Un stagiaire de recherche Mitacs Globalink à l’Université du Nouveau-Brunswick utilise des technologies vertes pour mettre au point de nouveaux pesticides
Une récente éclosion d’infestation de tordeuse des bourgeons de l’épinette au Québec a contribué à des millions de dollars en perte de revenus potentiels pour l’industrie canadienne du bois d’œuvre et a menacé les forêts du nord du Nouveau-Brunswick. Cela a incité des chercheurs de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) et de l’Université Carleton à s’associer à l’élaboration de solutions pour conjurer les ravageurs forestiers.
Cet été, Zhen Xiao, stagiaire de recherche Mitacs Globalink, examine de première main comment la chimie pourrait fournir l’une de ces solutions. Zhen fait des recherches sur la production d’agents antiparasitaires fabriqués à partir du propre reproche de la tordeuse des bourgeons de l’épinette
signaux ctifs - connus sous le nom de phéromones - pour prévenir l’invasion potentielle.
Lorsque les phéromones sont appliquées sur un arbre dans une forêt infestée, la tordeuse des bourgeons mâle devient incapable de trouver des femelles pendant la saison des amours. Cela agit comme un agent de lutte antiparasitaire en limitant la capacité de la tordeuse des bourgeons à se reproduire avec succès.
Zhen et son professeur utilisent la chimie à l’échelle du laboratoire pour produire de grands volumes d’une version synthétique de la phéromone. La recherche est une étape importante vers la production de masse de la phéromone pour lutter contre les populations de tordeuses des bourgeons de l’épinette dans l’est de l’Amérique du Nord. L’espoir est que les travailleurs forestiers puissent empêcher que de futures infestations comme celle du Québec ne s’installent.
Le stage a ouvert les yeux de Zhen sur une nouvelle possibilité pour ses activités académiques. « L’Université du Nouveau-Brunswick est un endroit idéal pour faire de la recherche », dit-il. « Le ministère dispose de beaucoup d’équipement de grande qualité et de bonnes installations pour la recherche. Mais ce que j’aime le plus au Canada et à l’université, ce sont les gens. Mon professeur est très gentil, et les autres étudiants sont utiles.
« Il est clair pour moi que tout le monde se soucie beaucoup de la recherche et fait de son mieux. J’envisagerais certainement de retourner au Nouveau-Brunswick pour ma maîtrise.
Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement du Nouveau-Brunswick de leur appui à l'Stage de recherche Globalink dans cette histoire. Partout au Canada, le programme Globalink reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement du Québec, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.
De plus, Mitacs est heureuse de travailler avec des partenaires internationaux pour appuyer Globalink, y compris Universities Australia ; le Conseil chinois des bourses d’études ; Campus France ; le Ministère du développement des ressources humaines de l’Inde ; le Secrétariat de l’éducation publique du Mexique, l’Institut de technologie et d’enseignement supérieur de Monterrey et l’Université nationale autonome du Mexique ; et le Ministère tunisien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et la Mission universitaire de Tunisie en Amérique du Nord.
Avez-vous un défi commercial qui pourrait bénéficier d’une solution de recherche ? Si c’est le cas, communiquez avec Mitacs dès aujourd’hui pour discuter des possibilités de partenariat : BD@mitacs.ca
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