Rapport

Un étudiant travaille pour une jeune pousse d’Halifax qui fait des vagues dans le secteur de l’innovation maritime

La peinture brevetée de GIT crée un revêtement marin durable et performant qui réduit la quantité de gaz à effet de serre et de bruit sous-marin émis par expédition

Fondée par deux anciens du programme de génie des matériaux de l’Université Dalhousie, l’entreprise néo-écossaise Graphite Innovation and Technologies (GIT) offre aux étudiants des cycles supérieurs de l’Université Dalhousie la possibilité de mettre leur expérience de recherche en pratique grâce à des stages mitacs.  

Ryan Ingham, étudiant à la maîtrise en sciences appliquées en génie mécanique, est un stagiaire de Mitacs qui travaille avec GIT depuis juin 2020 alors qu’il termine son diplôme. Les étudiants à la maîtrise comme Ingham peuvent faire jusqu’à quatre stages de quatre mois, tandis que les doctorants peuvent en effectuer jusqu’à huit.  

Alors qu’Ingham approche de son premier anniversaire avec GIT, c’est une période occupée pour l’entreprise. En novembre 2020, la Supergrappe des océans du Canada a annoncé le projet de revêtements protecteurs intelligents, évalué à 4,6 millions de dollars. Le financement a réuni des partenaires de différents secteurs, y compris Mitacs et Horizon Maritime Services Ltd., pour travailler avec GIT à la mise au point et à la commercialisation de nouveaux revêtements protecteurs écologiques à base de graphène pour les navires qui réduisent l’encrassement biologique. L’encrassement biologique se produit lorsque des plantes, des algues et de petites espèces aquatiques s’installent à la surface d’un navire et ont un impact négatif sur son efficacité énergétique.  

De plus, en août 2020, GIT a obtenu un contrat de Transports Canada pour étudier une nouvelle technologie visant à réduire le bruit sous-marin et les émissions de gaz à effet de serre produits par les navires.  

Apporter une contribution 

Ingham a contribué aux deux projets pendant son stage. « J’effectue une évaluation du cycle de vie du nouveau revêtement marin de GIT afin d’évaluer et de quantifier son impact environnemental sur l’industrie maritime », explique M. Ingham. « GIT fabrique les derniers développements dans les revêtements marins pour protéger les actifs sous-marins de l’encrassement biologique et de la corrosion sans l’utilisation de matériaux toxiques. Mon objectif est de comprendre le rendement du revêtement et son impact sur la consommation de carburant et le calendrier d’entretien d’un navire. 

En plus de contribuer aux projets à long terme de GIT, Ingham a vu l’avantage de sortir des laboratoires de recherche et de se lancer sur le terrain. « Le plus grand avantage du stage jusqu’à présent a été l’intégration dans un environnement réel », dit-il. « Avant ma maîtrise, j’avais très peu d’expérience de travail avec l’industrie et différents intervenants. Depuis le début de mon stage mitacs, j’ai pu y parvenir tout en remplissant toutes mes exigences académiques. 

Préparer les gens au monde 

Si un étudiant fait une maîtrise ou un doctorat, il y a de fortes chances qu’il finne par travailler à l’extérieur d’un milieu universitaire, dit le Dr Marciel Gaier, chef de la technologie de GIT, un ancien stagiaire de Mitacs lui-même et un diplômé du doctorat de l’Université Dalhousie. 

« Un stage mitacs vous prépare à l’industrie. Nous prévoyons d’embaucher presque tous ceux qui ont travaillé avec nous, pour construire un pont entre milieu postsecondaire et l’industrie », a déclaré M. Gaier, soulignant que GIT recrute trois étudiants au doctorat pour des stages et espère que cinq étudiants diplômés de l’Université Dalhousie travailleraient pour l’entreprise d’ici la fin de l’année. 

Le Dr Gaier souligne la variété du travail qu’Ingham a accompli jusqu’à présent au cours de son stage. « Ryan travaille activement à nos projets de Transports Canada et de la Supergrappe des océans », a déclaré M. Gaier. « Il apprend beaucoup – la gestion du temps, il apprend à rédiger des spécifications techniques et des séances d’information. » 

Le Dr Gaier a cofondé l’entreprise en 2017 avec Mo AlGermozi, président-directeur général de GIT. GIT a fait ses débuts dans un laboratoire de la Faculté de génie de l’Université Dalhousie et est maintenant basé dans les baies d’Innovacorp à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, une installation à la fine pointe de la technologie qui abrite également certains des meilleurs entrepreneurs en technologie de la province.  

GIT et M. Gaier ont reçu le Prix de l’entrepreneur Mitacs 2021 — Entrepreneur environnemental pour leurs efforts visant à transformer l’industrie mondiale du transport maritime. 

Positionné pour la croissance 

« Afin de construire une entreprise prospère, vous devez trouver de l’argent SMART, cela signifie des investisseurs stratégiques avec une expérience réussie dans l’industrie et aussi dans les start-ups à forte croissance », explique AlGermozi. « Nous avons tiré parti de l’expertise et des succès antérieurs de nos investisseurs, composés de dirigeants de sociétés de transport maritime, de distributeurs de revêtements et de chefs d’entreprise de premier plan pour obtenir des conseils et une orientation lors de la prise de décisions stratégiques. » 

L’entreprise en pleine croissance prévoit créer 20 emplois d’ici 2022 et continuer d’embaucher du personnel hautement qualifié de Dalhousie et d’ailleurs. Aider à contribuer aux efforts mondiaux visant à réduire l’empreinte carbone de l’industrie du transport maritime est important pour GIT, dit AlGermozi, qui note que l’entreprise est positionnée pour apporter ses produits sur les marchés commerciaux alors qu’elle poursuit des accords de fabrication et de licence avec des partenaires de l’industrie. 

Pour de plus amples renseignements sur GIT, visitez son site Web et regardez cette vidéo YouTube de Nova Scotia Business Inc. (NSBI). 


Réaffecté avec la permission de l’Université Dalhousie ; lien vers l’histoire originale.


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