Rapport

Sorbonne Universités : Une conversation avec un Mitacs Bourse de recherche Globalink destinataire

Un candidat au doctorat de l’Université de la Colombie-Britannique explore de nouvelles techniques de recherche et la culture française

Republié avec la permission de la Sorbonne Universités.

Après avoir obtenu sa maîtrise, Yang Liu a quitté sa Chine natale en 2011 pour fréquenter l’Université de la Colombie-Britannique, l’une des meilleures universités du Canada, où il travaille sur sa thèse.

Depuis janvier 2015, grâce à l’accord de mobilité internationale entre Sorbonne Universités et Mitacs, un organisme canadien, Yang s’est joint à l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) pour un stage de recherche de six mois à l’Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (IEES-Paris).


Quel est le sujet de votre recherche ?

Ma thèse porte sur l’impact de la génétique et de l’environnement, et leurs interactions sur les caractéristiques du cycle biologique des plantes, c’est-à-dire sur les caractéristiques qui déterminent leur fertilité et leur survie. Je me concentre sur deux traits en particulier - la dormance des graines (leurs étapes de la vie au ralenti) et leur taille.

À l’Université de la Colombie-Britannique, j’ai développé un modèle statistique utilisant des données climatiques qui montre le rôle majeur que jouent les paramètres climatiques dans les variations de la dormance et de la taille des graines, ce qui nous permet de prédire ces caractéristiques en utilisant les données climatiques futures.

À l’IEES-Paris, mon projet consiste à développer un modèle théorique qui représentera les effets des paramètres écologiques et des mécanismes génétiques sur la dormance et la taille des graines. Ce modèle fera l’objet d’un des chapitres de ma thèse. Il nous permettra de prédire la dynamique éco-évolutive, par exemple, et d’évaluer l’impact du changement climatique sur ces caractéristiques. 

Qu’est-ce que l’IEES-Paris apporte à ce projet ?

J’apprends beaucoup sur la modélisation théorique grâce à l’expertise de mon directeur de recherche, Nicolas Loeuille. Je n’étais pas si familier avec ce domaine avant de venir à Paris, et c’est fascinant ! Ce stage de recherche va même changer l’orientation de ma carrière — maintenant, je veux faire des travaux postdoctoraux dans un laboratoire qui travaille sur la modélisation empirique et théorique.

Connaissiez-vous l’UPMC avant cette expérience ?

Oui, j’y avais passé deux semaines lors d’une conférence internationale sur les mécanismes moléculaires de la germination des graines en 2012. Quand j’ai appris que Mitacs offrait des bourses à la Sorbonne Universités, j’ai tout de suite postulé, d’autant plus que je m’intéresse beaucoup à la culture française.

J’ai découvert la culture française en Chine en regardant des films en français, et je prends des cours de français depuis que je suis au Canada. Passer six mois en France a également été l’occasion d’améliorer mes compétences en français et surtout de m’immerger dans la culture française. 

Vous adaptez-vous à la culture française ? 

Oui, et les doctorants et les boursiers postdoctoraux avec lesquels je travaille à l’UPMC m’aident en m’expliquant les subtilités. Mais il y a, en fait, des similitudes entre les cultures française et chinoise. Par exemple, un penchant pour les spectacles de rue ou « Système D » [un terme français qui signifie penser sur ses pieds]. En France, comme en Chine, on n’hésite pas à traverser la rue au feu rouge s’il n’y a pas de voitures ! Et j’entends souvent des gens dire : « Si vous ne pouvez pas entrer par la porte, entrez par la fenêtre. »

Retournerez-vous en Chine après votre doctorat ?

Je vis en Chine depuis 25 ans déjà — je connais la Chine ! Je préfère continuer à découvrir d’autres cultures. Idéalement, j’aimerais faire mon postdoctorat aux États-Unis ou même en Europe, puis revenir au Canada.

En tout cas, où que je sois, je veux continuer à travailler avec les doctorants, les boursiers postdoctoraux et les superviseurs de recherche que j’ai rencontrés à l’IEES-Paris. C’est l’un des intérêts de Mitacs et de la Sorbonne Universités , qui donnent aux jeunes chercheurs l’occasion de forger des relations à l’étranger en vue de développer des collaborations internationales par la suite. 


Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Colombie-Britannique pour leur appui à l' Accélération stage de recherche dans cette histoire. Dans l’ensemble du Canada, l' Accélération reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement du Québec, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.

De plus, nous sommes heureux de travailler avec des partenaires internationaux pour soutenir ce prix, notamment campus France, Inria et Sorbonne Universités de France et le ministère du Développement des ressources humaines de l’Inde. 


Avez-vous un défi commercial qui pourrait bénéficier d’une solution de recherche ? Si c’est le cas, communiquez avec Mitacs dès aujourd’hui pour discuter des possibilités de partenariat : BD@mitacs.ca

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