Rapport

Comment les partenariats de recherche du Canada s’attaquent au problème de la productivité

Points clés

  • Le Canada a un problème de productivité. Lorsqu’on les compare à des économies similaires, nos entreprises dépensent moins en recherche et développement (R-D) et sont plus lentes à adopter de nouvelles technologies.
  • Sans un effort pour accroître la productivité ni des mesures immédiates pour appuyer directement les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises (PME), l’économie canadienne est en péril.

Établir un contact entre les talents et le secteur privé grâce à des partenariats de recherche peut aider à stimuler la productivité et la prospérité économique du Canada.

Le Canada a un problème de productivité. Lorsqu’on les compare à des économies similaires, nos entreprises dépensent moins en recherche et développement (R-D) et sont plus lentes à adopter de nouvelles technologies. Sans un effort pour accroître la productivité ni des mesures immédiates pour appuyer directement les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises (PME), l’économie canadienne est en péril.

Comprendre le défi que présente la productivité

La faiblesse des dépenses commerciales en R-D est partiellement à blâmer. Peu des plus grandes entreprises canadiennes investissent dans la R-D. Pour les PME du Canada, les risques peuvent aussi être un obstacle. Certaines ne se sentent pas prêtes à investir, n’ont pas le temps ou la capacité d’explorer la R-D ou ne savent simplement pas par où commencer. La création d’un écosystème de l’innovation qui peut conseiller, établir des liens avec les talents et subventionner les dépenses est essentielle pour surmonter les obstacles à l’adoption et résoudre le problème de la productivité. « La reconquête de la productivité dépend de la capacité des entreprises canadiennes à accéder aux connaissances, à l’expertise, aux talents et aux capitaux dont elles ont besoin pour passer au numérique, simplifier leurs opérations et innover », explique John Hepburn, PDG de Mitacs.

Promouvoir l’accès aux talents

En simplifiant la façon dont les entreprises canadiennes prennent contact avec les talents, la R-D peut être accessible et abordable. Grâce à des programmes subventionnés et à l’avantage d’un réseau et d’un bassin de talents cultivés au cours des 25 dernières années, Mitacs peut jouer un rôle important en encourageant la participation du secteur privé dans la R-D. En tant que leader de l’espace de l’innovation à l’échelle nationale, Mitacs est uniquement positionné pour établir des liens entre le secteur privé et les chercheurs et chercheuses postsecondaires, créant des partenariats efficaces essentiels pour remédier au problème de productivité du Canada. Mitacs aide aussi les PME à créer le bon environnement pour l’innovation dans lequel les entreprises peuvent expérimenter et prendre des risques.

Appuyer le secteur privé canadien

Mitacs ne se contente pas de relever le défi de la productivité; elle est aussi très bien placée pour être un moteur de l’avenir économique du Canada. « À ce jour, nous avons établi plus de 28 000 liens importants, des partenariats uniques qui réunissent les entreprises canadiennes et le talent et l’investissement dont elles ont besoin », souligne John Hepburn. « Nous sommes capables de collaborer étroitement avec des accélérateurs et des incubateurs d’entreprises et, grâce à l’appui généreux de nos partenaires gouvernementaux, nous avons investi plus de 1,3 milliard de dollars depuis 2010, qui sert à appuyer directement 11 000 petites entreprises partout au pays. » Mitacs constate l’effet des partenariats réussis. Dans les données d’une étude sur trois ans, les entreprises qui ont fait appel à des talents et à des investissements en R-D ont connu une croissance importante, soit en moyenne une augmentation de 11 % de la productivité du travail, de 9 % de l’emploi et de 9 % des revenus. « Nous avons aidé des milliers de PME canadiennes à atténuer les risques de l’innovation et de la croissance, à recruter des talents indispensables et à s’internationaliser », dit John Hepburn. « Nous travaillons sans relâche pour mettre en relation les jeunes entreprises avec les talents qualifiés et spécialisés dont elles ont besoin pour les aider à identifier de nouveaux marchés, à les comprendre et à se connecter à ceux-ci. C’est une fierté pour nous de faire face au problème de la productivité et de bâtir un meilleur avenir pour le Canada. »

Cet article a été initialement publié sur innovatingcanada.ca (14 mars 2024).

 

L’équipe de Mitacs
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