Rapport

Un partenariat en biotechnologie transforme la sécurité dans le processus des dons de sang

Université Laval la collaboration avec La Corporation Waters et Phytronix du Québec applique l’apprentissage automatique à l’analyse des échantillons de sang

À partir de là, de nouveaux protocoles de dépistage et de manipulation des produits sanguins ont été adoptés pour prévenir la propagation de ces maladies grâce à des programmes de don de sang.

Plus de 30 ans plus tard, les maladies infectieuses telles que le virus Zika et le virus du Nil occidental posent de nouveaux défis pour la sécurité du don de sang dans le monde entier ; toutefois, un partenariat entre une équipe multidisciplinaire de chercheurs de l' Université Laval, la société québécoise Phytronix et l’entreprise internationale de biotechnologie Waters Corporation pourraient révolutionner la technologie de dépistage des produits sanguins donnés.

Les techniques de dépistage existantes ne peuvent tester qu’un petit nombre d’échantillons de sang à la fois, et les résultats sont généralement disponibles en quelques heures. Cependant, les échantillons de sang ont une courte durée de conservation après le don, ce qui signifie que chaque minute perdue pendant le dépistage des échantillons affecte le processus.

L’équipe de LavalLa nouvelle technologie associera la technologie d’analyse laser exclusive de Phytronix au spectromètre de masse de Waters pour filtrer des milliers d’échantillons en quelques minutes. L’équipe de recherche d’ULaval appliquera ensuite des algorithmes d’apprentissage automatique pour analyser les échantillons afin de décelir une contamination potentielle. Le projet s’appuie sur les efforts de collaboration entre plusieurs domaines : la génomique médicale, le génie informatique et les mathématiques avancées. Bien que la recherche n’en soit qu’à ses débuts, le système qui en résulterait pourrait avoir le potentiel d’améliorer considérablement les délais de traitement des produits sanguins à l’échelle mondiale.

La collaboration présente également un grand potentiel pour les partenaires. En tant qu’entreprise québécoise, Phytronix met à l’échelle sa technologie pour les marchés mondiaux en tirant parti de l’expertise et des réseaux de Waters. Dans le même temps, Waters acquiert de nouvelles connaissances sur l’apprentissage automatique, gracieuseté des chercheurs d’ULaval.

Le projet a été mis sur pied dans le cadre du programme Converge de Mitacs, une nouvelle initiative conçue pour jumeler des chercheurs universitaires et des petites et moyennes entreprises au Canada avec des sociétés multinationales par l’entremise de chaînes d’approvisionnement en R-D. À la suite d’une première validation de principe entre Université Laval et Phytronix, l’équipe de Mitacs a su attirer l’intérêt de Waters Corporation pour combiner l’expertise des trois partenaires dans la dernière collaboration.

Pour Jacques Corbeil, chercheur principal d’ULaval, le projet présente une opportunité passionnante : « Nous avons travaillé avec les deux entreprises vers cet objectif mutuellement bénéfique. Chaque partenaire apporte un ensemble de compétences uniques pour créer quelque chose de beaucoup plus grand que ce que nous pourrions nous-mêmes.

« Il est également important que ce projet aide une petite entreprise canadienne — Phytronix — à développer son expertise dans un nouveau marché. Nous sommes reconnaissants que Mitacs Converge soit en mesure d’appuyer ce type de collaboration afin qu’ensemble, nous puissions avoir un impact sur les affaires et la recherche au Canada ; et j’espère qu’un jour, ils auront un impact dans le monde entier.

 


Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec pour leur appui au stage de recherche Converge dans cette histoire. Partout au Canada, le programme Converge reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.

Photo de gauche à droite : Pier-Luc Plante, Mazid Osseni, François Laviolette, Jacques Corbeil, Mario Marchand, Francis Brochu et Frédéric Raymond.


Avez-vous un défi commercial qui pourrait bénéficier d’une solution de recherche ? Si c’est le cas, communiquez avec Mitacs dès aujourd’hui pour discuter des possibilités de partenariat : BD@mitacs.ca

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