Rapport

Protéger le cerveau contre les blessures

Un entrepreneur de Mitacs s’apprête à révolutionner l’industrie du casque

Malgré l’utilisation du casque, les sports de contact comme le football et le hockey représentent un nombre élevé d’ICT. Compte tenu de la popularité de ces sports, comment pouvons-nous améliorer la sécurité des joueurs ?

Relever le défi de la sécurité du casque

C’était en 2010 et Daniel Abram avait commencé une bourse postdoctorale en génie des systèmes mécatronique à l’Université Simon Fraser. Originaire d’Iran, Daniel a été mis au défi par son superviseur, le Dr Farid Golnaraghi, de trouver un moyen de rendre les casques de sport plus sûrs.

« Presque tous les casques sur le marché sont maintenant conçus, testés et certifiés pour protéger le porteur contre la fracture du crâne et testés à l’aide d’un banc d’essai de choc vertical pour la compression uniquement », explique Daniel. « Le problème est que dans la plupart des accidents, la tête heurte un obstacle à un angle, provoquant non seulement une compression, mais une forte torsion de la tête et du cou. Une combinaison de ces deux facteurs augmente considérablement le risque de lésions cérébrales.

Après s’être penchée sur la question pendant plusieurs mois, l’équipe de Daniel a eu un moment de clarté.

Nous avons réalisé que notre objectif n’était pas de concevoir un nouveau type de casque ; il s’agissait de développer une technologie à ajouter aux casques existants.

« Nous avons eu l’idée d’un mécanisme de détournement d’impact, appelé BrainShield. »

Pour poursuivre la recherche, Daniel et le Dr Golnaraghi, en partenariat avec Innovata Labs, ont présenté une demande pour trois Mitacs Accélération et plus tard, une bourse Mitacs Élévation. Grâce aux stages et à une bourse, l’équipe a développé BrainShield, une couche micro-conçue qui peut facilement être appliquée, comme une décalque, sur le dessus du casque, pour réduire à la fois la torsion et la compression de la tête pendant la plupart des impacts inclinés.

Présentation de BrainShield

BrainShield de Shield-X Technology Inc. est le premier autocollant fonctionnel en son genre composé de couches micro-conçues qui peuvent facilement être installées sur la coque extérieure des casques et améliore considérablement leur protection. Moins de 1 mm d’épaisseur, le décalque améliore la protection des casques et peut être transparent ou imprimé avec un logo d’équipe.

En 2014, l’entraîneur de l’équipe de football de l’Université Simon Fraser, Jacques Chapdelaine, très intéressé par l’amélioration de la protection des joueurs, a accepté que son équipe teste BrainShield pour une saison. Selon lui, le pourcentage de commotions cérébrales chez les joueurs est passé de 14 en 2013 à seulement 4 en 2014.

Aller sur le marché

Daniel a découvert qu’il est difficile de faire passer un nouveau produit du prototype à la fabrication. « Il y a tellement à apprendre, du financement à l’approvisionnement, puis à la transformation des matériaux et, en fin de compte, à la fabrication », a-t-il déclaré. « Avoir une bonne idée et un prototype fonctionnel n’est que le début, mais nous avons eu de la chance car les commentaires des utilisateurs finaux professionnels sur BrainShield ont été excellents. »

Avec une détermination inébranlable, Shield-X Technology a obtenu un financement de capital de risque à l’automne 2014 et négocie une licence avec un fabricant international.

Avec l’avenir prometteur pour la technologie Shield-X et BrainShield, Daniel est prompt à regarder en arrière au début du projet, à l’endroit où tout a commencé.

« Mitacs a été la première organisation à croire en nous ; ils croyaient en notre vision en 2010 que des casques plus sûrs étaient réalisables », explique-t-il. « Sans le soutien de Mitacs, je crois que nous n’aurions pas pu en arriver au stade où nous en sommes, brainshield presque prêt à arriver sur le marché et à révolutionner le concept de protection du casque. »


Mitacs remercie le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Colombie-Britannique de leur appui à l' Accélération stage de recherche dans cette histoire. Dans l’ensemble du Canada, l' Accélération reçoit également le soutien d’Alberta Innovates, du gouvernement du Nouveau-Brunswick, du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, du gouvernement du Québec, du gouvernement de la Saskatchewan et de Research Manitoba.


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