Le mélèze laricin (Larix laricina) serait une espèce intéressante pour la production de matière ligneuse (Bolghari and Bertrand, 1984). Dans les années 70, un programme d’amélioration génétique a commencé et l’hybride (L. ? marschlinsii Coaz.) entre le mélèze d’Europe (L. decidua) et le mélèze du Japon (L. kaempferi) s’est avéré très performant (Perron, 2011). Cependant, contrairement au mélèze indigène capable de pousser sur une large gamme de stations (Tilton, 1976), les espèces exotiques seraient à éviter sur les sites trop humides en raison des risques de gel tardif (Robbins, 1985).