Rapport

Carte postale du Brésil : une étudiante de l’Université de la Colombie-Britannique se rend à Rio de Janeiro avec son expérimentation du laser

Par Emily Altiere

Je savais que je ne laisserais pas passer l’occasion, mais j’avais quand même peur.  Quand je suis arrivé à Rio de Janeiro, je n’avais aucune idée de ce à quoi m’attendre. C’était mon premier voyage en Amérique du Sud, je ne parlais pas portugais et je ne connaissais que mon superviseur brésilien, que j’avais rencontré une fois auparavant.

Après avoir atterri, j’ai été accueilli à l’aéroport et emmené à UFRJ, puis à mon appartement de Santa Teresa, un vieux quartier sur une colline. Une fois que j’ai regardé par ma fenêtre et que j’ai vu la vue sur la baie et la montagne Sugarloaf, j’ai réalisé où j’étais. C’était incroyable.

Rio de Janeiro était la plus grande ville dans laquelle j’avais vécu et j’ai dû apprendre à me déplacer en toute sécurité. Je savais donc qu’il y aurait beaucoup de nouveaux défis au cours des quatre prochains mois. J’ai apporté mon installation expérimentale laser avec moi de l’Université de la Colombie-Britannique et la re-construire et le faire fonctionner dans de nouvelles conditions de travail a été le plus grand défi de tous.

La source laser est un laser infrarouge, dont la fréquence est doublée deux fois pour rendre la lumière ultraviolette nécessaire pour étudier le 1S-2S, la transition énergétique de l’hydrogène. Le groupe LASER de l’UFRJ a développé une nouvelle source d’hydrogène cryogénique. Ils utiliseront mon laser pour effectuer une spectroscopie de précision de la transition 1S-2S, qui a le potentiel d’être la mesure la plus précise à ce jour.

Je suis ici depuis trois mois maintenant et j’ai été mis au défi chaque jour alors que je résolve de nouveaux problèmes dans mon laboratoire et que je m’adapte à la vie brésilienne. La meilleure partie de mon expérience a été de rencontrer mes merveilleux amis brésiliens, à la fois dans et à l’extérieur de mon laboratoire. Je suis très reconnaissant d’avoir eu l’occasion de travailler et de vivre dans un pays si différent du Canada et d’être exposé à de nouvelles idées et méthodes de recherche.


Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Colombie-Britannique pour leur soutien au stage de recherche Globalink dans cette histoire. Partout au Canada, le programme Globalink reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement du Québec, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.

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