Times & Transcript : L’UdeM [Université de Moncton] s’associe à un développeur sur un projet d’IA

 
Une petite équipe d’informaticiens de l’Université de Moncton s’associe à une entreprise de logiciels de Terre-Neuve pour développer une plateforme de partage des connaissances pour les grandes entreprises qui utilisent l’intelligence artificielle. 
 
La plateforme, lancée par totaliQ, vise à créer un logiciel que des entreprises comme Cahill Group – l’une des plus grandes entreprises de construction au Canada qui a accepté de tester le produit lorsqu’il sera terminé – peuvent utiliser pour partager les connaissances et l’expertise entre les employés. Par l’entremise de Mitacs, un organisme sans but lucratif qui relie l’industrie privée au Canada milieu postsecondaire, totaliQ a développé un partenariat avec le professeur d’informatique Moulay Akhloufi et son équipe de recherche Perception, Robotics and Intelligent Machines (PRIME), qui sont responsables de la construction de l’intelligence artificielle du logiciel. 
 
« Les dernières années de développement de l’intelligence artificielle ont permis à ce travail de se réaliser », a déclaré M. Moulay depuis son bureau du Pavillon Rémi-Rossignol sur le campus. « Nous avons fait des progrès dans ce domaine de recherche qui nous permet de créer des systèmes qui imitent les réseaux neuronaux du cerveau humain. »
 
Le logiciel est basé sur le même type de logiciel qui produit des applications populaires comme Amazon Alexa et Google Home - des systèmes qui interagissent avec les utilisateurs en leur fournissant des informations personnalisées en fonction de leurs intérêts et préférences. C’est ce que Moulay appelle « l’apprentissage automatique ».
 
Le logiciel que totaliQ développe agira comme un système qui peut fournir aux utilisateurs des connaissances et des informations sur leur domaine de travail en développant sa propre base de données d’informations sur le travail de l’entreprise. 
 
« Les connaissances et l’expertise reposent sur l’expérience, explique M. Moulay. « Par exemple, il y a des gens dans les entreprises d’ingénierie qui sont très bien informés sur la réparation des voitures. Mais pour les nouveaux employés qui ne sont pas aussi bien informés sur la réparation des voitures, il y a une courbe d’apprentissage et il leur faudra du temps pour acquérir la même compréhension que ceux qui sont expérimentés. L’idée de ce système de gestion des connaissances est de développer une base de données d’informations que les travailleurs expérimentés ont et de partager leurs connaissances via cette plate-forme afin qu’elle soit accessible.
Andrew Sinclair, fondateur et PDG de totaliQ, l’appelle un « système de recommandation ».
 
« C’est le même type d’algorithme que Netflix utilise pour vous offrir des recommandations de films et d’émissions de télévision en fonction de ce que vous avez regardé sur leur plate-forme », a-t-il expliqué. « Le contenu de totaliQ est du contenu de connaissances, et cela peut prendre la forme de leçons de projet, d’histoires de personnes expérimentées, d’échanges de questions et réponses, etc. L’intention est de créer un algorithme qui suivra le comportement des utilisateurs dans l’outil et identifiera le contenu le plus pertinent pour eux.
 
Le projet, qui a débuté en février, devrait être achevé dans deux ans. 
 
Balises :