Rapport

Carte postale de la Chine : une étudiante de McGill mène ses recherches sur le plateau tibétain

Rosalinda Chen, diplômée de premier cycle à l’Université McGill, est en Chine et cherche des solutions respectueuses de l’environnement à la pollution de l’air domestique.

Près de la moitié de la population mondiale cuisine avec des poêles à biomasse traditionnels très polluants qui brûlent du bois ou des résidus de culture. La pollution de l’air domestique qui en résulte est l’une des principales causes de décès dans le monde et contribue de manière significative au changement climatique.

En tant qu’étudiant de premier cycle avec une majeure en pharmacologie et une mineure en études de l’environnement à l’Université McGill, j’ai toujours été intéressé à étudier des solutions à des problèmes mondiaux comme celui-ci. Les Mitacs Bourse de recherche Globalink m’a permis de me rendre dans la province rurale du Sichuan en Chine cet été sous la direction de Jill Baumgartner (Université McGill) et du Dr Xudong Yang (Université Tsinghua, Chine) pour étudier les avantages d’un programme d’intervention énergétique.

Cette collaboration internationale vise à mesurer les avantages pour la qualité de l’air, le climat et la santé d’un programme d’intervention de poêle existant sur le plateau tibétain qui remplace les cuisinières à biomasse traditionnelles par des alternatives peu polluantes conçues par l’Université Tsinghua. Tout au long de mon stage, je ferai des recherches sur la performance et l’utilisation de deux prototypes de poêles installés dans une communauté locale. Mes recherches porteront sur les modifications qui doivent être apportées aux cuisinières avant une installation à l’échelle de la collectivité l’an prochain.

Cette expérience internationale a été vraiment incroyable. L’interaction quotidienne avec des chercheurs ici en Chine m’a donné une nouvelle perspective sur la pollution de l’air domestique, de ses implications pour la santé à son impact sur le climat. La valeur de la collaboration internationale est claire : en combinant l’expertise d’une équipe de recherche multidisciplinaire du monde entier, notre groupe crée une nouvelle solution au problème de la pollution de l’air des cuisinières qui éclairera les politiques nationales en Chine et dans le monde entier.

Vivre et travailler sur place m’a beaucoup appris sur la recherche dans le domaine. Une variété de facteurs techniques, politiques et sociaux doivent être pris en compte pour assurer la qualité de la recherche, de l’entretien constant de l’équipement à l’établissement de relations positives avec la communauté locale et le reste de l’équipe.

J’ai tellement appris du premier mois de mon stage ! Les connaissances sur la recherche internationale et le travail sur le terrain ont été inestimables et je recommande vivement le programme à tous les jeunes chercheurs.


Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec pour leur appui au programme de bourses de recherche Globalink dans cet article. Partout au Canada, le programme Globalink reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.


Avez-vous un défi commercial qui pourrait bénéficier d’une solution de recherche ? Si c’est le cas, communiquez avec Mitacs dès aujourd’hui pour discuter des possibilités de partenariat : BD@mitacs.ca

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