Rapport

Les avancées technologiques d’un labo de l’Université Simon Fraser et d’une entreprise de Chilliwack font bourdonner

Un chercheur en mécatronique crée un système de surveillance des ruches au milieu d’une crise critique des abeilles mellifères

Pour aider à s’attaquer à ce problème environnemental, Oldooz Pooyanfar, stagiaire à Mitacs, étudiant diplômé de l’École de génie des systèmes mécatroniques de l’Université Simon Fraser, travaille sur un système « intelligent » qui surveille la santé des abeilles mellifères et de leurs ruches. Une fois installé à l’intérieur d’une ruche, son système de surveillance intégré permet aux apiculteurs d’observer et de suivre la santé de leurs colonies. L’appareil utilise des capteurs microscopiques et des microphones pour capter les sons et les vibrations émis par les abeilles et peut également être utilisé pour observer la température et l’humidité de chaque ruche.

« Pour comprendre ce que les abeilles communiquent, nous pouvons soit examiner les phéromones — le produit chimique qu’elles produisent — soit sonner », explique Oldooz.

« Avec mon système de surveillance, nous recueillons des données en temps réel sur ce que les abeilles « disent » au sujet de la recherche de nourriture, ou si elles pullulent, ou si la reine des abeilles est présente. Les données que nous recueillons permettront de déterminer ce qu’ils font réellement. À son tour, l’appareil analysera automatiquement les données et informera les apiculteurs de toute anomalie, telle que les maladies, la perte de colonies et la perte de reine.

Par l’entremise d’un Mitacs Accélération , Oldooz collabore avec worker bee honey company de Chilliwack pour observer davantage les habitudes de travail des abeilles mellifères. Le stage lui permettra de mener des recherches sur le terrain, puis d’apporter des ajustements pour améliorer son système de suivi.

« On estime que les abeilles mellifères fournissent plus de 90 pour cent des services commerciaux de pollinisation », a ajouté Oldooz. « De nombreux facteurs pourraient avoir une incidence sur les colonies d’abeilles mellifères et la surveillance constante des ruches prend du temps et coûte cher aux apiculteurs. »

Oldooz prévoit de fabriquer des capteurs à moindre coût afin que son système de surveillance soit plus accessible aux apiculteurs à l’avenir. Elle espère que son travail apportera des contributions significatives pour aider à résoudre cette importante crise environnementale. 

« Cette opportunité avec Mitacs m’a donné l’occasion d’acquérir plus d’expérience dans le monde réel et d’appliquer mes connaissances à la résolution de problèmes. Et la nature interdisciplinaire du projet m’a donné l’occasion d’avoir une vue d’ensemble.


Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Colombie-Britannique de leur appui à l' Accélération stage de recherche dans cette histoire. Dans l’ensemble du Canada, l' Accélération reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement du Québec, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.

Réécrit avec la permission du département des communications internes de l’Université Simon Fraser.

Photo de l’Université Simon Fraser


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