Rapport

Au cœur des projections du Quartier des spectacles

L’entreprise qui conçoit, produit et communique des expériences commerciales, événementielles, muséales et artistiques pour toucher, étonner et surprendre, se spécialise dans la production et la projection d’images vivantes et de paysages sonores se sent inspirée par les possibilités de l’espace architectural dédié à l’art et à la culture nouvellement implanté au cœur du centre-ville de Montréal, et espère y mettre en valeur son savoir-faire de renommée mondiale, comme il le fait au Metropolitan Opera de New York où il est responsable des effets de scène dans la production de Robert Lepage du cycle de Wagner, ou en faisant voler des étincelles sous les patins des Canadiens de Montréal sur la glace du Centre Bell pendant les séries éliminatoires.

« Nous sommes dans le domaine des idées qui s’appliquent au show-business, au divertissement et aux centres de villégiature », explique le président de Réalisations-Montréal, Roger Parent. « Lorsque nous avons des idées qui ne peuvent pas être achetées sur le marché, nous les inventons ou nous les fabriquons. »

Pour les projets de Réalisations-Montréal concernant le Quartier des spectacles, et même si les spectacles de lumière occupent une place importante dans la signature visuelle souhaitée de l’emplacement, M. Parent reconnaît que son entreprise n’avait pas à l’interne l’expertise nécessaire pour déterminer « ce que la prévision de spectacles de lumière sur les bâtiments implique », en termes d’autorisations des propriétaires d’immeubles, de réglementation des expositions publiques, ainsi que de diverses autres contraintes pour s’assurer que le projet puisse aller de l’avant en harmonie avec tous ceux qui vivent, travailler et jouer dans ce secteur, « parce que tout cela représente des investissements assez importants en termes d’équipement, de production de contenu, etc. », explique M. Parent.
 
Il s’agit du signal du programme Accélération mitacs pour entrer en scène directement, par l’entremise de l’École des Hautes Études Commerciales. « Grâce à notre relation existante avec HÉC, nous avons pensé qu’ils étaient les mieux placés pour nous aider, notamment sur l’aspect de la gestion de la créativité, dont nous entendons de plus en plus parler à Montréal, où nous sommes un peu à l’avant-garde dans ce domaine. La direction du Quartier des spectacles était tout à fait d’accord et s’est pleinement engagée », a déclaré M. Parent.
 
Par l’entremise d’un Mitacs-Accélération stagiaire, Sylvain Cloutier Fillion, étudiant à la maîtrise en sciences de la gestion à l’HÉC avec une formation de premier cycle en finance et en économie, ainsi que deux autres étudiants à la maîtrise en sciences de la gestion avec des antécédents respectivement en communications (Myriam Presti) et en urbanisme (Alexandre Paradis), ont été mis à la tâche multidisciplinaire d’écrire une « bible » pour déterminer comment les contenus projetés seraient gérés, ainsi que l’élaboration d’un plan d’affaires pour s’assurer que le projet, tout en restant respectueux de son environnement, serait rentable.
 
« Nous avons dû subir d’importants remue-méninges compte tenu de la complexité du projet, explique Cloutier Fillion, mais la multidisciplinarité du projet a ajouté beaucoup de profondeur à notre processus de réflexion. Le fait que nous étions des étudiants de trois horizons différents a grandement stimulé nos discussions. La présence de M. Parent, dont l’expérience est plus créative compte tenu de son expérience avec le Cirque du Soleil, et moins empirique ou académique si vous voulez, a apporté beaucoup de profondeur à certaines de nos discussions, comme sur les aspects des relations communautaires par exemple. Il y avait beaucoup de créativité impliquée tout au long du processus, mais l’ensemble de l’exercice est resté très structuré.
 
Par l’entremise de Mitacs Accélération , les stagiaires ont également pu s’inscrire à un atelier de formation de deux semaines en gestion de la créativité développé par MOSAIC, une plateforme de partage et d’échange de connaissances développée par le professeur Laurent Simon de l’HÉC, qui était le superviseur académique du projet. Ils ont étudié de près les pratiques exemplaires utilisées dans les grands projets de projection urbaine ailleurs dans le monde, comme au Royaume-Uni, avant de faire éclore leur rapport final.
 
« Nous avons présenté nos recommandations au directeur général du partenariat du Quartier des spectacles. Il a suffisamment aimé cela pour nous demander de les présenter à nouveau devant les membres de la direction des Partenariats, ainsi que devant les membres de l’exécutif de la Ville de Montréal », se souvient Cloutier Fillion. « Je suis très fier de tout le travail que nous avons accompli et de la profondeur de nos recherches sur tous les aspects du projet. »
 
Image : quartierdesspectacles.com


Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec de leur appui à l' Accélération stage de recherche dans cette histoire. Dans l’ensemble du Canada, l' Accélération reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.


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