éducation a été améliorée grâce à des études sur le terrain en Inde et aux États-Unis.
  • Un étudiant du Lower Mainland qui parle des différentes perspectives acquises en ayant des étudiants internationaux dans les salles de classe.
  • Les idées novatrices générées par les étudiants de la Colombie-Britannique et les étudiants internationaux qui travaillent côte à côte dans des laboratoires de l’Okanagan.
  • Un étudiant jamaïcain dont les expériences se sont répandues au-delà de la salle de classe alors qu’il explore la Colombie-Britannique en générant des dollars touristiques et en faisant de la promotion du bouche-à-oreille sur nos communautés.

La stratégie comprend également des histoires d’une mère qui séjourne à la maison et qui génère un revenu et une sensibilisation culturelle en accueillant des étudiants étrangers, de représentants d’établissements de la Colombie-Britannique qui réfviennent aux mythes sur les étudiants internationaux et d’un maire de l’île qui parle d’accueillir des étudiants dans sa communauté. 

En plus des 5 millions de dollars pour de nouvelles bourses et stages de recherche, la stratégie comprend des plans pour un meilleur partage des pratiques exemplaires en matière d’éducation internationale ; des mesures pour informer les Britanno-Colombiens de la vaste gamme d’avantages importants que la Colombie-Britannique retire de l’éducation internationale ; des agents d’éducation dévoués placés dans un certain nombre de bureaux de commerce et d’investissement à l’étranger de la Colombie-Britannique ; un cadre d’assurance de la qualité amélioré pour tous les établissements d’enseignement postsecondaire afin d’assurer une expérience étudiante toujours positive ; et des transitions plus harmonieuses pour les étudiants qui souhaitent travailler et vivre en Colombie-Britannique.

Les étudiants, les éducateurs, les établissements d’enseignement postsecondaire, les collectivités et d’autres partenaires, y compris le Conseil du projet d’éducation internationale de la Colombie-Britannique, ont contribué à la stratégie et continueront d’éclairer son élaboration.

La province s’appuie également sur l’excellence qui existe déjà dans l’ensemble du secteur de l’éducation de la Colombie-Britannique pour élargir les possibilités de formation sur les compétences et les métiers, pour s’assurer que les apprenants autochtones ont accès à l’éducation et à la formation postsecondaires, et pour augmenter le nombre d’élèves du secondaire de la Colombie-Britannique qui font la transition vers l’éducation postsecondaire.

Citations :

Naomi Yamamoto, ministre de l’Enseignement supérieur –

« Tout le monde profite de la diversité culturelle que les étudiants internationaux apportent à nos campus et à nos communautés, ainsi que des perspectives et des liens acquis par les étudiants de la Colombie-Britannique qui étudient dans d’autres pays. »

« Je tiens à remercier nos partenaires des établissements d’enseignement postsecondaire et des collectivités de la province qui ont contribué à cette stratégie, et j’encourage tous les Britanno-Colombiens à se joindre à notre conversation continue alors que nous misons sur l’excellence qui a fait de la Colombie-Britannique une destination de choix pour les étudiants étrangers du monde entier. »

Wanja Munaita, étudiante diplômée à l’Université Royal Roads et récipiendaire d’une bourse One World –

« Je suis enthousiasmé par l’opportunité que cette bourse m’a offerte en termes d’expérience d’une nouvelle culture. Avec le financement, je me lance dans un nouveau voyage au Chili où je vais assister à des cours à l’Universidad de la Frontera, Temuco pendant 3 semaines. J’ai le privilège de vivre au milieu de la communauté mapuche du centre du Chili qui apprend et s’engage dans leurs activités quotidiennes.

« Je prendrai le temps de réfléchir et de partager mon apprentissage ici au Canada avec les gens qui m’ont ouvert leurs portes pour cette occasion d’apprentissage de la vie. Une chose que je sais avec certitude, c’est que je serai un étudiant mieux informé et un citoyen du monde à la fin de mon voyage.

Michelle Sayers, étudiante locale à l’Université Capilano –

« Les étudiants internationaux apportent à la classe des opinions qui se rapportent à leur propre pays, augmentant ainsi les connaissances du professeur et des autres étudiants. Ils créent un débat en remettant en question ce que nous pensons et disons de leur pays. Et ils sont vraiment impliqués dans l’école. Ils veulent tirer le meilleur parti de leur expérience ici afin de s’impliquer dans des activités parascolaires et d’encourager les habitants à participer.

Dr Ralph Nilson, recteur de l’Université de l’île de Vancouver – 

« Chaque année, la Ville de Nanaimo, qui compte 89 000 habitants, accueille plus de 1 000 étudiants internationaux de l’Université de l’île de Vancouver qui vivent dans un logement à domicile avec des familles de toute la collectivité. »

« Dans une ville comme Nanaimo, la valeur de ces relations interculturelles est incommensurable. L’intégration des étudiants internationaux dans la communauté améliore la compréhension entre les nations de manière profonde. Les discussions à travers la table de la cuisine peuvent changer la vie des hôtes et des étudiants.

« Bien que la VIU soit fière d’accueillir des étudiants du monde entier, l’université s’est également engagée à offrir des expériences d’apprentissage international aux étudiants canadiens par l’entremise d’écoles sur le terrain, de projets de recherche, de voyages d’études et d’échanges internationaux. »

Faits en bref : 

  • En 2010, les étudiants internationaux de la Colombie-Britannique ont dépensé 1,8 milliard de dollars en frais de scolarité, d’hébergement et autres frais de subsistance, créant près de 22 000 emplois et générant 66 millions de dollars en revenus gouvernementaux.
  • La Colombie-Britannique gagnera environ 1 800 emplois et 100 millions de dollars en PIB pour chaque augmentation de dix pour cent du nombre d’étudiants internationaux qui viennent dans la province.
  • Le nombre d’étudiants internationaux dans le monde est actuellement supérieur à 3,3 millions. D’ici 2025, ce nombre devrait passer à 7,2 millions.
  • À l’heure actuelle, le Canada est la destination de choix pour environ quatre pour cent de tous les étudiants internationaux dans le monde.
  • La Colombie-Britannique reçoit environ 28 pour cent de tous les étudiants internationaux qui viennent au Canada.
  • Plus de 30 protocoles d’entente ou autres accords internationaux en matière d’éducation ont été signés au cours des récentes missions commerciales de notre gouvernement en Chine, en Inde, au Japon, en Corée et aux Philippines.
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