Rapport

Le diagnostic de la maladie et les membres prothétiques bénéficieront de la recherche musculaire

Un stagiaire brésilien qui joue au soccer utilise ses expériences passées et les nouvelles technologies à Fredericton

Gabriel et le Dr Kuruganti utilisent des capteurs d’électromyographie à haute densité (EMG) pour comprendre comment les muscles des membres supérieurs et inférieurs se comportent dans différentes conditions, y compris l’exercice et la réadaptation. Les informations obtenues à partir de ces capteurs peuvent aider à comprendre le mouvement humain. Traditionnellement, les systèmes EMG utilisent jusqu’à 16 canaux de données. Gabriel aide à « régler » les signaux EMG à haute densité dans un capteur à 64 nœuds pour donner des informations de la plus haute qualité à d’autres chercheurs. Ce projet fournira une profondeur d’information du muscle dans son ensemble qui n’était pas accessible auparavant. Ils espèrent que la recherche servira de base pour comprendre les troubles tels que la maladie de Parkinson, ainsi que d’éclairer le développement de membres prothétiques robotiques.

Pour Gabriel, la recherche est un intérêt suscité par sa propre expérience avec une blessure musculaire. « Il y a quelques années, j’ai dû me faire opérer du genou après m’être blessé en jouant au soccer. J’étais donc coincé à la maison en convalescence quand j’ai vu une émission de télévision où des chercheurs étudiaient la mécanique des muscles du bras à l’aide d’EMGs. Je me suis dit : « C’est quelque chose que je pourrais faire dans mon programme, même en tant qu’ingénieur électricien », alors j’ai décidé de le poursuivre.

Sa nouvelle passion l’a mené à un projet de recherche estival à Leeds, en Angleterre, puis à celui de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Ce projet a été important pour Gabriel de développer son expertise dans l’utilisation des signaux EMG pour comprendre la fonction musculaire.

« Cet été, c’est la première fois que je travaille en laboratoire sur la recherche à temps plein. Ce sera une bonne expérience de travailler en tant que chercheur de premier cycle, et j’apprends beaucoup de mon professeur », dit-il. « Et Fredericton est une bonne ville où il faut s’y rendre. Les gens ici sont très gentils, et je suis proche de la nature. Le stage de Mitacs a donc été très bon non seulement pour ma carrière, mais aussi pour moi personnellement.

« Je suis heureux d’être venu au Canada. »


Mitacs remercie le gouvernement du Canada de son appui au stage de recherche Globalink dans cette histoire. Partout au Canada, le programme de stages de recherche Globalink reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement du Québec, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.

De plus, Mitacs est heureuse de travailler avec les partenaires internationaux suivants pour appuyer le programme Globalink : Universities Australia ; le Conseil chinois des bourses d’études ; Campus France ; le Service allemand d’échanges universitaires ; le Secrétariat de l’éducation publique du Mexique, Tecnológico de Monterrey, et l’Université nationale autonome du Mexique ; et le Ministère tunisien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et la Mission universitaire de Tunisie en Amérique du Nord.


Avez-vous un défi commercial qui pourrait bénéficier d’une solution de recherche ? Si c’est le cas, communiquez avec Mitacs dès aujourd’hui pour discuter des possibilités de partenariat : BD@mitacs.ca

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